COURRIER DES LECTEURS
Merci Josette !
COURRIER DES LECTEURS
Blog-Cabestany a passé, depuis sa création, divers accords – globaux ou restreints – avec de nombreux journalistes, éditorialistes, blogueurs, ou organes de Presse écrite, numérique, ou télévisuelle. Dont Marianne. Même si ces accords datent un peu. Mais dans une pure éthique journalistique, nous ne publierons ci-dessous qu’une partie du premier paragraphe d’un éditorial numérique de Natacha Polony. Cette semaine, dans l’hebdomadaire dont elle est la rédactrice en chef, vous pourrez en lire et en apprendre bien davantage. A condition d’acheter Marianne. Il faut soutenir la Presse qui est menacée – comme jamais – par des censeurs en tous genres. Il en va de notre Liberté d’Expression dont on a pas le souvenir qu’elle fut autant en danger ces dernières décennies comme elle l’est aujourd’hui par des politiques bornés ou arrogants qui refusent de reconnaitre leurs erreurs, leurs tromperies à notre égard, ou leurs échecs !
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Quoi ? la France, celle des ingénieurs et des médaillés Fields, celle du plan Messmer et de Framatome, pourrait manquer d’électricité en cas de petit coup de froid au point de fermer des écoles et de couper le téléphone et le chauffage à ses citoyens, et il faudrait, surtout, éviter tout droit d’inventaire ?
Ces politiques qui n’ont à la bouche que l’expression « j’assume », ces hauts fonctionnaires convaincus d’être habilités à faire le bonheur des peuples malgré eux, ces éditorialistes empressés à accuser de « déclinisme » ou, pis, de « souverainisme », quiconque osait alerter sur l’abandon de toute ambition industrielle et sur la destruction des grands services publics, pas un ne serait responsable ?
Pas un ne prononcerait même un petit mea culpa ? « Arrêtons de regarder le passé, maintenant il faut se tourner vers l’avenir. » Comme c’est confortable !
extrait d’un éditorial numérique réservé à ses abonnés.
Trop facile: par démagogie ou par lâcheté, prendre des décisions ineptes aux conséquences absolument désastreuses pour le pays, puis s’en laver les mains. Ils arrivent fanfaronnant, pavoisant comme des paons, déterminés à marquer leur trace dans l’histoire: on va voir ce qu’on va voir. Ils n’ont absolument rien à faire de ce que pensent les sans dents qui les ont élus et qu’ils se font un plaisir maléfique d’humilier, de maltraiter et de ridiculiser avec un rare sadisme dominateur. C’est le cas par exemple pour l’affaiblissement de la filière nucléaire française, ou sur la politique migratoire ou encore sur la hausse vertigineuse de l’endettement de la France ou encore l’aggravation de la catastrophe scolaire issue directement de la dernière réforme du lycée et du bac. Des erreurs peuvent être commises en politique comme ailleurs quand on ne dispose pas de tous les éléments de réflexion. En revanche, quand on est prévenu, qu’on a tous les éléments en mains et qu’on prend une décision en sachant pertinemment la catastrophe à laquelle on expose les citoyens (ex fermeture de Fessenheim), l’impunité des dirigeants politiques est une aberration. Dans tous les secteurs de la vie sociale (médecin, chef d’entreprise, administration) les conséquences d’une faute extrêmement lourde se payent d’une manière ou d’une autre. Pourquoi les décideurs suprêmes échappent-ils à une logique de responsabilité? Il faudrait proposer la création d’un tribunal dont les juges seraient élus au suffrage universel, remplissant certaines garanties, par exemple une expérience professionnelle d’au moins dix ans réussie et de niveau intellectuel (culture générale). Il serait appelé à juger les responsables politiques sur leur bilan concret avec la possibilité, en cas de choix manifestement désastreux en toute connaissance des risques encourus, dont les conséquences seraient formellement établies, de prononcer des peines de déchéance civique et de confiscation de leurs biens. Et cela évidemment en dehors de toute immunité.
COURRIER DES LECTEURS
Mon titre renvoie aux banalités qu’on m’inflige quand je mets en cause, sur divers plans, ce pouvoir et qu’on m’objecte qu’avant ce n’était pas mieux.
Pourtant il me semble que le macronisme est pire et en plus il est arrogant, ce qui renforce la détestation de son incompétence ou de son impuissance.
