Archive for the ‘Blog-Cabestany’ Category

[article d’archive] LA SANCH : un photo-reportage du Studio multimedia de Blog-Cabestany datant de 2017 !

18 avril 2025

[archives du 14 septembre 2018] « Pourquoi Macron a t’il autant de mépris, pour ne pas dire de haine, vis à vis des pieds-noirs » écrit Maurice à Blog-Cabestany

14 septembre 2024

L’Édito de Blog-Cabestany le jeudi 13 septembre 2018 à minuit. A une heure où l’on irait bien dormir !

Vous êtes quelques uns ce soir jeudi à nous interpeller. A presque minuit pour certains d’entre vous.  Des pieds noirs semblent ils. Furieux, déboussolés, par certains propos qu’aurait tenu  Macron sur la guerre d’Algérie ou du moins ses tenants et ses aboutissants.

A midi, nous avons écouté le discours du Président sur la pauvreté. Un plan qui vous laisse bien perplexes. On va prendre aux pauvres pour donner à plus pauvres qu’eux, selon ce que vous avez compris. Nous on a rien compris du tout après une heure et demie de bla-bla. 

Mais nous n’avons pas suivi le reste de l’actualité, et donc pas l’affaire sur laquelle nos amis nous écrivent. Et leurs mails en cette soirée nous prennent un peu de court. On n’est même pas certain de comprendre de quoi il retourne. Lorsqu’on a pas connu soi même les événements algériens il y a cinquante ans,  et que l’on est pas historien, prendre position et donner son avis serait simplement de la prétention arrogante.

Mais la position de Blog-Cabestany est limpide : c’est aux historiens de nous dire l’Histoire et pas à ce petit Monsieur Macron d’arranger les choses à sa sauce, se livrer à une bien basse et mesquine récupération politicienne, de bidouiller la vérité, et de réécrire l’Histoire à sa façon pour ses seuls intérêts électoraux en considérant que la politique extérieure est plus importante que ce qui préoccupe la vie au quotidien de nos concitoyens.

Bien sur, et Macron ne s’en cache pas, les pieds noirs auront disparus avant lui. Et une certaine population issue de l’immigration est plus nombreuse que nos amis pieds noirs si on se place en matière de nombre de votants. Et pour lui, le principal n’est il pas de récupérer des électeurs quelle que soit la manière. Sans vergogne.

Cela ressemble bien en effet à du mépris pour une partie de ces Français qui ont souffert et pour lesquels nous avons une affection toute particulière. Après les vieux, voudrait il aussi euthanasier les pieds noirs ?

Est ce bien le moment de raviver les douleurs, les tensions, de jouer les provocateurs. On connaît les positions du Président Macron, dont décidément nous ne sommes pas prêts de reconnaître la légitimité comme chef de TOUS les Français, plus diviseur que rassembleur, surtout lorsqu’il déclare que « la colonisation était un crime contre l’humanité ». Et même si cela avait été, quand certains portent des jugements hasardeux et hâtifs pour des mauvaises raisons d’idéologie, est ce à lui de chercher à opposer les français les uns contre les autres. Faire de la repentance de façon ignoble. Se flageller.

Mais comment ose t’il s’arroger le droit de parler au nom de la France et des Français et d’en insulter d’ailleurs une partie. Qu’il parle pour lui s’il le veut. Mais qu’il ne nous entraine pas dans ses délires furieux.

A vous lire, nous comprenons le mépris, voir la haine qu’on peut éprouver – en retour – pour ce Président et sa mentalité malsaine !  dites vous encore.

Nous assurons la communauté pieds-noirs de toute notre amitié.

Que dire de plus ce soir ? On fera le point lorsqu’on en saura nous même plus sur ce qui vous met tant en colère. Et on demandera plutôt à des historiens de nous expliquer ce que nous sommes prêts à entendre quelle que soit la vérité.  Mais voilà encore ce Président irresponsable en train de créer une nouvelle fracture entre citoyens.

Bon week end

Tags : « Nous assurons la communauté pied-noir de toute notre amitié »

 

[archives du 22 aout 2019] Le « Bataillon Catalan » ou une histoire de la France Libre…. à Cabestany !

22 août 2024

75ème anniversaire de la Libération de la France

Insigne du 24ème R.I.C.

                                   Insigne du 24ème R.I.C.

A la demande de plusieurs de nos internautes, nous avons « ressorti » un article que nous avions déjà mis en ligne, il y a quelques années. Mais plus que jamais d’actualité.

