Archive for the ‘le futur vous appartient !’ Category

« J’étais présente au Centre Culturel de Cabestany, l’année dernière, quand les communistes ont échoué à récupérer le mouvement des Gilets Jaunes », nous écrit Julie !

20 novembre 2020

COURRIER DES LECTEURS

Janvier 2019

 

         Nos lecteurs nous écrivent que ces jours ci, (mais quand ?), la municipalité (Monsieur le Maire en faisait il partie ?) aurait inauguré ou ré-inauguré, et le refera sans doute chaque année ou chaque mois, voire chaque semaine sauf le dimanche, sauf Mardi Gras, un rond-point dédié au mouvement des Gilets Jaunes. A Cabestany ! Il faut bien trouver à s’occuper plutôt que de réparer les trottoirs ou retirer les racines des arbres sous les chaussées.

        Pourquoi parler de  cette péripétie « bouleversifiante » puisque c’est un non-événement. Pourquoi faire de la réclame à ce qui nous apparaît comme le comble du ridicule en matière de récupération. Il est où d’ailleurs ce rond-point ? Où on espère qu’il y sera édifié un totem jaune flashy le jour et lumineux la nuit,  visible depuis toutes les communes de l’agglo ? Mais n’en concluez pas trop vite que nous aurions du mépris pour ce mouvement spontané citoyen que furent (ou sont encore) les Gilets Jaunes. Nous nous sommes intéressés, il y a deux ans, à l’automne 2018, à cette révolte des petites gens que les puissants méprisaient à tort. Et méprisent sans doute plus encore aujourd’hui ! A l’époque, à plusieurs reprises, nous étions allés vers eux. Pour voir si on pouvait les interroger, discuter avec eux, les prendre en photo. Pour les comprendre ! Ou du moins essayer. Un de nos amis, un « voileux » qui était allé pour juste les voir, un jour, au péage de l’autoroute, se sera enrôlé à leurs côtés et y aura passé plus de quinze jours oubliant de rentrer chez lui.

        Il y a ceux qui nous ont laissé approcher et ont discuté avec nous. Des gens qui nous ressemblent. Qui se lèvent tôt le matin. Qui n’attendent pas les allocs en restant le cul dans leur fauteuil. Qui bossent et n’y arrivent pas alors que pendant ce temps là, la bourse monte. On pense à cette aide-soignante ou ce livreur de colis qui se reconnaîtront peut être mais on doute fort qu’ils nous lisent. Et ils sont des milliers dans leur cas à essayer de s’en sortir. Pour qui la fin du mois importe plus que la fin du monde. D’autres nous auraient bien cassé la gueule ou voulu confisquer notre appareil photo. Mais cela s’est toujours terminé en selfie, et autour d’un verre. Heureusement ! Mais il fut des moments où on ne faisait pas les fiers !

        On aura plus ou moins compris pourquoi la plupart de ces gens revendiquaient. Et sont sûrement dans le même esprit aujourd’hui ! Dans une France dirigée par un banquier. Où la finance dirige tout. Mais on aura bien eu, récemment, un Président normal qui nous avait dit que son ennemi était justement cette finance. Le rigolo ! Il aura laissé son ministre, devenu hélas aujourd’hui notre Président, brader notre industrie qui travaillait pour le nucléaire. Aux Américains ! Alstom pour ne pas la nommer. Un Président destructeur de nos emplois. Qui nous parle de « start-up nation » mais pas de cette France où les voitures de marque nationale sont fabriquées chez son pote Erdogan. Il y a vingt ans, cette autre ministre socialo d’un gouvernement Jospin, bradait notre industrie de pointe sur les scanners et appareils d’explorations médicales. Déjà aux amerloques. Pour financer les 35 heures. Quel gâchis !

        C’est terrible de penser à tous ces mauvais politiciens que nous avons fait la bêtise d’élire, de croire, qui nous gèrent si mal depuis tant d’années, quelle que soit leur couleur politique. Ces mêmes qui auront cassé l’hôpital et abîmé chaque jour, toujours un peu plus la France !