Si on a droit à un peu de dérision, quand le président de la République confie au ministre de l’Intérieur la charge de représenter la France à l’ouverture de la Coupe du monde au Qatar, on est sûr pour une fois que sa parole sera suivie d’effet et que Gérald Darmanin accomplira correctement sa mission. Cela n’a pas été si fréquent qu’on ait eu cette double satisfaction : il faut donc en profiter.
À bien évaluer ce qui ce passe en France depuis la réélection d’Emmanuel Macron et la majorité relative de Renaissance à l’Assemblée nationale, j’ose affirmer que nous sommes dans une chienlit soft ou ostentatoire et que plus aucun domaine n’échappe au pessimisme civique.
Dans les débats médiatiques, quand l’actualité impose des catastrophes, des meurtres, des trafics de drogue, des violences contre la police et la gendarmerie, des attaques de maires et d’élus, des empoignades parlementaires et des grossièretés politiques comme sujets, je me résous difficilement à les traiter comme si on les découvrait alors que chaque jour ils surgissent, indignent ou désespèrent.
Au point que sans forcer le trait, je ne suis pas malhonnête si je considère que les fiascos, au sens large et selon des gravités différentes, constituent notre quotidien et le bilan de ce début de second quinquennat – soyons indulgents à l’égard du premier qui est derrière nous – alors que la normalité à tous points de vue est l’exception.
Il serait trop facile et quasiment sadique de rappeler les incuries, les défaillances et les humiliations qui ont parfois ridiculisé l’image nationale à l’étranger mais aussi et surtout la France elle-même dans la conception fière et noble qu’elle aspire à avoir d’elle-même.
Je ne fais pas l’impasse sur tout ce dont le pouvoir n’est pas directement responsable même s’il est évident que ses retards, ses lacunes, son manque d’anticipation, sa bonne volonté certes se conjuguant avec une absence totale de professionnalisme, ont amplifié les conséquences négatives et accru l’angoisse des citoyens.
En vrac, Lola, le scandale des OQTF si peu et si mal exécutées, de ces déboutés du droit d’asile demeurant tranquillement dans notre pays, de ces crimes commis par des transgresseurs qui n’auraient plus dû être chez nous, de ces mineurs isolés, peut-être isolés mais sans doute guère mineurs, perpétrant vols, violences mais appelant de la part de certains une compassion délétère, du stade de France, de la Belgique et de l’imam Iquioussen se moquant de nos autorités régaliennes et se permettant de nous donner des leçons, de l’humanitarisme dévoyé de l’Ocean Viking où il n’est pas un Français, à l’exception de nos gouvernants, qui n’avait pas prévu le pire qui est survenu – mineurs disparus, migrants relâchés -, justice débordée, pouvoir conspué seulement capable de s’en prendre à l’Italie, triste et déplorable concentré de la méthode du président et de ses ministres : une action seulement verbale, c’est la faute des autres et nous sommes cependant les meilleurs !
Le président de la République, par ailleurs, recase avec vigilance ses soutiens comme il le leur avait promis. Par exemple Christophe Castaner va cumuler Marseille et le tunnel du Mont-Blanc en vertu de cette règle indécente que tout désaveu par le peuple entraîne des bénéfices politiques et de carrière. On me rétorque que tous les prédécesseurs d’Emmanuel Macron ont agi de la même manière. La différence est qu’ils ne s’en vantaient pas alors que notre président a exposé crûment sa philosophie clientéliste et qu’il l’a rendue maximale.
Les Français sont-ils dupes ? Je ne crois pas. La meilleure des preuves en est, sur le plan démocratique, la dévaluation radicale de la parole publique et le fait révélateur qu’une multitude de ministres stagnent dans un anonymat dont leurs actions, si elles existent, ne les font pas sortir.
Alors on voudra bien me pardonner mon entêtement : ce n’était pas mieux avant mais c’est pire maintenant !
COURRIER DES LECTEURS
5 novembre 2022
Gérard Collomb (GC) n’oublie rien et a le ressentiment durable.
L’un des tout premiers soutiens d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle de 2017, devenu par la suite son ministre de l’Intérieur, a mal vécu que sa complicité politique et amicale avec le président se soit interrompue en 2018 selon des modalités et avec une façade qui longtemps servirent de leurre.
GC, en effet, avait invoqué son besoin de revenir à Lyon pour une campagne des municipales qui exigeait sa présence dans les meilleurs délais ; mais non sans avoir, au préalable, jeté un pavé dans la mare avec sa crainte que dans les banlieues, on ne soit bientôt plus « côte à côte mais face à face ».