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Richard, Historien avait écrit :

LE RECIT

« Aux lendemains de la libération de notre ville de Perpignan, les 19 et 20 août 1944, il y est formé un bataillon de volontaires, venant de couches sociales et d’horizons les plus divers, anciens militaires, résistants, militants de divers mouvements, mais la plupart viennent à peine d’atteindre l’âge de porter les armes. (et pour certains sans doute pas encore mais personne n’a envie de le vérifier et ils ont tellement d’ardeur)

Tous ces Catalans ne veulent qu’une chose : participer à la victoire finale.

Ils sont envoyés, car on leur dit que cela leur servira en même temps d’entraînement, surveiller la frontière espagnole au dessus de Montlouis. Mais on n’a pas d’armes à leur confier. Et ils courent après les chèvres pour faire de l’exercice. Ils ont l’impression qu’on a pas besoin d’eux ou qu’on ne sait quoi en faire. Certains songent même à rentrer à la maison. Quelques uns le feront.

Tout le monde prédisait la fin de la guerre pour la fin de l’année 1944, mais les nazis défendent leur sol avec acharnement. Début 1945, le bataillon rejoint le théâtre des opérations dans le nord-est de la France, et il y participe activement à la libération de notre territoire sans se retrouver toutefois en première ligne.

En avril 1945, tout change : le bataillon est intégré à une unité de Français Libres qui se bat depuis 1940 et dont la plupart, des soldats de métier, ont l’expérience de durs combats en Syrie, en Libye, en Norvège. Beaucoup ont affronté les troupes d’élite de Rommel dans les sables de Tobrouk.

Il est assigné à cette unité composite, constituée pour l’occasion, la mission de réduire une poche allemande, une des toutes dernières sur le sol français, dans les alpes du sud à la frontière italienne au dessus de Nice. Le terrain est escarpé, encore en partie enneigé, et à plus de 1500 mètres d’altitude d’où ce choix d’intégrer des pyrénéens, auxquels on prête des qualités de montagnards – même s’ils sont Salanquais – au milieu de ces vétérans du désert. Au dire des Catalans, dans ce terrain pentu, même un mulet n’y serait pas monté. Les allemands sont retranchés dans plusieurs fortins ou casemates, avec vivres et munitions, et protégés par leurs murs de béton. Ils ont décidés de ne pas se rendre et de faire payer cher quiconque voudrait les déloger. En face d’eux, pour les Français, il n’y a nul monticule, ou rocher pour se protéger. Ils faut donner l’assaut, à découvert. Il faudra s’y reprendre à plusieurs fois, et principalement de nuit, les affrontements durant presque une semaine.

Les combats seront d’une rare violence, les pertes extrêmement lourdes – plusieurs centaines – dans les deux camps, avant que les français ne finissent par venir à bout des allemands.  Ceux ci, des fanatiques qui quelques jours avant, défendaient une enclave en Italie du Nord et sont particulièrement aguerris, s’accrochent. Ils auront tenu leur dérisoire promesse. Les français auront payés un lourd tribut en attaquant – à découvert et sans armes lourdes – les bastions occupés par les nazis. Bien des Catalans ne reverront jamais Perpignan alors que dans moins d’un mois, les armes se seront tues définitivement, et qu’on dansera sur la place de Catalogne. Fallait il faire perdre à la vie à tant d’hommes pour écourter cette longue guerre de quelques jours ? Mais tout le monde était pressé d’en finir !

Il sera accordé au « Bataillon Catalan des Français Libres » une citation qui leur donnera le droit de porter le brassard à « croix de lorraine », en hommage à leur courage et à leur sacrifice.

Peu après la libération, le « Bataillon Catalan » sera dissous. Certains accepteront la proposition d’intégrer l’armée française, et s’y distingueront sous d’autres cieux. Mais la plupart de ces catalans préférera retourner s’occuper des vignes, et de retrouver une vie normale, en héros anonymes. De grands blessés, lourdement handicapés,  ne reverront leurs terres du Roussillon qu’à la Noël 1945. Une compagnie du « Bataillon Catalan », qui faisait partie  du « 24ème régiment d’Infanterie Coloniale »  sera sélectionnée pour faire partie d’une revue militaire, à Paris, le 18 juin 1945. Les catalans auront l’insigne honneur de défiler devant le Général de Gaulle avec d’autres troupes dont la particularité était de s’être vaillamment comportées

Rares, sont sans doute, ceux du « Bataillon Catalan » a être encore parmi nous, mais avons une pensée pour eux, et pour leurs camarades disparus en avril 45, ou depuis.

 

Blog-Cabestany : Richard, l’auteur de ce texte, nous avait précisé avoir fait un travail de recherche minutieux, en dehors des livres d’histoire classiques, en passant plusieurs semaines dans des Centres d’Archives un peu partout en France mais plus particulièrement auprès du CAPM (Centre des Archives du Personnel Militaire) à Pau. Lors de la première parution de cet article nous avions eu le témoignage d’enfants de ces héros pour nous remercier de les sortir de l’oubli. Si certains veulent nous envoyer d’autres témoignages, nous les en remercions par avance. HONNEUR A NOS AINES !

