Courrier des lecteurs
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COURRIER DES LECTEURS
Cela fait longtemps que j’ai compris la propension de la justice judiciaire ou administrative à défier parfois le bon sens mais il faudrait ne pas en abuser. Le tribunal administratif (TA) de Paris a pourtant suspendu en urgence, le 5 août, l’expulsion vers le Maroc de Hassan Iquioussen, « prédicateur réputé proche des Frères musulmans ».
Le ministre de l’Intérieur, qu’il faut pour une fois féliciter, avait pris la décision d’éloigner cet imam pour ses propos haineux, antisémites, antirépublicains et complotistes. Indiscutables.
De surcroît fiché S.
Pourtant le TA, tout en reconnaissant, par exemple, « des actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination envers les femmes », ajoutait cette aberration que « cela ne pouvait justifier la mesure d’expulsion sans porter une atteinte grave et manifestement disproportionnée à son droit à mener une vie privée et familiale ».
Le ministre a évidemment relevé appel de cette décision et le Conseil d’Etat aura à la réformer mais on n’est sûr de rien avec la juridiction administrative suprême.
La motivation du TA est étrange parce qu’elle met la dénonciation de l’essentiel en concurrence avec des modalités d’existence qui n’auraient pas dû interdire l’expulsion nécessaire. Le principal est nié au profit d’un accessoire hors sujet en vérité.
En poussant certes loin le raisonnement, on pourrait concevoir que cette argumentation tout emplie de mansuétude serait de nature, au nom d’un Etat de droit dévoyé, à supprimer toute intervention, même la plus légitime, du droit de l’Etat à faire respecter les principes qui fondent une société démocratique, à se faire respecter lui-même.
Ce ne serait pas faire preuve d’une ironie déplacée que de considérer que cette invocation de « la vie privée et familiale » pourrait, développée jusqu’à ses limites extrêmes, battre en brèche l’exécution des peines carcérales qui constituent une brisure nette de ce que le TA porte aux nues et qui est pourtant sans commune mesure avec le débat central : la protection de nos sécurité et tranquillité publiques.
La décision du TA est d’autant plus provocatrice que la procédure d’expulsion avait été validée par le préfet du Nord et de la région des Hauts-de-France puis favorablement accueillie par la commission d’expulsion présidée par un juge judiciaire avant l’arrêté du ministre du 29 juillet pour « menace grave à l’ordre public ».
Processus d’autant plus exemplaire que même la Commission européenne des droits de l’homme dont le réalisme n’est pas le fort avait rejeté le 4 août la demande de suspension présentée par l’imam.
Osons poursuivre une controverse, aussi risquée soit-elle : la justice administrative, en l’occurrence, a joué contre le bon sens, a battu en brèche l’intérêt national et il n’est écrit nulle part qu’il s’agirait d’un devoir, pour l’Etat de droit, de mettre à bas tout ce qui sauvegarde une nation.
Il n’est plus possible d’avoir des interprétations aussi éloignées de ce qu’exigeraient à la fois un droit intelligent et pragmatique et le souci de notre République. Si espérer une telle évolution relève du voeu pieux, il conviendra alors de toucher, sans l’ombre d’une crainte et sans la moindre mauvaise conscience, au mythe de notre Etat de droit révéré à proportion de son impuissance. Je ne crois pas qu’il soit choquant de concevoir pour demain, plutôt que l’Etat de droit désarmé d’aujourd’hui prenant ses afféteries pour de la sagesse, une synthèse qui gardera du droit le socle fondamental et garantira à l’Etat les moyens de son action.
Il y a des refus d’expulsion qui peu ou prou semblent participer d’un suicide collectif.
Philippe Bilger
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https://www.philippebilger.com/blog/2022/08/une-expulsion-ubu-administratif.html
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COURRIER DES LECTEURS
27 JUILLET 2022
Mon titre est tiré d’un proverbe chinois affirmant que « le poisson pourrit toujours par la tête ».
On comprend bien ce que signifie cette assertion. Elle souligne que les dysfonctionnements d’une organisation sont d’abord et toujours imputables aux dirigeants et aux managers. Le sommet est à incriminer, non la base.