Malgré paraît-il les efforts de Brigitte Macron, le fil était rompu. Sans véritable hostilité ni contradiction mais avec une réserve et un quant-à-soi de la part de GC qui en disaient long.
La bombe a éclaté ce 11 novembre quand l’ancien ministre a considéré que « l’accueil en France de l’Océan Viking marque un tournant dans la politique d’immigration en France » et a déclaré que « lorsqu’en 2018 avait été envisagée la création d’un hotspot à Toulon, je m’y étais opposé de toutes mes forces et avais démissionné » (actu.fr).
Explicitant ce tweet, GC souligne que « les problèmes migratoires étaient déjà extrêmement importants en 2018. La Commission européenne avait lancé l’idée de centres contrôlés pour accueillir les migrants ; peu après, les chefs d’Etat réunis spécialement sur ce sujet, reprennent ce projet, Emmanuel Macron s’y montrant l’un des plus favorables ». Pour ces centres en question, les trois pays prévus – Tunisie, Maroc et Albanie – refusent une quelconque implication. Mais Emmanuel Macron, lui, « propose alors d’ouvrir un tel centre soit à Toulon soit à Marseille et il demande au préfet de l’époque d’y travailler. Ministre de l’Intérieur, je suis à fond contre ce projet car toutes mes équipes me démontrent que compte tenu des législations françaises et européennes, si l’on accueille des migrants dans ce type de centre, on ne pourra pas les faire repartir ».
Illustration telle que dans l’article de Philippe Bilger
Le ministre de l’Intérieur assiste à Marseille, le 1er octobre 2018, à une cérémonie en hommage aux deux jeunes filles tuées gare Saint-Charles par un Tunisien en situation irrégulière et qui aurait dû être expulsé. Demeurant hostile à un tel centre malgré l’insistance du président, et pour ne pas être responsable de telles tragédies, il démissionne de sa charge le 3 octobre.
De ces révélations tardives de GC, que faut-il tirer ?
– D’abord, que le terrorisme se nourrit et se nourrira de cette mansuétude, de l’incurie de notre pays pour sa sauvegarde.
– Ensuite que la situation en 2022 est pire. Plus préoccupante qu’en 2018 et pourtant d’une certaine manière Emmanuel Macron, certes poussé par une Italie pourtant stigmatisée, a mis en oeuvre partiellement ce qu’il avait validé il y a quatre ans. Sa décision d’aujourd’hui face à l’Ocean Viking va évidemment engendrer des conséquences dévastatrices sur le plan de l’immigration.
– Par ailleurs, qu’EM ne sait décidément pas maîtriser le langage régalien et qu’il éprouve d’extrêmes difficultés, face à la dureté du réel, à sortir des voeux pieux et d’un humanisme qui se rengorge à proportion de son impuissance.
– Enfin, et c’est pire, que le cynisme et la faiblesse se conjuguent pour avoir des effets catastrophiques. On cherche à séduire la droite par des apparences de fermeté, on a eu l’Aquarius, on donne des gages pour la rigueur, on concède un peu à l’autorité de l’Etat mais, dès qu’un écueil se présente, qu’un arbitrage de responsabilité est à effectuer, le choix est accompli mais pour le pire. Et on fait avaler à Gérald Darmanin une couleuvre dont il se serait bien passé !
Ces voltes, ce processus qui sans conviction cherche à gagner l’adversaire à sa cause, cette volonté qui d’un jour à l’autre se délite, ne serait-ce pas le macronisme, tellement soucieux d’adapter ses embardées aux fluctuations du monde qu’il relève plus d’un bateau à la dérive que d’un navire gouverné ?
On ne saurait trop féliciter GC pour cette confession dont on devine la sincérité – il a toujours été un socialiste pragmatique et ferme – même si elle est inspirée par un zeste d’aigreur. EM n’a pas de chance avec ses anciens ministres : GC, Agnès Buzyn… Là où je ne rejoins pas le premier, c’est dans l’explication qu’il donne pour justifier la lenteur de sa réaction. Il prétend que s’il avait parlé plus tôt, il aurait gravement nui à EM et qu’il l’aurait fait perdre en 2022.
Il me semble que sur ce plan GC surestime son coup de théâtre. Il a certes ouvert les yeux de tous ceux qui prennent EM au mot au lieu de le juger aux actes mais Marine Le Pen ne l’aurait pas emporté tout de même en 2022.