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[archives ] le 20 août 1944 à Perpignan !

20 août 2024

Des Français libéraient notre sol des envahisseurs.

 » Parce que notre sol nous appartient,

et n’appartient qu’à nous ! « 

le 15 aout 1944, les « Français Libres » débarquent en Provence pour libérer notre sol

15 août 2024

« Parce que notre sol nous appartient, et n’appartient qu’à nous ! »

[archive du 14 aout 2019] Il y a 75 ans, les « Pieds Noirs » débarquent en Provence pour libérer le sol national ! écrivait Georges à Blog-Cabestany.

14 août 2024

Courrier des lecteurs

Un article déjà publié en 2019 mais effacé depuis, et ressorti de nos archives….

Georges, un « Pied-Noir » de nos amis se souvenait du Débarquement de Provence », le 15 aout 1944. Et nous profitions de l’occasion pour dire que nous n’avions pas oublié notre tant regretté ami, Lucien Garcia, à Cabestany. Et qu’il nous manque beaucoup, pour son amitié, sa gentillesse, et il savait si bien raconter les histoires… l’Histoire.

Georges nous écrivait ce jour de 2019  :

« Il était prévu que les débarquements en Normandie et en Provence soient simultanés. Mais on manquait de matériel et les bateaux ou péniches de débarquement utilisés le 6 juin en Normandie seront réacheminés en Afrique du Nord et en Italie pour préparer ce second débarquement qui ne sera prêt qu’à la mi-aout 1944.

Si en Normandie, début juin, les Français étaient très minoritaires, cette fois ci, ils composeront un peu plus de la moitié des effectifs. Métropolitains, Corses, Pieds-Noirs, Antillais, Réunionnais, Calédos, Maghrébins. Les « Pieds-Noirs » sont en très grand nombre, engagés souvent à moins de 18 ans, et certains ont déjà combattu en Libye, en Italie, avant de toucher le sol métropolitain, la plupart pour la toute première fois. Mais il y a également des Sénégalais, Ivoiriens, Malgaches, Vietnamiens et tous ceux qui viennent de ce que l’on appelle encore l’Empire Colonial de la France. Et beaucoup de Syriens qui, en 1944, considèrent la France comme leur seconde patrie et vont donner leur sang pour cette terre qu’ils n’ont jamais visitée. C’est ce rapport avec la Syrie qu’on semble avoir oublié aujourd’hui. Plus tard, dans les années 70, toutes les jeunes filles à Damas sont en mini-jupe et on y parle partout le français. Et ce coin de Syrie que je visite, planté d’arbres fruitiers et de fleurs est le Jardin d’Eden. Dès 1943, la Syrie aura été la plateforme de départ des Français Libres où les peuples Syriens, Libanais, Jordaniens, Égyptiens, quels que soient l’avis de leurs dirigeants,  étaient des amis indéfectibles du peuple de France.

Alors que plusieurs milliers de soldats ont été parachutés dans la nuit, dans l’arrière-pays, et cherchent leur chemin, en ce 15 septembre 1944, à l’aube, sur les côtes Varoises, ils sont près de 10 000 à se ruer sur les plages sous le feu Allemand. Les défenses ne sont pas partout de la même efficacité que ce qu’on a connu en Normandie. Certaines plages sont prises sans coup férir et sans tirer un coup de feu. Sur d’autres, on va se battre au corps à corps.  Les alliés seront 100 000 à débarquer le premier jour, une fois les plages prises, puis près d’un million en quelques semaines. Des Américains, des Canadiens, des Britanniques, des Australiens, mais on ne doit pas oublier la part prise par les Français et plus encore par les « Pieds-Noirs », en ce 15 aout 1944, débarqués avec la première vague ! Les premiers à fouler le sol national !

Ce sont plusieurs de mes propres copains, Oranais, qui se placent parmi les volontaires pour partir à l’escalade du Cap Nègre. Sans doute n’avais je pas leur courage si je suis encore là pour en parler !  Ils grimpent à mains nues, s’accrochent aux rochers, et ils vont escalader les 100 mètres de cette falaise abrupte avec comme objectif de  détruire une batterie allemande que l’on croit se trouver là. Les allemands leur tirent dessus, leur balancent des grenades, mais leur sacrifice n’aura pas été vain.  Cela crée une diversion qui permet à d’autres troupes amies arrivées par derrière de prendre l’ennemi en tenaille. J’irai fleurir la tombe, en Algérie,  de deux de ces copains qui n’auront foulé le sol de la métropole que quelques heures. Les dernières de leur vie. Je le ferai, chaque année, jusqu’en 1962 ….. Morts pour la France !