        Pour revenir aux Gilets Jaunes, on pense à ce jeune couple de Baho, qui à l’époque avait endossé un gilet jaune, pris le train,  et qui « montait » pour la première fois de leur vie à Paris. L’homme et son épouse découvraient les Champs-Élysées. Dans un nuage de gaz lacrimo. Il s’étaient retrouvés derrière de sinistres individus habillés en noir qui voulaient « casser du flic ». Des gens qu’on n’aurait pas du laisser approcher de la manifestation. Qui l’ont faite dégénérer. Mais n’était ce pas prévu par le pouvoir de tout faire pour décrédibiliser de braves citoyens ? Ce couple dont on parle a été séparé ce jour là dans la cohue. La femme brutalisée dans la mêlée ne sachant même pas si c’était des policiers et des casseurs qui l’avaient frappée. Ou les deux ? Ils se sont retrouvé le lendemain matin à la gare de Perpignan, sonnés, avec des bleus sur tout le corps. Ils étaient rentrés chacun de leur côté après s’être perdus à Paris. Ils nous ont raconté. Ils en rient depuis et c’est sans doute mieux ainsi. Et ils auront des souvenirs à relater, disent ils,  quand leurs enfants auront eu eux mêmes leurs petits-enfants !

        Et ce Grand Débat National, quelle pantalonnade, quelle mascarade. Quelle honte ! On aura compris que ces gilets jaunes, on les a roulés dans la farine, manipulés. Le Président a mis la main à la poche. Pas assez pour certains. Pas du tout pour d’autres. Mais ce mouvement était comme un bateau sans personne à la barre. Ne voulant pas s’organiser, il était prévisible que l’aventure se termine sans gloire. Pour peut être renaitre un jour et avec des violences. Selon des informations non vérifiées qui nous sont parvenues. Ce qu’on ne voudrait pas ! Et là, on ne les défendrait plus !!!!  Ce lecteur qui nous dit être retraité de la gendarmerie nous donne son point de vue : « les gentils gilets jaunes qui défilent dans le calme, le pouvoir n’en a rien à foutre. Mais dès que les « black blocs » sortent d’une bouche du métro, le pouvoir fait dans son froc ! » (sic)

        Une lectrice, qui s’appelle ou se fait appeler Julie, nous dit qu’elle était à l’intérieur du Centre Culturel, en janvier 2019,  lorsque les communistes – selon elle – ont échoué à récupérer le mouvement. Sous les huées. Cela aurait pu se terminer en bagarre générale, dit elle. Elle ajoute : « Ah, ils ont beaux aujourd’hui les cocos à vouloir inaugurer leur rond-point ». « c’est vous qui le dites ». « c’est votre Liberté d’Expression ».

        En janvier 2019, Alicia, notre correspondante était aussi au Centre Culturel à Cabestany. Mais pas dans la salle où se tenait une sorte d’Assemblée Générale de Gilets Jaunes qui n’avaient déjà aucune envie de s’entendre entre eux. De se faire récupérer par un quelconque parti ou syndicat.  Alicia était sur le parking à l’extérieur et n’aura rien suivi de ce qui se tramait à l’intérieur. Elle aura vite compris que pour les Gilets Jaunes, la devise était : « Ni Dieu, ni maître ». Qu’ils ne voulaient pas de chef, pas de leader. Alicia nous disait avoir été pris à partie ce jour là par un grand escogriffe qui semblait vouloir la frapper et lui arracher son appareil photo. Puis qui s’est mis en tête de la draguer  ! Et cela s’est terminé par le fait que plusieurs Gilets Jaunes ont voulu être pris en photo par Alicia. Pour montrer à leurs enfants. Allant jusqu’à lui donner leur adresse émail pour qu’elle leur envoie ces photos. Sans méfiance. Sans savoir qui elle était vraiment.

Finalement des braves gens, ces Gilets Jaunes… à l’époque !

        Mais comme le dit tellement bien Julie : « Lorsque je vois certains essayer aujourd’hui de faire de la récupération politicienne, je me marre !!!! »  Et nous donc alors !  N’est ce pas Colette ?

Et n’y avait il pas eu à la Mairie une séance de décrochage de la photo du Président dans des conditions mystérieuses et pour laquelle, nos lecteurs nous auront écrit TOUT. Et son contraire. Pas de quoi se faire véritablement une idée.  Mais…. qui s’en souvient ?

Ce 20 janvier 2019, Blog-Cabestany écrivait :

 

https://blogcabestany.com/2019/01/20/il-ny-a-pas-de-femmes-de-gilets-jaunes-mais-plus-simplement-des-gilets-jaunes-femmes-nous-dit-fabienne-au-telephone-et-quon-arrete-tout-ce-cinema-pour-nous-recuperer/

et continuez à nous écrire :

blog.cabestany@gmail.com

Tags : Opposition municipale à Cabestany, Colette Appert, Cercle Gaulliste de Réflexion Politique et Sociale

 

 

Le « Bataillon Catalan » ou une histoire de la France Libre…. à Cabestany !

22 août 2019

75ème anniversaire de la Libération de la France

Insigne du 24ème R.I.C.

                                   Insigne du 24ème R.I.C.