Dans tous les cas, il aurait dû parler plus tôt. Ce n’est pas bien de laisser une démocratie sur sa faim !
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article reproduit avec l’autorisation de l’auteur à partir de son site « Justice au Singulier » :
COURRIER DES LECTEURS
L’un de nos amis, fidèle internaute, lecteur de Blog-Cabestany, prenait cette vidéo le 11 novembre 2018, face au Monument aux Morts pour la France, à Cabestany, en commémoration de l’Armistice de la guerre 14/18.
Cérémonie émouvante. Nous étions entourés de plusieurs amis qui depuis ont hélas disparu !
Cette vidéo est dédié à tous nos amis, présents ou partis trop vite, leurs familles, aux Anciens Combattants, à tous nos Ainés, aux enfants de Cabestany qui avaient été mobilisés pour l’occasion et dans les mains desquels se trouve le devoir de mémoire.
Alors que les bruits de botte résonnent de nouveau à l’est de l’Europe, rien n’est plus précieux que la paix.
A tous les citoyens patriotes, de Cabestany ou d’ailleurs, nous ne leur souhaitons que le bonheur, la joie d’être près des leurs, la paix. Mais nous n’oublions pas ceux qui ont perdu leur vie pour préserver la notre !
Merci à tous ceux qui nous lisent encore. Merci à tous ceux qui nous suivent avec assiduité. Merci à ceux qui nous écrivent et ils sont encore nombreux. Pour nous poser des questions de tous ordres auxquelles nous ne pouvons pas toujours répondre mais c’est le lien entre nous qui est essentiel. Pour nous parler d’eux, de sujets qui leur semblent importants, ou qui estiment que nous devons être informés de ce qui se passe à Cabestany pour que nous soyons moins idiots. C’est la Liberté d’Expression mais c’est aussi le Droit de Savoir, la Démocratie qui ne peut exister que si le citoyen est informé de ce qui se trame dans son dos. De ce que certains cherchent à lui cacher. Un mépris inacceptable. Heureusement que nos infos proviennent de tous les camps, même de ceux qu’on pourrait dire être nos opposants. Que nous respectons. C’est cela la Liberté ! MERCI MERCI MERCI
COURRIER DES LECTEURS
Le Gouvernement ayant engagé le 49-3 sur le vote du Projet de Loi de Finances et du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale, trois motions de censure ont été déposées.
Nous n’avons pas voté les motions de censure de la NUPES et du RN, et nous l’assumons pleinement.
D’abord parce que nous savons depuis le premier jour qu’au sein de cette Assemblée le Gouvernement n’y dispose pas de majorité. Cela va le conduire à utiliser le 49-3 pour faire adopter ses principaux textes, a priori à 8 reprises d’ici à décembre pour faire passer l’ensemble de ses budgets, de même qu’en son temps Michel Rocard a usé de ce recours à l’article 49-3 à 28 reprises.
Déposer une motion de censure pour constater une absence de majorité revient à vouloir bloquer les institutions.
En les votant, nous ferions tomber le gouvernement, mais cela aboutirait très probablement à remplacer un gouvernement Borne 2 par un gouvernement Borne 3, puis Borne 4 la semaine suivante… Il n’y a là aucune utilité pour les Français.
Spéculer sur l’effondrement du pays est le calcul de ceux qui préfèrent le désordre, on l’a vu jusque dans l’hémicycle, ce n’est pas le nôtre. Donner encore plus à notre pays l’image d’un bateau à la dérive n’est pas l’intention du groupe Les Républicains.
Nous refusons, enfin, de nous associer à un assemblage hétéroclite piloté par M. Mélenchon et Mme Le Pen, un mariage de la carpe et du lapin qui n’a pour seule idée commune que de semer le désordre.
Loin de ces politiciens qui alimentent le chaos, nous sommes au travail, et nous sommes les seuls Députés de l’opposition à croire encore à la force du Parlement pour améliorer le quotidien des Français.
Si M. Macron s’obstine à ne pas écouter les oppositions, faudra-t-il alors dissoudre cette Assemblée pour en élire une autre ? Pourquoi pas. Mais quatre mois après les élections, et après 8 semaines seulement de travail effectif de cette Assemblée, nous pensons qu’il n’est pas sérieux de se poser cette question.
Il faut s’attaquer au désendettement du pays, mobiliser les Français autour d’un projet de reconquête de leur souveraineté industrielle et agricole, promouvoir la France du travail plutôt que des allocations, rebâtir notre souveraineté énergétique, et enfin restaurer l’autorité de l’État.