Je ne pouvais que penser à ce constat au regard d’une étude de l’IFOP pour le compte du JDD.
Les Français « jugent sévèrement la justice…et jamais ils n’ont été aussi mécontents de son fonctionnement ». 73 % d’entre eux ont cette approche très péjorative, ce qui ne laisse aucune place au doute. Alors qu’en 2017 ils n’étaient que 63% et que Emmanuel Macron a perdu 10 points depuis le mois d’avril 2018 pour sa politique judiciaire : passant de 37% à 27%.
Le régalien est incontestablement le ventre mou du macronisme.
Un phénomène particulier concerne le garde des Sceaux « qui a une cote de popularité très faible : 30 % après deux ans d’exercice ministériel ».
Je sais bien que cette donnée négativement impressionnante n’aura pas le moindre effet sur le président de la République et sur la Première ministre. Ce ne sont tout de même pas les citoyens qui vont décider, pas plus que les magistrats hier pour son étrange reconduction !
Cette évaluation est pourtant intéressante parce qu’elle met en parallèle le parcours d’Eric Dupond-Moretti avec celui de certains de ses prédécesseurs dans la durée de leur mandat respectif.
Ainsi Christiane Taubira calamiteuse ministre – à la fois artiste du verbe mais méprisant les attentes populaires, inerte mais nuisible pourtant – bénéficiait d’un pourcentage de 47 % à la même période.
Michèle Alliot-Marie qui, pour moi, malgré l’apparence qu’elle affichait et laissait croire à un exceptionnel talent régalien, a été, pour plusieurs raisons dont la moindre n’était pas son inféodation totale au président Sarkozy, la pire garde des Sceaux de son quinquennat. Pourtant elle jouissait d’un pourcentage de 63 %.
Enfin Rachida Dati qui n’a pas manqué de courage politique et a fait voter des peines planchers dont le manque aujourd’hui se fait cruellement et socialement sentir, était créditée, après deux ans d’exercice, de 51 %.
Cette comparaison entre les 30 % de l’actuel ministre et la relative satisfaction inspirée par les autres signifie clairement, à mon sens, que le choix d’EDM est désavoué par une forte majorité tandis que ses prédécesseurs ne sont pas discutés en tant que tels mais en raison de la plus ou moins grande efficacité de leur politique.
Une preuve supplémentaire de la mise en cause de Dupond-Moretti en sa qualité de ministre est « qu’il peine à imprégner l’opinion publique à ce titre », un Français sur quatre déclarant ne pas le connaître suffisamment. Probablement plus identifié comme bretteur politique que comme occupant de la place Vendôme ?
Cette distinction m’autorise, malgré certains avis critiques, à ne pas tenir pour rien un honneur totalement inadapté fait à un avocat ayant détesté la magistrature, qui lui renvoie cette hostilité depuis sa nomination et son renouvellement d’autant plus qu’il est humiliant pour les procureurs et les procureurs généraux d’être soumis à un ministre mis en examen dont certaines de ses affaires d’avocat ont dû être confiées à la Première ministre pour éviter encore de possibles conflits d’intérêt.
Malgré un nouveau directeur de cabinet, Jean-Denis Combrexelle, qui par sa compétence et sa capacité de dialogue redore le blason du ministre – dommage qu’il ne puisse pas l’assister lors des réponses aux questions à l’Assemblée nationale ! -, les Etats généraux de la justice ne pourront pas favoriser la renaissance d’une institution en même temps que d’un service public.
L’une et l’autre, pourtant, sans une exemplarité et une efficacité à organiser d’en haut, seront stigmatisés sans cesse par des études déprimantes et des citoyens désespérés.
Ce n’est pas en bas que les problèmes se posent, pas dans la quotidienneté judiciaire et pénitentiaire que réside la solution mais dans le pouvoir, dans la tête, dans ceux qui pourraient et devraient, dans la volonté et l’action des ministres.
Encore faudrait-il que l’une et l’autre ne soient pas stérilisées prioritairement par les haines idéologiques à sens unique d’un garde des Sceaux séduit par la Nupes et s’en étant vanté!