A la demande de plusieurs de nos internautes, nous avons « ressorti » un article que nous avions déjà mis en ligne, il y a quelques années. Mais plus que jamais d’actualité.

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Richard, Historien avait écrit :

LE RECIT

« Aux lendemains de la libération de notre ville de Perpignan, les 19 et 20 août 1944, il y est formé un bataillon de volontaires, venant de couches sociales et d’horizons les plus divers, anciens militaires, résistants, militants de divers mouvements, mais la plupart viennent à peine d’atteindre l’âge de porter les armes. (et pour certains sans doute pas encore mais personne n’a envie de le vérifier et ils ont tellement d’ardeur)

Tous ces Catalans ne veulent qu’une chose : participer à la victoire finale.

Ils sont envoyés, car on leur dit que cela leur servira en même temps d’entraînement, surveiller la frontière espagnole au dessus de Montlouis. Mais on n’a pas d’armes à leur confier. Et ils courent après les chèvres pour faire de l’exercice. Ils ont l’impression qu’on a pas besoin d’eux ou qu’on ne sait quoi en faire. Certains songent même à rentrer à la maison. Quelques uns le feront.

Tout le monde prédisait la fin de la guerre pour la fin de l’année 1944, mais les nazis défendent leur sol avec acharnement. Début 1945, le bataillon rejoint le théâtre des opérations dans le nord-est de la France, et il y participe activement à la libération de notre territoire sans se retrouver toutefois en première ligne.

En avril 1945, tout change : le bataillon est intégré à une unité de Français Libres qui se bat depuis 1940 et dont la plupart, des soldats de métier, ont l’expérience de durs combats en Syrie, en Libye, en Norvège. Beaucoup ont affronté les troupes d’élite de Rommel dans les sables de Tobrouk.

Il est assigné à cette unité composite, constituée pour l’occasion, la mission de réduire une poche allemande, une des toutes dernières sur le sol français, dans les alpes du sud à la frontière italienne au dessus de Nice. Le terrain est escarpé, encore en partie enneigé, et à plus de 1500 mètres d’altitude d’où ce choix d’intégrer des pyrénéens, auxquels on prête des qualités de montagnards – même s’ils sont Salanquais – au milieu de ces vétérans du désert. Au dire des Catalans, dans ce terrain pentu, même un mulet n’y serait pas monté. Les allemands sont retranchés dans plusieurs fortins ou casemates, avec vivres et munitions, et protégés par leurs murs de béton. Ils ont décidés de ne pas se rendre et de faire payer cher quiconque voudrait les déloger. En face d’eux, pour les Français, il n’y a nul monticule, ou rocher pour se protéger. Ils faut donner l’assaut, à découvert. Il faudra s’y reprendre à plusieurs fois, et principalement de nuit, les affrontements durant presque une semaine.

Les combats seront d’une rare violence, les pertes extrêmement lourdes – plusieurs centaines – dans les deux camps, avant que les français ne finissent par venir à bout des allemands.  Ceux ci, des fanatiques qui quelques jours avant, défendaient une enclave en Italie du Nord et sont particulièrement aguerris, s’accrochent. Ils auront tenu leur dérisoire promesse. Les français auront payés un lourd tribut en attaquant – à découvert et sans armes lourdes – les bastions occupés par les nazis. Bien des Catalans ne reverront jamais Perpignan alors que dans moins d’un mois, les armes se seront tues définitivement, et qu’on dansera sur la place de Catalogne. Fallait il faire perdre à la vie à tant d’hommes pour écourter cette longue guerre de quelques jours ? Mais tout le monde était pressé d’en finir !

Il sera accordé au « Bataillon Catalan des Français Libres » une citation qui leur donnera le droit de porter le brassard à « croix de lorraine », en hommage à leur courage et à leur sacrifice.

Peu après la libération, le « Bataillon Catalan » sera dissous. Certains accepteront la proposition d’intégrer l’armée française, et s’y distingueront sous d’autres cieux. Mais la plupart de ces catalans préférera retourner s’occuper des vignes, et de retrouver une vie normale, en héros anonymes. De grands blessés, lourdement handicapés,  ne reverront leurs terres du Roussillon qu’à la Noël 1945. Une compagnie du « Bataillon Catalan », qui faisait partie  du « 24ème régiment d’Infanterie Coloniale »  sera sélectionnée pour faire partie d’une revue militaire, à Paris, le 18 juin 1945. Les catalans auront l’insigne honneur de défiler devant le Général de Gaulle avec d’autres troupes dont la particularité était de s’être vaillamment comportées

Rares, sont sans doute, ceux du « Bataillon Catalan » a être encore parmi nous, mais avons une pensée pour eux, et pour leurs camarades disparus en avril 45, ou depuis.