Sur tous ces sujets, la Droite est en première ligne. Il n’y a qu’elle qui propose et agit. Nous assumons fièrement d’avoir pour seul horizon l’intérêt national et pas de grotesques jeux partisans.
Signé : Le groupe des Députés « Les Républicains »
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Courrier des lecteurs
« Monsieur le président de la République,
Après 2 semaines seulement d’épidémies hivernales, habituelles et prévisibles, les services de réanimations pédiatriques partout en France sont saturés, les services d’hospitalisation débordent, les soins dits non urgents sont reportés et plus de 15 enfants parisiens ont été transférés hors région, à Reims, Rouen, Amiens, Orléans, alors que leur situation médicale était critique.
Monsieur François Braun, ministre de la Santé, a jugé récemment que nous avions l’habitude de ces pics hivernaux et que ces transferts se font sans mettre en danger les enfants. Nous dénonçons ici la dégradation criante des soins apportés aux enfants qui les met quotidiennement en danger.
Alors, nous, pédiatres et soignants en pédiatrie, nous tiendrons, comme d’habitude. Nous ferons le maximum pour offrir les meilleurs soins possibles aux enfants : nous garderons des enfants sur des brancards aux urgences, hospitaliserons des enfants dans des réanimations adultes qui, par solidarité, essayeront de faire au mieux, rassurerons des parents désemparés de voir leur enfant transféré dans un hôpital à plusieurs centaines de kilomètres. Nous serons auprès des patients suivis pour maladie chronique, nous tiendrons un discours rassurant en expliquant que l’annulation des examens nécessaires n’aura pas de conséquence, que le 3e report d’une chirurgie du rachis programmée pour améliorer la respiration et la qualité de vie de leur enfant sera le dernier.
Nous justifierons une sortie prématurée d’hospitalisation sur un enfant encore fragile pour libérer une précieuse place qui accueillera un autre enfant devenu plus urgent et plus grave. Nous appliquerons les directives qui nous demandent, pour raison « de sécurité », de limiter le nombre d’adolescents suicidaires accueillis en pédiatrie, en les renvoyant chez eux à leur désespoir et à celui de leurs parents. Nous appellerons tous les jours une famille contrainte de gérer elle-même une situation d’urgence à domicile ou encore de réaliser seuls les soins nécessaires à leur enfant. Nous convaincrons des parents que réaliser des soins prévus en hospitalisation finalement dans un hôtel à proximité de l’hôpital sera sans risque. En résumé, nous serons aux côtés des parents et des enfants que le système de soins met en danger.
Et l’hiver passera, nous ne dormirons pas, même dans notre sommeil nous veillerons sur eux au détriment de notre santé. Certains d’entre nous partiront, encore, les internes désabusés quitteront l’hôpital dès leur formation terminée, les jeunes infirmier-es changeront de métier, découragés. D’autres lits fermeront dans l’indifférence, la santé des enfants continuera à se dégrader, insidieusement, sous nos yeux mais sans jamais apparaître dans les tableurs Excel que vous consultez.
De nombreux rapports auxquels nous avons collaboré, dont celui de l’Igas (Inspection générale des affaires sociales), ont été force de propositions pour l’hôpital public, rapidement enterrées au cours du Ségur de la santé. Il est urgent de pouvoir rouvrir des lits dans les services de pédiatrie en arrêtant la fuite des soignants et en recrutant des jeunes passionnés. Il est urgent de redonner l’espoir aux présents et d’attirer de nouveaux talents en redonnant du sens à nos missions, en nous permettant de nous recentrer sur notre cœur de métier ; en évaluant mieux la lourdeur des soins qui nous incombent ; en adaptant les ratios de patients par binôme infirmier/aide-soignant ; en réévaluant les salaires et les modalités d’exercice en prenant en compte le niveau d’étude, la responsabilité et la pénibilité comme d’autres pays d’Europe ; en reconnaissant le service comme entité nécessaire et indispensable à la gouvernance hospitalière avec une réelle transparence des mesures prises.