COURRIER DES LECTEURS
Nota : selon nos accords nous ne surcommenterons pas l’article de l’auteur qui se suffit à lui même !
23 juillet 2022
Les cocoricos de nos ministres régaliens sont de plus en plus contredits par une réalité dont la brutalité ne cesse de s’amplifier.
La délinquance et la criminalité ordinaires sont déjà insupportables et ce n’est pas un « sentiment d’insécurité » qu’éprouvent les victimes nombreuses mais un désespoir aggravé par la relative impuissance des forces chargées de les combattre.
Il suffit pour en avoir un tableau hebdomadaire (et il n’est pas exhaustif) de se reporter du 11 au 17 juillet avec une recension de Valeurs actuelles mentionnant notamment une quinzaine de coups de couteau, coups de marteau, coups de hache, une femme poignardée par un clandestin…
Un basculement dramatique s’est produit dans notre société quand la police, de plus en plus souvent, au lieu de pouvoir opérer sa mission de contrôle et d’interpellation, est devenue elle-même une cible. La malfaisance spécifique, les guet-apens, les violences à son encontre font qu’elle ne peut plus nous protéger mais doit être protégée. Un comble.
Dans une commune près de Dijon, un policier est violemment « tabassé » parce qu’il tente d’interpeller un voleur de scooter armé.
Dans un quartier de Lyon à la Guillotière, trois policiers en civil dont une femme, sont agressés et lynchés à coups de barres de fer et avec du gaz lacrymogène, par une cinquantaine de voyous qui les empêchent d’appréhender un voleur à l’arraché. L’un des agresseurs est interpellé mais réussit à prendre la fuite (Le Parisien).
C’est tous les jours comme cela. Il paraît que ceux qui s’émeuvent exagèrent ou appartiendraient au RN et donc seraient forcément inaudibles et de mauvaise foi.
On a un ministre de l’Intérieur qui tweete beaucoup après. C’est le signe de l’échec. Un Eric Ciotti a le droit de tweeter : il n’est pas ministre. Gérald Darmanin, lui, quand il termine son tweet par « s’en prendre à un policier c’est s’en prendre à la République » a un propos à peu près équivalent à zéro et magnifie son inaction.
Il n’est plus à cela près. Il a déclaré qu’il allait s’occuper « personnellement » des JO. Pas de quoi rassurer : il n’était tout de même pas à mille lieues du Stade de France et du préfet Lallement lors de ce fiasco dont il ressort virginal grâce au président de la République !
Eric Dupond-Moretti, certes non directement concerné par ces soucis d’ordre et de tranquillité publics, ne rassure pas davantage sur la Justice quand il fait des réponses méprisantes aux questions qui lui sont posées.
J’ai le droit de suggérer des pistes dont la plus importante est inconcevable.
Il faudra un jour instaurer de vraies peines planchers. Je devine trop ce que vont devenir les procédures de Lyon et de Dijon si on réussit à appréhender des auteurs alors que le caractère collectif des violences rend la preuve individuelle quasiment impossible. Elles s’enliseront dans des délais trop longs et l’indignation initiale finira en en indulgence judiciaire.
Surtout il conviendrait non pas de sortir de l’état de droit ressassé tel un mantra mais de l’adapter. C’est une incantation à défaut d’être une protection, une solution. Il n’est plus possible, face à des transgressions éclatantes, irrécusables, de laisser le temps noyer les vérités et des culpabilités immédiatement imputables. On ne devrait plus admettre que la bureaucratie s’oppose à la Justice. Il y a une multitude d’affaires qui justifieraient des allègements et des urgences et satisferaient l’attente citoyenne qui veut que justice soit rendue certes mais vite !
J’ai évoqué l’autosatisfaction du pouvoir. Elle est normale. Quand on échoue il est urgent de se gratifier : c’est le seul baume.
Que la France ait mal ne troublera pas un pouvoir sûr de son fait.
On aura compris que mon titre renvoie à une célèbre chanson de mon enfance où, annonçant à « madame la marquise » une série de catastrophes, on lui certifiait pour la rassurer que « tout allait très bien ».