 

Blog-Cabestany : Richard, l’auteur de ce texte, nous avait précisé avoir fait un travail de recherche minutieux, en dehors des livres d’histoire classiques, en passant plusieurs semaines dans des Centres d’Archives un peu partout en France mais plus particulièrement auprès du CAPM (Centre des Archives du Personnel Militaire) à Pau. Lors de la première parution de cet article nous avions eu le témoignage d’enfants de ces héros pour nous remercier de les sortir de l’oubli. Si certains veulent nous envoyer d’autres témoignages, nous les en remercions par avance. HONNEUR A NOS AINES !

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Ce matin, une délégation de Cabestanyencs assistait à l’inauguration d’une stèle dédiée au Général de Gaulle, à Port Leucate. Une stèle dévoilée par le Président Nicolas Sarkozy.

18 juin 2018

Ce matin 18 juin, jour de commémoration, on inaugurait une stèle dédiée au Général de Gaulle, sur le front de mer, face au ponton en bois qui s’avance dans la mer, à Port Leucate.

On avait la bonne surprise d’y retrouver plusieurs de nos amis Cabestanyencs. Venus en force, en covoiturage à plusieurs véhicules, avec des amis de Perpignan, Canet, Saint Cyprien et sans doute d’ailleurs. A leur propre initiative, mais avec l’aide logistique des Républicains 66 qui leur avaient – semble t’il – fourni des badges pour être aux avant-postes. Ils avaient débarqués « à l’aube » et encore étaient ils passés en chemin par le Barcarès pour y prendre un solide casse croute. Une journée qui sentait le R.T.T. mais avec le plaisir de se retrouver ensemble pour la bonne cause.

La commémoration étant prévue à 10 heures du matin,  nos amis espéraient pouvoir ensuite assister à la dépose d’une gerbe à la Piscine Arlette Franco à Canet. Illusoire. La cérémonie à Port Leucate se terminait à plus de midi.

Il y avait foule pour venir à cette commémoration, sans doute un peu moins de 3 000 personnes, certains ayant même préféré dormir sur place de peur de ne pas être bien placés. Mais tout était bien organisé. Et il y avait de nombreuses chaises prévues pour les spectateurs. La tramontane était un peu forte mais elle se calmait en fin de matinée.

Le comité d’accueil pour recevoir le Président Sarkozy se composait de députés, sénateurs, conseillers régionaux, du Préfet de l’Aude, et de nombreux élus.

En arrivant, Nicolas Sarkozy, demandait qu’on lui accorde dix minutes pour serrer des mains. Il serrait la nôtre et discutait longuement avec une petite fille (pas à l’école?) qui était devant nous. Nos amis étaient ravis. Le Président se montrait chaleureux.

S’ensuivaient des discours, un peu longs. A son tour de prendre la parole, le Président Sarkozy, comme à son habitude savait de façon brève et concise, exprimer son plaisir d’être là. On sentait qu’il était sincère à sa mine enjouée. On n’oubliera pas que le Président Sarkozy fut le seul depuis la disparition du Général, à se rendre à Londres un 18 juin, durant son mandat, et il y prononcera un discours qui reste dans nos mémoires.

Un orchestre composé d’une douzaine de musiciens nous jouait une Marseillaise sur un ton symphonique. L’assistance reprenant en choeur. Le Président s’inclinait devant militaires et porte drapeaux. Le Président Sarkozy dévoilait la stèle installée dans la nuit. On laissait là nos amis Cabestanyencs, ravis et enjoués,  qui ne paraissaient pas pressés de rentrer au bercail et avaient prévu de déjeuner ensemble.

Personne ne peut anticiper sur l’avenir du parti des Républicains. La commémoration de Port Leucate démontre que ce parti a encore de nombreux sympathisants. Dans le département des Pyrénées Orientales, le parti est toujours bien structuré, et ses soutiens ont des convictions toujours bien ancrées. Cette commémoration le démontre, s’il en était besoin. Et cette référence à l’histoire nous satisfait.

Pour que la France reste aux Français ! entendait on dans les rangs derrière nous. Alors que l’assistance se dispersait. Un slogan crié très fort à l’improviste qui nous prenait par surprise à un moment où l’on s’y attendait le moins. Lancé par une spectatrice, et repris aussitôt et encore plus fort par des dizaines de bouches à l’unisson qui se l’appropriaient ! Comme un cri de ralliement ?