Ce débarquement permettra de libérer rapidement Marseille, Toulon, avant que les armées remontent vers Lyon. »

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[archive du 18 juin 2020] « KENTOC’H MERVEL EGET EM ZAOTRA » ou le 18 juin 1940 sur l’Ile de Sein

19 juin 2024

courrier des lecteurs – liberté d’expression – Cercle gaulliste de réflexion politique et sociale – 18 juin 2020 –

« kentoc’h mervel eget em zaotra »

Que les puristes nous pardonnent quelque liberté avec la syntaxe de la langue bretonne qui est plutôt parlée qu’écrite. Avec ses variantes entre Morbihan et Finistère Nord.

On vous livre une sentence qu’on entend encore plusieurs fois par jour chez les toujours bretonnants et qui signifie, plus littérairement que littéralement : « plutôt périr que vivre sans honneur ». Une devise, anonyme,  qui vient du fond des âges, reprise par les habitants de l’Ile de Sein qui rejoindront Londres et le Général de Gaulle en juin 1940, sans que l’on sache vraiment combien avaient entendu son appel. Un marin pêcheur, en mer, non loin des côtes anglaises, avait capté le message et à peine revenu dans son île n’avait eu aucun mal à rallier tous les hommes – soutenus par leurs femmes – à  la cause de ce qui s’appellera à partir de ce jour là : « La France Libre ».

Ils étaient presque 150 hommes. Pour moins de mille habitants.  Le plus jeune avouant 16 ans mais n’en ayant pas 14 et il était accompagné de son grand père plus que  septuagénaire. Ils se firent tous bénir par le recteur (prêtre) de la paroisse et ils appareillèrent sur plusieurs chalutiers à la marée montante pour aller mouiller dans un port anglais.  Le Général de Gaulle les passera en revue et serrera la main de chacun.  

Ces hommes s’engageront d’abord dans les Forces Armées Britanniques, puis rejoindront les Forces Française Libres (terrestres) en Afrique du Nord ou les Forces Navales Françaises Libres. Certains dans les rares sous-marins battants pavillon Français et qui avaient eu le panache de fuir la France quand les autres bâtiments de notre Marine Nationale, obéissant à Vichy, finiront plus tard par se saborder dans le déshonneur et la honte alors qu’ils auraient pu, plus de cent fois, prendre la haute mer et se joindre à ceux qui avaient choisi le camp de la Liberté. Ralliant l’Angleterre, l’Afrique du Nord, Saint Pierre et Miquelon, et tant d’autres ports.   On doit – entre autres – à ces sous-mariniers l’amorce d’une opération qui se traduira par  la Libération de la Corse, le premier département de France d’où fuiront les Allemands et une partie des Italiens. Puisque certains Italiens choisiront de passer dans notre camp. (Épopée du sous marin Casabianca). En 1938, par le « Serment de Bastia », les Corses avaient choisi de rester Français quoiqu’il puisse arriver et de ne jamais se soumettre au fascisme de Mussolini ni à aucun éventuel autre.

Quelques uns de ces habitants de l’Ile de Sein débarqueront le 6 juin 1944 sur nos côtes normandes au sein du Commando Kieffer, d’autres passeront par la Sicile. Ces patriotes seront plus de  20%  à ne jamais revoir leur ile natale bretonne, la plupart ayant péri alors qu’ils n’avaient pas encore fêté leur 21ème anniversaire.

Après guerre, l’île de Sein recevra la Croix de la Libération, la Croix de guerre et la Médaille de la Résistance.


Merci à Tri Yann – O Breizh – Ma Bro

Avec le compagnonnage de nos amis du « Cercle Gaulliste de Réflexion Politique et Sociale » et du « Groupe Gaulliste de  Sceaux » 

 