Faisons-leur plaisir : tout va très bien, messieurs les ministres…
Philippe Bilger
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le lien direct vers le blog « Justice au Singulier » de l’auteur : juste un clic
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COURRIER DES LECTEURS
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COURRIER DES LECTEURS
Alicia dit : « comme vous êtes nombreux à nous écrire aujourd’hui 14 juillet. Et si vous baissiez le chauffage ! bises à tous »
courrier des lecteurs
COURRIER DES LECTEURS
L’article en question que nous sommes autorisés par l’auteur à reprendre sous condition de ne pas surcommenter un écrit qui se suffit à lui même pour notre compréhension.
07 juillet 2022
On peut dire que cela a commencé après le second tour des élections législatives. Le sentiment majoritaire dans le pays que malgré la majorité relative de Renaissance rien n’avait vraiment changé en politique, pour le gouvernement comme pour la pratique présidentielle, et que l’éloge du compromis n’était que l’obligation de faire, contre mauvaise fortune, bon coeur apparent. Les idées succédanés des chagrins, avait écrit Marcel Proust.
Mais, en considérant ce ce qui se passe à l’Assemblée nationale, ce haut lieu de la vie démocratique, quel terrifiant constat on est conduit à faire. Un mélange de grossièreté et de puérilité.
Le refus de serrer la main de tel ou tel député RN quand on est un jeune homme non éduqué peut apparaître comme une peccadille.
La marche faussement décontractée et vraiment ridicule de quelques ministres précédés par la Première ministre qui songe évidemment à autre chose avant son intervention capitale à 15 heures ne relève pas le niveau.
Mais la honte est absolue devant l’attitude collective de LFI lors de son discours de politique générale. Je sais que le chahut politique n’est pas d’aujourd’hui mais il a atteint le 6 juillet un comble d’indécence et de vulgarité. Sans le moindre esprit ni talent. Le savoir-vivre et l’élégance d’écouter sont jetés aux chiens.
Je ne suis pas persuadé qu’un homme aurait eu droit au même traitement et que, si Jean-Luc Mélenchon avait été député et de fait responsable de son groupe, les choses auraient tourné de la même manière, avec une telle indélicatesse républicaine. Je n’ose imaginer les réactions médiatiques si le RN s’était comporté avec cette même attitude : il aurait été voué aux gémonies. Mais, pour LFI, on prend acte et on ne condamne pas.
Les applaudissements systématiques de Renaissance pouvaient agacer mais ne justifiaient en rien ce vacarme constant et si peu digne.
Quand la Première ministre rend hommage si légitimement à la police et que tous les députés, sauf ceux de la Nupes, se lèvent pour exprimer leur assentiment et applaudir, il y a là une traduction indiscutable de la très médiocre tonalité républicaine de ces sectaires qui n’ont même pas de courage : Olivier Faure est resté assis alors qu’il avait dénoncé le « la police tue » de Jean-Luc Mélenchon.
Pourtant, par souci d’équité et respect de la nuance, je considère qu’il n’est pas nécessaire d’intenter de faux procès à LFI quand tant de justifiés doivent l’être. Quand la présidente du groupe, Mathilde Panot, à l’égard de laquelle je n’ai pas la moindre dilection politique, parle de « rescapé » pour Elisabeth Borne, au regard du contexte on comprend évidemment qu’elle n’offense pas un passé tragique mais qu’elle fait référence seulement à une situation politique. Le vocabulaire le plus neutre, le plus ordinaire, n’est pas encore interdit dans notre monde à cause de l’Histoire, du moins je l’espère !
Il serait malhonnête, au prétexte de ces outrances trop fréquentes, de passer sous silence une exacerbation soft, des mots sans pensée ayant clairement dégradé un climat qui n’avait pas besoin de ces adjuvants délétères pour sombrer. Le président de la République n’est pas innocent quand il ostracise deux partis qui ne seraient pas de gouvernement à l’Assemblée nationale mais qui ne représenteraient à eux deux que la bagatelle de 15 millions de Français !