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le « miroir de l’eau » en front de mer à Port Leucate où est implantée la stèle

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Stéle non découverte

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la stèle découverte (en contre jour)

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les officiels arrivent

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le comité d’accueil en attente de l’arrivée du Président

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Militaires, porte drapeaux

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Le Président prend un bain de foule. Il est acclamé. Il nous serre la main. Plusieurs personnes lui crient « Nicolas revient » : il rit !

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Avec une fin de commémoration surprenante. Derrière nous une spectatrice crie : « Pour que la France reste aux Français ». Ce sont alors des dizaines de bouches qui reprennent en choeur ce slogan.

 

TAGS : Droite Républicaine, Républicains 66, Port Leucate, Colette Appert, Droite Municipale à Cabestany, Nicolas Sarkozy, 18 juin 1940, Cercle Gaulliste de Réflexion Politique et Sociale, Blog-Cabestany

 

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A Cabestany, Monsieur le Maire s’était attribué le droit de censurer l’opposition de Colette Appert dans le Bulletin Municipal : c’est le Tribunal Administratif – jugeant sur le fond – qui a été obligé de lui rappeler qu’il avait tort.

19 avril 2018

La république rendant la Justice

L’Edito 100% politique de la rédaction de Blog-Cabestany

En 2014, durant la campagne des municipales, et à l’occasion d’un meeting qu’elle organisait, Colette Appert avait promis, si elle était élue, de supprimer ce bulletin municipal, le Cabes’Infos. Qui serait remplacé par une simple lettre d’information sur du papier recyclé. Mais où on y parlerait de ce qui intéresse vraiment le citoyen. Fini toutes ces pages sur du papier glacé et les photos en couleur. Fini la propagande et le culte de la personnalité. Colette Appert avait été applaudie chaleureusement. Alors est ce pour 2020 ?

De nombreuses choses différencient la Droite de la Majorité Municipale. La principale est sans douter que la Droite considère que le citoyen Cabestanyenc n’est pas dénué d’intelligence et qu’il est capable de comprendre dans quel monde il évolue. Sans doute aimerait il pouvoir lire les comptes rendus des Conseils Municipaux. Apprendre à quelle sauce il va être mangé au niveau des impôts locaux. Savoir ce qui se prépare dans son dos. Pour la Droite, une obligation de transparence et le respect du citoyen. Chacun sa vision des choses. Mais où est donc la démocratie dans ce journal municipal qui devrait être le journal de tous. Qu’on ne peut même pas colorier, dites vous.

Qui, d’ailleurs lit encore le Cabes’infos ? A part nous, et c’est vraiment une punition.

Certes, Monsieur le Maire de Cabestany n’est pas juridiquement le responsable de cet organe de presse. A se demander s’il en serait le grand organisateur. Il a sûrement des choses bien plus utiles à faire. Mais les responsables de cette parution, qui se la jouent et se la surjouent, semblent en faire des tonnes pour se faire bien voir du Patron. Qui ne leur demande sans doute pas. Mais quand Monsieur le Maire se croit autorisé à censurer l’opposition dans l’emplacement légal qui lui est réservé, rien ne va plus.

Dans toute ville de plus de 3 500 habitants et où il y a un bulletin municipal, l’opposition, quelle qu’elle soit y a droit à un encart. Mais il y a encart et encart. Les lecteurs de notre Blog sont déjà dégoûtés par ces mesquineries de cour de maternelle lorsqu’on découvre la Tribune de l’opposition en tout petits caractères et sur un fond « que si t’as pas des actions chez Afflelou t’y vois rien ». Une attitude de la part de la Majorité Municipale particulièrement contre-productive car elle n’en sort pas grandie. Qui nous fait marrer, à la rédaction, devant tant de puérilité. Mais il est clair qu’au Cabes’Infos, chacun prend son plaisir où il le trouve. Heureusement, le citoyen considère quand même que censurer – dans l’illégalité – l’opposition est une pratique d’un autre âge. Dans un endroit où certains se sentiraient pouvoir tout faire en toute impunité ? Une zone de non-droit ?

Car dans la Tribune réservée à l’opposition, celle-ci a le droit d’y écrire ce qu’elle veut sans être censurée. Sauf….. Sauf si on y lit des propos outrageants, des insultes, des invectives, des propos contraires aux bonnes mœurs. Mais encore ? On a voulu en avoir le coeur net en allant consulter la Jurisprudence. Quelque peu poussiéreuse on le reconnaît. Et bien oui, Monsieur le maire aurait parfaitement le droit d’exercer sa censure si on trouvait dans les écrits de la Droite – accrochez vous – la divulgation du nom de la maîtresse d’un élu. La révélation de son penchant pour la boisson. Et pire : que tel ou tel fréquenterait assidûment une « Maison … de plaisirs ». Nous on a rien vu de tel dans ce que l’opposition écrit à son habitude et de façon mesurée à Cabestany !!!!!