Monsieur le Président, la pédiatrie ne paraît plus être une priorité, pourtant ces enfants sont l’avenir. Les dirigeants actuels et passés ont fermé les yeux sur l’abandon de l’hôpital public et des services de pédiatrie. Ils sont désormais responsables des conséquences sur la santé des enfants. »
LA LISTE (PARTIELLE) DES SIGNATAIRES :
Dr Mélodie AUBART, Neuropédiatre, Hôpital Necker-Enfants malades, Paris. Pr Isabelle DESGUERRE, Neuropédiatre, Hôpital Necker-Enfants malades, Paris. Dr Laurent DUPIC, Pédiatre, Smur Necker-Enfants malades, Paris. Dr Véronique HENTGEN, Pédiatre, Hôpital André Mignot, Versailles. Pr Jean-Luc JOUVE, Chirurgien orthopédique, Hôpital La Timone, Marseille Et Président de la CME (Coordination Médicale d’Établissement du CHU de Marseille). Pr Christèle GRAS LE GUEN, Pédiatre, CHU de Nantes Et Présidente de la SFP (Société Française de Pédiatrie). Dr Andreas WERNER, Pédiatre, Villeneuve-lès-Avignon Et Président de l’AFPA (Association Française de Pédiatrie Ambulatoire). Pr Nadia BAHI-BUISSON, Neuropédiatre, Hôpital Necker-Enfants malades, Paris Et Présidente du CNU de Pédiatrie (Conseil National des Universités de Paris). Dr Mahmoud RIFAI, Interne et Président de l’Association des Juniors de Pédiatrie, Paris. Pr Robert COHEN, Pédiatre, Saint-Maur-des-Fossés, Et Président du CNPP (Conseil National Professionnel de Pédiatrie), Président du GPIP (Groupe de Pathologie Infectieuse Pédiatrique). Pr Fabrice MICHEL, Anesthésiste-Réanimateur Pédiatrique, La Timone, Marseille Et Secrétaire du GFRUP (Groupe Francophone de Réanimation et d’Urgences Pédiatrique). Dr Isabelle MELKI, Pédiatre Rhumatologue, Hôpital Robert Debré, Paris Et Présidente de la SOFREMIP (Société Francophone de Rhumatologie et Maladies Inflammatoires en Pédiatrie). Pr Despina MOSHOUS, Immunologue Pédiatre, Hôpital Necker-Enfants malades, Paris Et Présidente de la SHIP (Société Française d’Hématologie et Immunologie Pédiatrique). Pr Cyril SCHWEITZER, Pédiatre, CHRU de Nancy Et Président de la SP2A (Société Pédiatrique de Pneumologie et d’Allergologie). Dr Emmanuel CIXOUS, Pédiatre, Seclin, Et Président du SNPEH (Syndicat National des Pédiatres en Établissements Hospitaliers). Pr Matthieu VINCHON, Neurochirurgien pédiatrique, Hôpital Femme Mère Enfant, Lyon Et Vice-Président de la SFNP (Société Française de Neurochirurgie Pédiatrique). Dr Béatrice PELLEGRINO, Pédiatre, Hôpital de Mantes-la-Jolie Et Présidente du Collège des Pédiatres des Hôpitaux Généraux d’Île de France. Dr Brigitte VIREY, Pédiatre, Dijon, Et Présidente du Syndicat National des Pédiatres Français…
Ainsi que les associations de Patients : APAISER S&C – SPARADRAP – AFFMF – Enfance, Adolescence Diabète – HTaPPFrance Vivre sans Thyroïde – Aider à Aider – Atelier 2AF – Aide aux Jeunes Diabétiques – Association entRED Paris, Réseau Enfance Diabète – IRIS – Kourir – France Vascularités Association Française du Syndrome d’Angelman – Association Ariane-Handicap Connaître les Syndromes Cerebelleux – AMSN – Tintamarre
COURRIER DES LECTEURS
9 octobre 2022
Face à des crimes atroces, on a le droit de formuler quelques observations dont le mérite, je l’espère, sera d’être déconnecté de la mauvaise foi partisane.
J’espère que l’indignation et la compassion face aux horreurs commises, au martyre de cette malheureuse petite victime de 12 ans et à la douleur de ses parents sont sincères et profondes chez tous. Qu’elles ne vont pas s’effacer, à peine ressenties.
J’espère que le président de la République qui a reçu les parents de Lola pour les assurer de « son soutien » et de « sa solidarité » – et il a bien fait en l’occurrence – saura ne plus s’impliquer seulement quand l’effervescence médiatique suscitée par l’ignoble le mobilisera mais en veillant à une sorte d’équité dans son écoute et ses rencontres de type régalien.