L’argumentation vaut aussi pour Pap Ndiaye, voulant tous les compromis sauf avec le RN, et pour Gérald Darmanin tellement désireux de faire oublier ses migrations partisanes qu’il en fait trop ! Quelle aberration à la fois méprisante et inappropriée que cette distinction entre adversaires et ennemis (LFI et RN). Alors que par principe les députés sont tous égaux en dignité à l’AN. Je sais bien qu’à leur manière moins souple, ces ministres ne font qu’emboîter le pas au président mais cela ne les exonère pas de leur choquante inconditionnalité.
Je regrette d’ailleurs à ce sujet que la Première ministre n’ait pas eu le courage, ou la sagesse, d’insérer dans son propos une double référence qui a manqué pour les entretiens qu’elle a eus : à Marine Le Pen et à Mathilde Panot. Comme un manque d’élégance de la part d’une personnalité qui a supporté pourtant avec beaucoup de classe, avec une présidente de l’AN en formation, le lamentable et impoli brouhaha de l’extrême gauche…
On n’a jamais connu un tel début de quinquennat. Avec le paradoxe que pour l’instant la chienlit n’est pas dans le pays – je n’approuve pas pour autant le recours à la grève la plus sadique possible – mais dans le monde politique largement entendu.
Quand la France attend qu’on relève les défis qui la concernent et les maux multiples dont elle souffre.
signé : Philippe Bilger
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COURRIER DES LECTEURS
Fabienne nous écrit : l’homme providentiel il est où ? Surement pas à l’Elysée. Et inutile d’espérer qu’il sorte des urnes demain. Pauvre de nous ! Solidarité avec les Ukrainiens !
Blog-Cabestany : Merci Fabienne !
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6 juin 2022
Perpignan. le 29 mai 2022
Madame, Monsieur, Chers amis,
Les 12 et 19 juin prochains auront lieu les élections législatives. Elles sont cruciales pour notre avenir.
Il s’agit d’abord de choisir une personnalité pour notre territoire. Notre circonscription a de nombreux atouts. Elle doit être défendue par une députée qui, comme elle, a du caractère. Nous n’accepterons plus d’être les oubliés de nos gouvernants. Nous nous battrons sans relâche pour que nos demandes soient entendues. Nous ne céderons à aucune pression politique lorsqu’il s’agira d’imposer nos préoccupations
Nous serons libres !
Cela impose de choisir une députée qui est attachée à notre territoire et qui y est investie. Nous souffrons trop de politiques qui ne sont attirés que par les palais et médias parisiens. Je suis née dans notre circonscription. J’y vis, j’y travaille, j’y élève mes enfants. En tant qu’élue locale, je connais les attentes des habitants.
Il s’agit ensuite de choisir des valeurs. Depuis l’âge de 16 ans, je suis investie au sein du parti de la droite républicaine. C’est une immense fierté. J’ai fondé mon engagement sur la fidélité à mes convictions et ma famille politique. Gilles Guillaume, Adjoint au Maire de Bompas, qui me fait l’immense honneur de m’ accompagner dans ces élections en tant que suppléant, partage cette fidélité à la droite républicaine. Notre formation politique va se refonder. Elle n’aura plus à subir 1es ambitions de ceux qui se vendent pour un poste ou une fonction. Elle se reconstruira autour de ceux qui ont des convictions et du courage.
Nous avons des convictions et du courage !
Il s’agit enfin de choisir d’agir. A chaque élection, nous constatons que le vote en faveur de l’extrême droite ne sert qu’aux intérêts de la macronie. Or, les députés de la majorité présidentielle de notre territoire n’ont permis aucune avancée. Nous ne pouvons plus accepter ce duel inutile. Nous devons nous mobiliser pour porter la droite républicaine à l’Assemblée Nationale.
Nous porterons la droite indépendante à l’Assemblée Nationale !
Je sais pouvoir compter sur vous. Vous pouvez compter sur moi. Je serai votre députée du caractère et des valeurs. Je serai votre députée de la droite libre et indépendante.