Tags : Cercle Gaulliste de Réflexion Politique et Sociale – Les Gaullistes de Sceaux – La Droite Républicaine à Cabestany – Philip de Kersanec – Croix de la Libération – Ile de Sein –  Blog-Cabestany – blogcabestany.com – Honoré d’Estienne d’Orves – Casabianca – Libération de la Corse – Charles Pasqua – Le serment de Bastia – Liberté – Liberté d’expression – Marie Guilcher – Rouanez ar Péoc’h – Clet Chevert – Sao Breiz evit ar Vro gallek – 18 juin 1940 – charles-de-gaulle.org – Hervé Alot-Matignon – 4 Carlton Gardens – Le « Rubis » – Frégate « l’aventure » –  Bir Hakeim – Monclar –  Erwan Chauchard – Vicomte Auguste Alot de Kersanec Matignon – Vicomte Pierre-Marie Alot de Kersanec-Matignon – Comte Yves Ardrieux de Kersanec – Alicia Jones-Smith – William Vermont – Gwalarne de Kersanec – Emile Muselier – Amiral Philippe Auboyneau – Georges Thierry d’Argenlieu – Philippe Kieffer – Monument aux morts de Paimpol – Fred Scamaroni – Ecole des Mousses – http://www.charles-de-gaulle.org/ – Nicolas, le Prof d’Histoire – Jacques Godfrain – La Vicomté sur Rance – Lanvéoc Poulmic – Diocèse aux armées quartier du Prieuré Dinard – Manoir des Ardrieux – « kentoc’h mervel eget em zaotra – Le Bouvet – Gallipoli – Pierre Lefranc – « A tous les Français » – Résistance – 2ème D.B. – Général Leclerc – Serment de Koufra – Tri Yann – Crozon – Débarquement de Provence – Gouroch – Ordre de la Libération – CFLN – « France Libre » – Bayeux –

 

A tous les Français ! »

18 juin 2024

« Courrier des lecteurs »

 

[Archives 2017] Cabestany, TRISTE ET POUSSIVE ! Mais que cela reste bien entre nous, entre Blog-Cabestany et vous !!!

3 avril 2024

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Était il judicieux pour un grand journal, qu’on lit chaque jour et qu’on aime, de programmer un article : «  Cabestany, ville active et sportive » un jour de 1er avril ?

NOUS,  on n’y a vu rien d’autre que le hasard du calendrier. Et puis la mise en page d’un hebdomadaire est chose ardue et on l’a pratiquée nous mêmes en d’autres lieux,  au siècle dernier. Alors on suppose que celle d’un quotidien l’est tout autant et peut être plus compliquée encore. La critique est aisée mais l’art est difficile, disait ce comédien du 18ème siècle, qui n’avait pas l’heur d’avoir les applaudissement qu’il jugeait mériter. Aussi, on s’abstiendra de toute critique !

Mais cela vous aura permis de croire, ou faire semblant de croire, qu’il s’agissait là d’une poissonnade de 1er avril. Et nous, pour vous faire plaisir, on a fait semblant de croire que vous étiez sérieux. Quoique, sur le nombre, rien de dit que certains d’entre vous n’étaient pas sincères après tout. L’un d’entre vous nous écrit : « est ce parce qu’on mettrait sur la porte d’un restaurant un panneau, ici la cuisine est bonne, que le chef habitué à faire de la tambouille se mettrait, du jour au lendemain, à faire de la gastronomie ?». TOUT EST DIT !

Vous n’êtes pas dupes. Il s’agit là d’un nouveau coup de communication de la Mairie. Juste un de plus. Du vent. Du pipeau. On s’est renseigné : il s’agit là, au départ,  d’une invention de la gauche de la gauche semble t’il, MAIS dites vous, qu’en France, certaines villes qui portent déjà ce panonceau, en matière de stade ou de gymnase, auraient beaucoup, et plus encore,  à envier à Cabestany. Alors ? De la com’, rien que de la com’, on vous dit. C’est l’époque qui veut cela. Chacun compense ses lacunes par de la communication. Demain on rase gratis. Demain, on touche le revenu universel. Demain, on convoque la Constituante. Demain les nouveaux « 577 frères » vont arriver à l’Assemblée Nationale. De la com’ mais souvent ça marche. Et c’est là le pire. Mais cela vous fait aussi bien rigoler. Là est le principal.

Plusieurs d’entre vous auront détourné le panneau « ville active et sportive » et nous aurons fait un photo montage. Comme ce panneau « Ville Triste et Poussive » qu’on a placé en haut de cet article.

Dites vous bien que ce photo-montage de l’un de nos internautes est loin, mais vraiment  loin,  d’être le pire de ce qu’on a reçu. On s’abstiendra toutefois de mettre en ligne les autres, drolatiques ou déplacés, dont certains ne sont pas piqués des hannetons. Ce détournement vous amuse ? Nous on aime, mais ce qu’on aime encore le plus finalement, c’est cette complicité que nous partageons avec nos lecteurs qui nous fournissent souvent les sujets, la matière, les illustrations de nos articles. 

Par contre, tomber dans la provocation ?  Faire le buzz ? Pourquoi faire ? Tel n’est jamais le but recherché !

Mais Cabestany, « ville active et sportive », cela méritait sans doute qu’on s’y arrête et qu’on mette le doigt sur les dérives de la communication. Chers lecteurs, que vous ne preniez pas les vessies pour des lanternes nous rassure. Alors tout va bien dans cette France que certains rêvent d’être « insoumise ». Mais soumise à la bêtise et l’ignorance.