J’espère que dans les débats on échappera à la relation simpliste, globale, paresseuse et biaisée entre l’immigration, la délinquance et la criminalité. On n’a pas le droit de faire passer des tragédies singulières pour un phénomène de masse. Il y a des faits qui sont suffisamment odieux en eux-mêmes sans qu’on soit obligé de les amplifier artificiellement.
J’espère qu’après la mise en examen de cette Algérienne de 24 ans qui dans les derniers temps aurait manifesté des signes de déséquilibre, on laissera l’instruction se dérouler aussi sereinement que possible. Et que surtout on ne poussera pas de hauts cris si, à la suite d’expertises, elle était déclarée irresponsable. Ce ne serait pas signifier qu’elle est innocente mais que lors de la commission des horreurs, elle n’était plus, au sens propre, en possession d’elle-même. Je ne me fais aucune illusion. Si jamais de telles conclusions s’imposaient – l’une des bases de l’état de droit -, je forme le voeu qu’au moins les controverses soient moindres, moins intenses, moins ignorantes que lors d’autres affaires.
J’espère qu’on cessera d’apposer sur ces vrais crimes de fausses polémiques pour tenter non pas de diminuer leur horreur – c’est impossible – mais, avec des circuits de dérivation, de faire peser, au-delà de la mise en cause (présumée innocente), des responsabilités sur d’autres que le pouvoir lui-même. Pour Gérald Darmanin, en première ligne pour cette tentative de détournement, il y aurait « de l’indécence dans la récupération politique » de la part de l’extrême droite et de la droite (BFMTV) !
Ce n’est pas parce que l’indécence est devenue un terme à la mode, comme nauséabond et amalgame, qu’il convient de l’applaudir à tout coup. En général, plutôt le signe d’une défaite de l’argumentation !
À bien y réfléchir, cette dénonciation par le ministre de l’Intérieur est absurde et je suis persuadé que le Darmanin d’avant Emmanuel Macron ne l’aurait pas validée.
Prise à la lettre, elle interdirait en effet aux oppositions – après la perpétration de crimes, l’indignation, la colère et la pitié suscitées par eux – de pointer des défaillances de l’Etat, l’inexécution des sanctions, le taux dérisoire d’obligations de quitter le territoire concrétisées, tout ce qui, de près ou de loin, si nous avions eu une politique régalienne ferme et efficace, aurait dû être accompli et donc aurait permis d’éviter le viol et le meurtre de Lola.
C’est un constat. Dahbia B, depuis août 2019, était en situation irrégulière dans notre pays mais y demeurait de sorte que le pire a pu être commis à cause d’elle mais aussi grâce à ce maintien. C’est tellement vrai que si nous avions une démocratie et une classe politique lucides et responsables, tous les députés, sans exception, auraient dû s’accorder sur le scandale de décisions capitales d’éloignement si médiocrement effectives. Cette faillite relevant d’une autorité de l’Etat, infirme, devrait par son caractère objectif susciter une réaction unanime de contestation et d’opprobre.
Sauf si on considère – ce que je suppute – que gauche et extrême gauche se retrouvent naturellement accordées avec le pouvoir pour préférer dénoncer, par une idéologie se trompant de cible, ceux qui mettent en cause la responsabilité de celui-ci plutôt que les incuries éclatantes de la politique régalienne en cours depuis 2017 et, malgré quelques apparences contraires, en continuation depuis 2022.
L’indécence n’est donc pas de relever que des crimes étaient évitables si nous avions eu un Etat digne de ce nom mais dans les terrifiantes carences de ce dernier. L’indécence se trouve en amont des crimes, pas en aval.
On pleure Lola mais notre émotion ne vaut pas quitus pour le pouvoir. Il ne parviendra pas à nous donner mauvaise conscience : qu’il s’incrimine d’abord lui-même. La jeune Algérienne criminelle maintenue en France, c’est lui et personne d’autre.
Philippe Bilger
voir son Blog « Justice au Singulier » :
COURRIER DES LECTEURS
Vous êtes plusieurs lecteurs de notre Blog, aussi bien à Canet, Cabestany, Pollestres, Toulouges, Thesa, Canohès, Perpignan…. ou ailleurs à nous avoir demandé la vidéo de l’intervention de Christine Gavalda-Moulenat lors du dernier Conseil Municipal à Perpignan.
Une intervention remarquée, à laquelle vous souscrivez tous, donnant raison à son auteure. Nous aussi d’ailleurs sans aucune ambiguité ! Nous l’avons même mise sur Youtube pour faciliter sa consultation et la mettre – ce que vous ne manquerez pas de faire – sur vos réseaux sociaux.