Alors, c’est sur, les propos de l’opposition sont souvent polémiques mais toujours politiques et respectant les individus. D’ailleurs, Monsieur le Maire, ne reconnaît il pas, en petit comité que Colette Appert fait son boulot. Quelle s’oppose mais de façon constructive. De là à le reconnaître ouvertement dans le Cabes’Infos, c’est autre chose. Qu’on ne lui demande pas. On lui demande juste de respecter la loi.

Quelle mouche avait donc piqué notre édile pour qu’en 2016, il décide un beau matin de censurer la Tribune de l’opposition. A moins qu’il y ait lu ce qui n’y était pas mais qu’il aurait cru y déceler entre les lignes et qui ne devait absolument pas paraître. Au point de se mettre hors la loi en le sachant.  C’est du moins ce que nous disent certains de nos lecteurs. Nous on n’y a rien trouvé de rédhibitoire dans les propos de l’opposition  et on cherche encore. La Majorité Municipale ne pensait peut être pas que l’opposition porterait l’affaire en justice. Parce que lorsque l’opposition décide d’entamer une procédure, elle n’a ni cagnotte, ni tirelire pour se payer un avocat. Alors que la mairie fait appel à un défenseur avec les deniers publics. Et c’est bien là le comble. L’opposition paye son avocat de sa poche et de surcroît l’avocat de son adversaire avec ses impôts.

Depuis qu’elle a décidé de porter l’affaire en justice, l’opposition a commis des Tribunes bien plus polémiques que celle incriminée. Fallait t’il donc en arriver là pour qu’un semblant de démocratie existe à Cabestany ? Et qu’est ce qui pouvait bien justifier que Monsieur le Maire prenne un tel risque en ne pouvant ignorer qu’il aurait tort si l’affaire arrivait devant le Tribunal administratif. Était ce une manœuvre d’intimidation ? A en perdre son latin. Mais Blog-Cabestany ne s’arroge pas le droit de parler au nom de nos élus sauf s’ils nous demandent d’insérer un communiqué dans ses colonnes.

Ce mois ci, en avril 2018, les juges du Tribunal Administratif de Montpellier ont donné raison à notre opposition sur le fond. Et condamné nos adversaires aux dépens.

Mais on ne fera nul triomphalisme !

Le principal n’est il pas que le Cabestanyenc sache que l’opposition s’oppose et joue son rôle avec intelligence. Que le Cabestanyenc est défendu et que ses droits sont respectés par des élus d’opposition qui font le boulot. Rien de plus !

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Tea-time à « Pegasus Bridge », le 6 juin 1944

6 juin 2016
Embleme de la 6th Airborne

Emblème de la 6th Airborne

« Pegasus Bridge » : le pont de Bénouville, entre Caen et les plages du débarquement. Un lieu hautement stratégique pour les alliés et la suite des événements à la seule condition qu’il demeure intact, ce qui est un pari fou et  insensé.  Il doit ce surnom à un commando de la 6th Airborne Division (6° division aéroportée britannique) qui portait le nom et l’emblème ailé (Pégase)  et qui était chargé de s’en emparer sous les ordres du major John Howard dans la nuit du 6 juin 1944. 

Arrivés de façon plutôt brutale,  en planeurs, les commandos anglais mettent le pied sur le sol français parmi les tout premiers combattants alliés,  en ce 6 juin 1944,  à 00 h 20. L’obscurité est totale. Dès l’aube, à peu près à l’heure où débarquent sur la côte, à seulement quelques kilomètres de là,  les 177 français du commando Kieffer (cf. un de nos  anciens articles), de part et d’autre du pont, se déroulent d’âpres combats entre soldats allemands et anglais. Ils dureront toute la matinée.  Les allemands, qui n’arrivent pas à faire exploser les nombreuses charges qu’ils ont installées sur le pont,  essayent de le détruire  en le faisant  bombarder par leur aviation. Une énorme bombe larguée par un Junker 88 touche le pont de plein fouet, …. ricoche sans exploser, rebondit et tombe dans la rivière.  Un signe ?  Le pont sera définitivement pris,  traversé et sécurisé peu avant midi, ce jour là.  Le message codé, inespéré,  envoyé pour confirmer que le pont est pris et surtout intact consiste en ces trois mots qui passeront à la postérité :  « Ham and Jam »  (du jambon à la confiture).