Et surtout,  que cela reste entre nous. Rien qu’entre nous !

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POUR PATRICK !

19 novembre 2022

Patrick Sperring

Il y a deux ans, l’un de nos amis, Conseiller Municipal, Patrick Sperring, disparaissait prématurément. Quelques semaines après un autre de nos amis, Robert Montoya. Et nous ne comptons plus nos ami/es trop tôt disparus. A Cabestany, dans les P.O. ; ou parmi nos consultants plus éloignés de Cabestany.

Si Patrick avait pu pressentir sa fin prochaine, il nous aurait demandé de continuer à nous investir dans la politique d’opposition à une municipalité arriérée, fossilisée de longue date, dans notre ville de Cabestany. Il nous aurait demandé de continuer ce Blog. Il nous aurait incité à toujours aller de l’avant.

Il n’hésitait pas à nous conseiller, nous reprendre, voire nous corriger, à apporter sa touche personnelle que lui conférait une grande connaissance dans nos institutions, dans le fonctionnement d’une commune, son budget, son économie. Toujours au courant du dernier décret d’application, de la dernière loi, de la dernière décision administrative ou politique.

Blog-Cabestany boite un peu, chemine parfois difficilement, mais continue d’avancer. Et depuis quelques jours on reçoit des messages de trois lignes ou trois mots pour nous dire combien Patrick comptait pour beaucoup d’entre vous. Pour nous aussi !

Et en effet, il n’est pas un moment où en lisant vos mails, en découvrant ce que vous nous dites, on ne se demande ce que Patrick en aurait pensé. Ce qu’il en aurait dit. Comment il aurait interprété ce que vous ressentez. Avec une rapidité de raisonnement et un esprit de synthèse qui faisait qu’il n’avait besoin que de quelques secondes pour avoir saisi toute la problématique. Ou comment il se serait contenté d’un sourire énigmatique qui pouvait tout dire mais que nous avions fini par décrypter. Et ses silences pouvaient être assourdissants !

Il voulait connaître l’avis du citoyen, sur tout ce qui avait trait à Cabestany. Il en aurait sans doute discuté avec nous. Il l’aurait traduit dans son action politique, car il était proche des gens. Il les écoutait. Il les aimait. Il voulait aussi tout comprendre. La politique n’était pas une fin en soi car il n’avait pas d’ambition personnelle. Pour lui, c’était seulement le moyen d’être à l ‘écoute de ses concitoyens pour les aider à résoudre leurs problèmes, s’il le pouvait.

Notre force, aujourd’hui, est que nous sommes suivis par de nombreux lecteurs. Qui nous soutiennent. Qui comptent sur l’action politique de Colette Appert pour les représenter et les défendre. Nous avons des idées, des convictions, et nous soutenons sans réserve l’opposition municipale. Mais nous sommes aussi une courroie de transmission entre vous et nos élus. Et que nous soyons ou non d’accord avec vous, nous défendons la Liberté d’Expression….  à partir du moment où « c’est vous qui le dites ! »

La vie est fragile. Notre Blog est aussi fragile que la vie. On a parfois été tentés de baisser les bras. C’est vous et rien que vous, nos fidèles lecteurs, qui nous donnez l’envie de continuer. Et on le fait pour vous tous, pour Colette, pour ses amis qui sont aussi les nôtres. Pour ce que nous croyons être juste. En essayant d’éviter tout radicalisme ou extrémisme.

Pour nous l’être humain doit rester au centre de nos débats, de nos réflexions. Aucune idéologie, aucune doctrine ne vaut si elle n’a pas pour ambition de rendre l’homme plus heureux, d’améliorer sa condition. Et nous détestons ces technocrates qui se croient plus intelligents que nous, qui croient mieux savoir que nous ce qui serait bon pour nous. Quitte à nous l’imposer contre notre gré, par la contrainte ou la force ou en nous mentant, nous trompant, nous trahissant. Nous haïssons ces politiques, à la tête de notre nation, qui pour assouvir leurs bas intérêts politiciens, n’hésiteraient à faire que nous, les citoyens, nous nous battions entre nous.

C’est notre combat et il vaut la peine d’être mené. On le fait pour tous nos amis. On le fait aussi pour Patrick. On le fait pour nos disparus. Comme si Patrick était encore là, à nous regarder au bout de la table avec son œil malicieux en lissant sa moustache. On ne te vois pas, Patrick, mais on sent que tu es quand même là, avec nous. De cela on est certains, sans l’ombre d’un doute !