Christine Gavalda-Moulenat
1ère circonscription : Christine Gavalda-Moulenat – Suppléant : Gilles Guillaume
2ème circonscription : David Bret – Suppléante : Laurence de Besombles-Singla
3ème circonscription : Laurence Martin – Suppléant : Yves Guizard
4ème circonscription : Bruno Galan – Suppléante : France Beltrami
Tags : Législatives 2022 – Département 66 – Droite Indépendante et Républicaine
Réponse souhaitée : 06 08 10 65 34 ou = christinegavaldamoulenat@gmail.com
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Document de campagne : nous avons fait en sorte que vous puissiez l’agrandir juste en cliquant ci-dessous sur le document mis en ligne ! –
le document est téléchargeable, imprimable, archivable en PDF:
COURRIER DES LECTEURS – C’EST VOUS QUI LE DITES ! – LIBERTÉ D’EXPRESSION
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« Amélie », salariée à l’Hôpital de Perpignan, écrit :
» La gestion de la Santé en France par la Macronie et par son Président incapables sont une véritable honte. Les malades sont en danger de mort par la cause de responsables qui n’ont aucun connaissance médicale mais se comportent comme de vulgaires épiciers. Plus les besoins augmentent et plus on ferme des lits. Cet hiver à Perpignan on a accueilli des malades sous des tentes. ET RIEN NE CHANGE. ET LE GOUVERNEMENT S’EN FOUT. ET LE PRÉSIDENT REGARDE SANS RIEN FAIRE. MAIS POUR DEMANDEZ QU’ON VOTE POUR EUX ILS ONT AUCUNE DIGNITÉ. Je n’ai jamais fait grève mais là je n’en peux plus. Je n’ai jamais fait de politique mais là dimanche je sanctionnerais macron, ses députés qui ont manqué à leur devoir et nous ont trompé. Il faut dégager tous ces misérables…. »
Perpignan. le 29 mai 2022
Madame, Monsieur, Chers amis,
Les 12 et 19 juin prochains auront lieu les élections législatives. Elles sont cruciales pour notre avenir.
Il s’agit d’abord de choisir une personnalité pour notre territoire. Notre circonscription a de nombreux atouts. Elle doit être défendue par une députée qui, comme elle, a du caractère. Nous n’accepterons plus d’être les oubliés de nos gouvernants. Nous nous battrons sans relâche pour que nos demandes soient entendues. Nous ne céderons à aucune pression politique lorsqu’il s’agira d’imposer nos préoccupations
Nous serons libres !
Cela impose de choisir une députée qui est attachée à notre territoire et qui y est investie. Nous souffrons trop de politiques qui ne sont attirés que par les palais et médias parisiens. Je suis née dans notre circonscription. J’y vis, j’y travaille, j’y élève mes enfants. En tant qu’élue locale, je connais les attentes des habitants.
Il s’agit ensuite de choisir des valeurs. Depuis l’âge de 16 ans, je suis investie au sein du parti de la droite républicaine. C’est une immense fierté. J’ai fondé mon engagement sur la fidélité à mes convictions et ma famille politique. Gilles Guillaume, Adjoint au Maire de Bompas, qui me fait l’immense honneur de m’ accompagner dans ces élections en tant que suppléant, partage cette fidélité à la droite républicaine. Notre formation politique va se refonder. Elle n’aura plus à subir 1es ambitions de ceux qui se vendent pour un poste ou une fonction. Elle se reconstruira autour de ceux qui ont des convictions et du courage.
Nous avons des convictions et du courage !
Il s’agit enfin de choisir d’agir. A chaque élection, nous constatons que le vote en faveur de l’extrême droite ne sert qu’aux intérêts de la macronie. Or, les députés de la majorité présidentielle de notre territoire n’ont permis aucune avancée. Nous ne pouvons plus accepter ce duel inutile. Nous devons nous mobiliser pour porter la droite républicaine à l’Assemblée Nationale.
Nous porterons la droite indépendante à l’Assemblée Nationale !
Je sais pouvoir compter sur vous. Vous pouvez compter sur moi. Je serai votre députée du caractère et des valeurs. Je serai votre députée de la droite libre et indépendante.