Les français du commando Kieffer, qui ont délivré dans la matinée la petite cité balnéaire normande de Riva Bella, et pris son Casino, siège du Quartier Général allemand,  au prix de très lourdes pertes, font leur jonction avec les anglais ce même 6 juin 1944 dans l’après midi, après avoir traversé – mais dans l’autre sens –  « Pegasus bridge ».

Il y a bien là un petit café, qui deviendra plus tard un lieu de pélerinage  touristiquement célèbre, vite transformé, ce 6 juin,  en infirmerie, et où plusieurs blessés français recevront d’aillleurs des soins prodigués par les britanniques. Les maigres réserves de Calvados ont déjà été utilisées en lieu et place d’alcool médical.

Les Français étaient attendus et ils  sont chaleureusement accueillis par les britanniques….  au son de la cornemuse et …… autour d’une tasse de thé (!).

Tout un symbole !

[Archives 2015] Ce soir, à Cabestany, une assemblée des anciens combattants empreinte d’un fort symbole et d’une grande émotion !

23 octobre 2015

ARCHIVES 2015acpg001

Ce soir, vendredi 23 octobre 2015, à 18 h oo, à Cabestany dans la salle Barboteu, se tenait une assemblée d’anciens combattants empreinte d’un fort symbole et d’une grande émotion.

L’évènement était organisé autour de la passation par notre ami Lucien Garcia du drapeau qu’il avait conquis il y a quelques 70 ans dans les combats meurtriers qui devaient amener à la libération de notre sol. Le drapeau était remis au Général Josz pour son Centre de Mémoire.  

On ne peut que vous inciter à aller sur le site internet de ce Centre de Mémoire, dont le logo apparait ci-dessous avec l’adresse Web. Mieux, on vous recommande d’aller le visiter : il est à Perpignan. 

http://cdm66.fr

Le moment attendu était la remise du drapeau présenté à l’assistance par Lucien Garcia qui avait beaucoup d’émotion et nous aura lu brièvement son histoire, mais vous trouverez tout en bas de cet article un texte dont il est l’auteur. (Toutes nos photos sont cliquables pour les agrandir)

drapeau

Tous les responsables des Associations d’Anciens Combattants étaient présents. Beaucoup de nos aînés s’étaient déplacés pour l’événement. 

les présidents

une autre série de photos

ACPG 23octobre 2015

l’assistance

assistance

vous retrouverez sans doute davantage de détails sur le site local des ACPG :

http://acpgcatm66.canalblog.com/

le texte écrit par Lucien Garcia qui vous raconte l’histoire de ce drapeau (au format word mais vous l’ouvrirez avec openoffice ou autre) :

le-texte-de-lucien-garcia

ou en PDF

le-texte-de-lucien-garcia

et pour finir

l’article de notre Blog que nous consacrions à une assemblée d’anciens combattants avec au mur ce fameux drapeau :

https://blogcabestany.com/2014/06/16/lucien-garcia-notre-concitoyen-et-ami-a-cabestany/

et si quelqu’un pensait que nous devrions ajouter son commentaire pour documenter notre article, qu’il nous l’envoie en se servant de la possibilité de nous écrire en bas de chaque article, et nous nous ferions un plaisir de le mettre en ligne. Merci

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SAMEDI MATIN : le fils de Monsieur Lucien Garcia nous envoie le texte lu par son père hier soir

Le 23 octobre 2015, Cabestany

Mon Général
Mesdames, Messieurs
L’instant présent est rempli d’émotion,… vous vous en doutez. Ce drapeau italien, qui flottait sur l’Ile d’Elbe,… je l’ai gardé 70 ans.
Il a souffert, du temps mais aussi de quelques mites qui y voyaient un garde manger..
C’est un pan de souvenirs que je m’apprête à vous transmettre.
Alors, mon Général,… je vais vous remettre ce drapeau, en mon nom, puisque, c’est moi qui le détiens aujourd’hui,… j’en suis le gardien, mais également, au nom du capitaine AUBLET à l’époque, fait par la suite Général et qui malheureusement est décédé, mais aussi au nom de tous mes frères d’armes, tombés au combat, …sans distinction de race, de religion, de couleur… mais tous unis autour d’une seule idée…Servir la Patrie.
J’espère que ce drapeau étalé au mémorial de Perpignan, permettra aux nouvelles générations de se faire une meilleure idée de l’histoire de la France libre.
Pour terminer mon propos, je souhaite remercier M. Montoya, Président de ACPG-CATM pour avoir organisé cette manifestation de la remise de ce drapeau
Merci à toutes et à tous de votre présence ce soir

signé : Lucien Garcia

[Archives 2015] Au revoir, l’ami Jacques ! …… à Cabestany !