Le Collectif

https://blogcabestany.com/02-hommage-a-patrick-sperring/

https://traitunioncabestany.wordpress.com/2016/11/17/disparition-brutale-de-patrick-sperring/

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[archives 25 octobre 2016] L’un des nos plus proches amis, Robert Montoya, s’en est allé, ce matin, à Cabestany

25 octobre 2022

robert-montoya-cabestanyRobert Montoya – Cabestany

Lundi 25 octobre 2016

La Droite Républicaine à Cabestany communique :

Nos élus, Colette Appert, Patrick Sperring, Lydie Roger, Philippe Gleizes, nous annoncent la disparition de notre ami Robert Montoya, s’associent à notre peine à tous, et assurent son épouse et sa famille de toute leur affection.

S’y joignent leurs co-listiers, sympathisants, militants, et les amis de Robert.

A l’association Trait-d’union-Cabestany, tout comme chez Blog-Cabestany, c’est également la consternation et un grand choc.

Nous commençons à recevoir des messages à la rédaction de la part de quelques uns de ses amis qui sont déjà au courant, mais la nouvelle semble être pour le moment peu connue.

Nous n’avons pas d’autres informations pour le moment.

Nous ne connaissions pas grand chose de la vie de Robert, qui était notre ami et restera dans nos cœurs.

Si des internautes ont des messages de sympathie, des témoignages à faire passer dans ce Blog, ou à adresser à sa famille, ou à nos élus, nous nous en chargerons bien volontiers.

 

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Pour nous envoyer un message, cliquez sur le lien ci-dessous :

blog.cabestany@gmail.com

[archives du 18 juin 2018] Ce matin, une délégation de Cabestanyencs assistait à l’inauguration d’une stèle dédiée au Général de Gaulle, à Port Leucate. Une stèle dévoilée par le Président Nicolas Sarkozy.

18 juin 2022

Ce matin 18 juin, jour de commémoration, on inaugurait une stèle dédiée au Général de Gaulle, sur le front de mer, face au ponton en bois qui s’avance dans la mer, à Port Leucate.

On avait la bonne surprise d’y retrouver plusieurs de nos amis Cabestanyencs. Venus en force, en covoiturage à plusieurs véhicules, avec des amis de Perpignan, Canet, Saint Cyprien et sans doute d’ailleurs. A leur propre initiative, mais avec l’aide logistique des Républicains 66 qui leur avaient – semble t’il – fourni des badges pour être aux avant-postes. Ils avaient débarqués « à l’aube » et encore étaient ils passés en chemin par le Barcarès pour y prendre un solide casse croute. Une journée qui sentait le R.T.T. mais avec le plaisir de se retrouver ensemble pour la bonne cause.

La commémoration étant prévue à 10 heures du matin,  nos amis espéraient pouvoir ensuite assister à la dépose d’une gerbe à la Piscine Arlette Franco à Canet. Illusoire. La cérémonie à Port Leucate se terminait à plus de midi.

Il y avait foule pour venir à cette commémoration, sans doute un peu moins de 3 000 personnes, certains ayant même préféré dormir sur place de peur de ne pas être bien placés. Mais tout était bien organisé. Et il y avait de nombreuses chaises prévues pour les spectateurs. La tramontane était un peu forte mais elle se calmait en fin de matinée.

Le comité d’accueil pour recevoir le Président Sarkozy se composait de députés, sénateurs, conseillers régionaux, du Préfet de l’Aude, et de nombreux élus.

En arrivant, Nicolas Sarkozy, demandait qu’on lui accorde dix minutes pour serrer des mains. Il serrait la nôtre et discutait longuement avec une petite fille (pas à l’école?) qui était devant nous. Nos amis étaient ravis. Le Président se montrait chaleureux.

S’ensuivaient des discours, un peu longs. A son tour de prendre la parole, le Président Sarkozy, comme à son habitude savait de façon brève et concise, exprimer son plaisir d’être là. On sentait qu’il était sincère à sa mine enjouée. On n’oubliera pas que le Président Sarkozy fut le seul depuis la disparition du Général, à se rendre à Londres un 18 juin, durant son mandat, et il y prononcera un discours qui reste dans nos mémoires.

Un orchestre composé d’une douzaine de musiciens nous jouait une Marseillaise sur un ton symphonique. L’assistance reprenant en choeur. Le Président s’inclinait devant militaires et porte drapeaux. Le Président Sarkozy dévoilait la stèle installée dans la nuit. On laissait là nos amis Cabestanyencs, ravis et enjoués,  qui ne paraissaient pas pressés de rentrer au bercail et avaient prévu de déjeuner ensemble.