Christine Gavalda-Moulenat
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Information : Le texte ci-dessus est la reproduction du document ci-dessous qui, pour des raisons liées aux spécificités techniques de notre Blog, ne serait peut être pas suffisamment lisible pour tous nos lecteurs. Qui pourront le télécharger en PDF via le lien en bas de cet article.
COURRIER DES LECTEURS
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et son suppléant Gilles Guillaume
vous convient à une grande réunion de la 1ere Circonscription
à partir de 19 h 00
autour d’un Apéritif Catalan
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RÉPONSE SOUHAITÉE AVANT LE 8 JUIN AU 06 08 10 65 34
ou en envoyant un mail à l’adresse suivante :
christinegavaldamoulenat@gmail.com
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LA DROITE RÉPUBLICAINE – Élections Législatives des 12 et 19 juin 2022
1ere circonscription des Pyrénées Orientales
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TAGS : Christine Gavalda Moulenat – Législatives – 12 et 19 juin 2022 – Parc de Clairfont Toulouges – DROITE RÉPUBLICAINE – Blog-Cabestany – 1ere circonscription – Christiane Gavalda-Moulenat, Gilles Guillaume, 12 et 19 juin 2022, Élections Législatives de Juin 2022, Pyrénées Orientales, Blog-Cabestany, Droite Républicaine, Parti « Les Républicains », Perpignan, Bompas, Cabestany, Canohès, Pollestres, Toulouges, France, Département 66, 1ere circonscription, BING, Google, WordPress, Cercle Gaulliste de Réflexion Politique et Sociale Paris Place Vauban 7ème, Alicia rédactrice de Blog-Cabestany, Gersende politologue, Électron Libre, Internet, Blogosphère, Médias, Facebook, Twitter, Instagram, WhatsApp, https://wordpress.com/fr/free/,
COURRIER DES LECTEURS
Alicia écrit : « dire que ce clip de Shakira est dans mes gouts musicaux serait beaucoup dire. Mais pour Jeannette je lui mettrais même du rap si elle me le demandait ! Merci encore Jeannette !!! Bisous
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une vidéo qui remonte à deux années en arrière
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Photo non datéeAvec Christian Jacob
Christine Gavalda-Moulenat a été élue Présidente de la Fédération du Parti « Les Républicains » pour les Pyrénées Orientales, par ses instances
TAGS : Occitanie, Pyrénées Orientales, Perpignan, Cabestany, 1ere circonscription, élections législatives juin 2022, Christiane Gavalda-Moulenat, Droite Républicaine, Alicia de Blog-Cabestany, Gersende politologue, Électron Libre, Blog-Cabestany, Les Républicains, Christian Jacob, Élections Internes du Parti les Républicains
COURRIER DES LECTEURS
Ce qui s’est passé dans la soirée du 28 mai au Stade de France et surtout dans ses abords, à l’occasion du match Real Madrid contre Liverpool, n’est pas loin d’une honte absolue même si une triste réalité quasiment quotidienne, à Paris ou ailleurs, nous conduit à relativiser ce constat extrême.
Offensant la fierté des Français comme elle a dégradé l’image de la France en Europe.
Étrangement Emmanuel Macron se tait et ne tweete même pas contrairement à son habitude, comme s’il n’y avait que la belle victoire de La Rochelle qui méritait une réaction de sa part !
Dans un excellent édito, ce 30 mai, Pascal Praud (Heure des pros 1) a dénoncé une « pauvre France » dans un mélange d’indignation et de dérision. D’une certaine manière il admettait que la France constituait encore une identité que sa faiblesse et ses errements mettaient à mal.
Pour ma part je me demande – d’où l’interrogation de mon titre – si la France telle que nous la voulons et la rêvons existe toujours. Si à force de contredire ce qu’on attend et qu’on espère d’elle, elle n’a pas disparu dans une sorte de brouillard qui laisse le citoyen au mieux stupéfait, au pire catastrophé.
Il n’y a pas besoin d’être le général de Gaulle pour que nous ayons le droit, chacun de nous, d’avoir notre idée de la France.