9 juillet 2015

Archives 2015 : la disparition de notre ami Jacques Ogier (Publié le 9 juillet 2015)

notre coeur est en berne, à Cabestany !

notre coeur est aussi en berne, à Cabestany !

On nous dit que l’ami Jacques Ogier, qui habite à quelques rues de nous, Président de la Fraternelle Militaire des P.O.,  aurait rejoint les « grandes plaines ».

Bien triste nouvelle si elle était confirmée. On pense à sa famille, à sa sympathique épouse. On partage notre peine avec eux.

L’ami Jacques, on discutait souvent avec lui. De tout et de rien. On riait ensemble car il avait l’humour facile, mais un humour fin et spirituel qui dénotait une intelligence vive qu’il se gardait toujours de mettre en avant.

 Sauf que l’on ne connaissait pas grand chose de sa vie. Mais là n’était nullement l’essentiel :  ni pour lui, ni pour nous. 

Jacques Ogier Cabestany

Jacques Ogier Cabestany

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Si vous préférez le faire par mail, c’est simple. Vous cliquez sur l’adresse ci-dessous qui est celle de l’administrateur technique du Blog. Il saura traiter votre envoi comme il se doit et le répercuter à qui de droit  :

llorenc.maripos@orange.fr

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Vendredi matin : voilà qui répond à vos questions. C’est dans l’Indép’

indep

[Archives 2015] Le Bataillon Catalan ………. par Blog-Cabestany !

5 mai 2015

8 mai 45

Nous sommes à quelques jours du 70ème anniversaire de la victoire, le 8 mai 1945.

En 2011, sur notre ancien Blog, nous avions publié le texte de l’un d’entre vous, intitulé « Le Bataillon Catalan ». Un article qui nous avait valu environ un millier de connections en quelques heures, ce qui est rare pour notre modeste Blog !

Une fréquentation, certes,  sans commune mesure avec ce jour où nous avions publié, en avant première, l’affiche de campagne de notre candidat :  « LA FRANCE FORTE ». Un fichier envoyé par l’UMP à beaucoup d’autres que nous. Mais un fichier parvenu à 4 heures 30 du matin. Et l’un de nos rédacteurs, insomniaque, avait mis l’image en ligne dans les minutes qui suivaient et Google l’avait référencée dans la foulée. Le lendemain, c’est la planète entière, de Valparaiso à Tokyo, en entrant dans son navigateur ces simples mots,  « La France Forte » qui arrivait – sans doute aussi surprise que nous – sur notre site au point que nos hébergeurs de la silicon valley, qui pensaient à un piratage de masse, avaient failli fermer provisoirement notre site. Promis. Cela n’arrivera pas de nouveau, avant…… 2017 !

Mais du « Bataillon Catalan » nous sommes fiers. Et à l’ouverture de notre nouveau site, en 2014, vous avez été plusieurs – à Caen, à Pau, à Toul ou ailleurs – à nous demander de le remettre en ligne :

https://blogcabestany.com/2014/08/22/le-bataillon-catalan-ou-une-histoire-de-la-france-libre-a-cabestany/

Une internaute qui n’habite pas Cabestany, mais Perpignan, nous a fait le plaisir de nous communiquer des coupures de journaux qui parlent de ce bataillon.

Nous lui avons fait la promesse de lui transmettre vos mails si vous aviez envie de communiquer avec elle.

Elle y a joint la photo d’un membre de sa famille et serait heureuse de savoir si quelqu’un l’a connu.

Les photos – ci-dessous – sur lesquelles vous cliquerez pour les agrandir :

le 1er bataillon du 24ème R.C.I., le 15 février 1945

le 1er bataillon du 24ème R.C.I., le 15 février 1945

1er Bataillon du 24ème RCI 15février 1945 6

L'indép

L’indép

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et la photo que notre internaute nous a demandé de mettre en ligne :

Jacques Kleinmann, engagé volontaire à 19 ans, dans le Bataillon Catalan

Jacques Kleinmann, engagé volontaire à 19 ans, dans le Bataillon Catalan

Chers internautes, à vos plumes. Si vous aviez un problème pour  récupérer les photos ou autre souci vous savez oû nous écrire.

Et à bientôt devant le monument de Cabestany

DANS LA NUIT : un internaute qui a déjà lu avant d’aller se coucher notre article  a repéré la signature de Joël Mettay sur l’un des documents mis en ligne. Un journaliste de l’Indép qui se sera converti à l’édition. L’internaute nous envoie ce lien :  http://www.citizenjazz.com/Joel-Mettay.html

Merci