Personne ne peut anticiper sur l’avenir du parti des Républicains. La commémoration de Port Leucate démontre que ce parti a encore de nombreux sympathisants. Dans le département des Pyrénées Orientales, le parti est toujours bien structuré, et ses soutiens ont des convictions toujours bien ancrées. Cette commémoration le démontre, s’il en était besoin. Et cette référence à l’histoire nous satisfait.

Pour que la France reste aux Français ! entendait on dans les rangs derrière nous. Alors que l’assistance se dispersait. Un slogan crié très fort à l’improviste qui nous prenait par surprise à un moment où l’on s’y attendait le moins. Lancé par une spectatrice, et repris aussitôt et encore plus fort par des dizaines de bouches à l’unisson qui se l’appropriaient ! Comme un cri de ralliement ?

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le « miroir de l’eau » en front de mer à Port Leucate où est implantée la stèle

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Stéle non découverte

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la stèle découverte (en contre jour)

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les officiels arrivent

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le comité d’accueil en attente de l’arrivée du Président

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Militaires, porte drapeaux

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Le Président prend un bain de foule. Il est acclamé. Il nous serre la main. Plusieurs personnes lui crient « Nicolas revient » : il rit !

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Avec une fin de commémoration surprenante. Derrière nous une spectatrice crie : « Pour que la France reste aux Français ». Ce sont alors des dizaines de bouches qui reprennent en choeur ce slogan.

 

TAGS : Droite Républicaine, Républicains 66, Port Leucate, Colette Appert, Droite Municipale à Cabestany, Nicolas Sarkozy, 18 juin 1940, Cercle Gaulliste de Réflexion Politique et Sociale, Blog-Cabestany

 

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[Archives 2016] A Cabestany, notre amie Joëlle Ogier décorée de l’Ordre du Mérite

30 avril 2022

ARCHIVES 2016Ordre_du_mérite_chez

Joëlle Ogier, Cabestanyenque aimée et respectée de tous, a été décorée de l’Ordre du Mérite par Madame la Préfète lors d’une cérémonie officielle qui s’est déroulée récemment  à Perpignan.

Hier soir, vendredi, à Cabestany, au Centre Culturel, elle avait organisé le « pot de l’amitié ». En l’occurrence un buffet dînatoire alléchant et fort sympathique qui aura ravi tous ses invités. Les convives présents étaient nombreux car elle n’avait pas hésité à inviter des Cabestanyencs en grand nombre, mais il faut reconnaitre qu’elle a tellement de connaissances, et d’amis. De vrais amis. Des amis dont certains avaient amené leurs amis ! Et qui lui auront manifesté leur joie de la voir ainsi récompensée ne tarissant pas d’éloges ou plus simplement de mots gentils jusqu’à l’émouvoir.

Le Général Josz retraçait la carrière exceptionnelle de Joëlle Ogier, infirmière spécialisée, formée à pouvoir intervenir sur tous les théâtres d’opérations, qui aura connu de nombreuses affectations, missions choisies, ou qui aura simplement suivi son époux,  souvent loin de la  métropole, et qui aura valu à la récipiendaire cette décoration méritée et prestigieuse. Il aura également évoqué son profond engagement pour des œuvres caritatives dont certaines plus orientées vers de jeunes enfants souffrant de maladies très graves ou invalidantes. Puis c’était au tour de Jean Michel Serve, Président du Souvenir Français de prononcer un bref discours la remerciant pour son dévouement au sein de cette association. Joëlle remerciait ses amis et invités de lui avoir manifesté hier soir un haute marque d’amitié en se déplaçant.

On rappellera que l’idée de la création de l’ordre national du Mérite date de 1958, officialisée en 1963. Le grand chancelier à l’époque était le Général Catroux. Un ordre voulu par le général de Gaulle, qui après avoir fondé l’ordre de la Libération pendant la seconde guerre mondiale, estimait qu’il manquait dans nos décorations une récompense spécifique qui se distingue de la Légion d’Honneur sans en être pour autant le parent pauvre. Ses critères seraient même encore plus sélectifs et ne récompenseraient que des personnes ayant accompli des actes de grande valeur, de grande bravoure et/ou ayant montré tout au long de leur vie des qualités humaines hors du commun. Une décoration qui ne serait jamais attribuée – en principe – à des chanteurs, comédiens, ou …. diplomates étrangers.

Les anciens combattants étaient présents. Et on aura beaucoup parlé de Jacques, le mari de Joëlle, qu’on aimait tant et qui sera disparu bien trop tôt.

Photo ci-dessous : Joëlle et ses amis

vous pouvez cliquer sur l’image pour l’agrandir

Joëlle et ses amis

                                                                              

 Le site DirectSud.eu nous aura fait l’amitié de reproduire notre article. Merci à eux, merci pour Joëlle. http://www.directsud.eu/