Je n’ai jamais pu m’empêcher de l’imaginer libre, responsable, courageuse, conciliant l’autorité nécessaire avec le souci prioritaire de la majorité des honnêtes gens, orgueilleuse, consciente de ses devoirs envers tous ses concitoyens, jamais en retard d’une protection, humaniste mais sans naïveté.
Pour le désastre du 29 mai, on pourrait multiplier « défaillances en chaîne » (Le Monde) qui, toutes ensemble, ont permis cet opprobre national et abîmé la réputation de notre nation au regard de l’organisation impeccable qu’on attend d’elle dans le futur, pour le rugby comme pour les Jeux olympiques.
Le président de la République, Saint-Pétersbourg ayant été ostracisé, avait fait peser son influence pour que la France accueille cette finale de la Coupe d’Europe dans un délai très bref de trois mois, alors qu’en général il faut au moins un an, voire davantage, pour préparer une telle manifestation. Il est clair que personne n’a été à la hauteur et, bien évidemment, que personne ne sera sanctionné.
Une commission d’enquête parlementaire sera sans doute mise en place, elle prendra du temps, elle dégagera des responsabilités mais je fais le pari que tout s’arrêtera là. Comme d’habitude. Parce que les commissions ne sont pas instituées pour formuler des mises en cause mais pour faire oublier que dans l’immédiateté, aucune démission n’aura été demandée, préfet de police en place, ministres contents d’eux comme s’ils n’étaient concernés par rien, faux billets ou fraudeurs, tout a été perpétré en Angleterre, les coupables sont là-bas… La France est sauve, chez nous l’incurie est patriotique et l’impuissance nationale. Les voyous qui sont venus en razzia, eux, étaient bien de chez nous, ils ont détroussé, volé, agressé les supporteurs anglais mais il paraît que le ministre Darmanin a son plan : on ne les verra plus lors de la coupe du monde du rugby !
Je ne suis pas de ceux qui crient « immigration » comme la cause de tous nos maux, comme chez Molière on invoquait le « poumon ». Tout ce qui a été commis dans la soirée du 29 mai n’a été que le paroxysme, la lamentable synthèse de ce qu’on peut constater ailleurs, par exemple à Saint-Etienne le 30 mai. Rien ne m’étonne plus des fiascos français puisque chaque jour on les subit. L’insécurité augmente de manière effrayante sur tout le territoire, pas seulement à Paris, mais pourquoi s’en émouvoir puisqu’il serait indécent de réclamer le départ de tous ceux qui ont participé au processus de cette honte, de cette soirée prévue pour être festive et devenue le symbole d’un pays qui ne se respecte plus.
Pourquoi ce pouvoir pousserait-il le masochisme jusqu’à s’accabler lui-même puisqu’en toute logique, il devrait tirer les conséquences de son amateurisme, de son impuissance, de cette manie qu’il a de faire porter sur l’étranger, sur les opposants, sur les faibles et les modestes la charge de ses errements ? Faute d’avoir le courage de s’incriminer, il se rengorge.
France, où es-tu ? Cette question n’est pas vaine. Je ne peux pas croire que la France se trouve mêlée à ce délitement, à cette médiocrité. Quand jour après jour le pire ici ou là surgit, qu’il multiplie ses poisons, qu’il blesse et tue, qu’il fait honte aux Français, qu’on est moqué par d’autres pays, la France, ce miracle qui a tenu, a résisté et a brillé, ne peut qu’être absente.
Ne m’appelez plus France pour l’instant.
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« La Droite Indépendante, Républicaine et Populaire est à la veille de trouver un nouveau souffle si nous le voulons » écrit Gersende pour le Cercle Gaulliste de Réflexion Politique et Sociale
20 juin 2022L’Edito de Gersende, le 20 juin 2022
« La Droite Indépendante, Républicaine et Populaire est à la veille de trouver un nouveau souffle si nous le voulons » écrit Gersende pour le Cercle Gaulliste de Réflexion Politique et Sociale
Gersende, politologue à Paris, ex Sciences-Po, Administratrice Déléguée du Cercle Gaulliste de Réflexion Politique et sociale écrit :
Gersende
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