Toujours à votre disposition et au service de la « Liberté d’Expression » !
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Alicia, votre correspondante chez Blog-Cabestany, vous encourage à laisser vos commentaires en bas de cet article : sous votre nom, ou sous un pseudo qui seul apparaitra, et avec la garantie formelle que votre adresse email ne sera jamais dévoilée. Après que nos modérateurs auront considéré que vos propos correspondent à notre éthique, qu’ils respectent les personnes, et que nous restons bien dans le cadre de nos engagements formels vis à vis de la CNIL où notre Blog est référencé. Merci à vous de nous suivre avec une telle fidélité !
Observatoire du MENSONGE: LE REDOUTABLE
Sep 28, 2022
Notre Constitution a été notre Règle, à Toutes et Tous, ceci, depuis 1958, celle-ci avait été écrite pour de GAULLE (qui a respecté à la lettre notre Constitution, malgré la très tragique période de « Pacification » d’un département français de l’époque, lequel est devenu indépendant..
En dehors de la censure des médias qui était nécessaire et, pour avoir eu l’immense honneur de travailler auprès de lui qui gouvernait uniquement : AU SERVICE DE LA FRANCE, de GAULLE n’a, par conséquent, jamais gouverné contre la France, ni aucun Français, ni contre aucun étranger, il était un Homme respectueux qui aimait les Français, sauf, peut-être, les ennemis de la France.. .
En revanche, qu’en est-il aujourd’hui ?
Vous devez savoir que nous « marchons » vers le néant, sous la houlette d’un gamin élu, certes, mais détesté par la majorité de Français, voire d’étrangers qui n’aiment pas la France, mais qui revendiquent, pour tels, des territoires comme étant les leurs, sur de multiples parcelles de Notre Pays, cela finira mal, très mal. .
Lesdites « Occupations » donnant lieu à des « zones de non droit », où nombreux sont nos compatriotes sont obligés de quitter (s’ils le peuvent), leur lieu de résidence où ils vivaient depuis moult années, en liberté, égalité et fraternité.
Lorsque je vivais, pour moult raisons, auprès de nombreuses hautes personnalités, je n’étais pas sans leur faire savoir que notre atmosphère se colorait d’une » dépressive noirceur » et que nous allions forcément connaître des événements très difficiles à vivre .
Cependant, aucune supposée élite ne semblait vouloir prendre conscience de notre situation qui se dégradait à grande vitesse.
Mes rapports datent de 1966, et surtout 1991, où notre avenir était déjà écrit.
A ce propos, je prévoyais la fin de ce très mauvais film pour 2025, mais aucun responsable politique ne voulait m’écouter, ni même m’entendre.
Sourd, muet, il m’était rétorqué, je cite: » Nous ne pouvons transmettre, là haut, ils ne vont pas aimer ! » Fin de citation.
Je sais, considérant ma petite expérience de vie (plus de 80 ans), après avoir rassemblé tous les éléments de réflexion qui m’ont été permis de collecter, ceci, auprès de nombreuses personnes en tout genre, grade et qualité, qu’il est plus qu’urgent de changer notre Constitution qui donne tous les pouvoirs à un jeune adolescent incapable, tellement imbu de lui-même, si insolent, insultant et détestant la France et surtout, trop lié à l’oligarchie internationale de la Finance qui instrumente l’OTAN, que nous allons être Toutes et Tous entraînés vers une guerre qu’aucun ne pourra gagner .
Notre ex-député Henri Guaino, défendant une ligne droite gaulliste a été très lucide sur ce sujet.
(J’ai lu ses livres ont pour titre : « Ils veulent tuer l’Occident » et « de Gaulle le nom de tout ce qui nous manque »).
Le Gaullisme est tout à la fois pour la France un passé, un présent et un avenir.
Si, nos responsables politiques sont formatés d’un état d’esprit abandonnant toute opposition à une dictature naissante, faisant disparaître et effacer progressivement le symbole de l’esprit gaulliste qui était celui de l’Appel du 18 juin 1940, nous devons savoir que l’amour de la France ne se négocie point , les tentatives de mondialisation excessive de la planète, laquelle mondialisation est encore depuis trente années à ce jour, un rêve qui se doit de rester pieux, parce que la nature humaine est primitive, incapable, sauf exception, d’atteindre la Connaissance, en outre, j’aimerai rappeler, humblement, ce que vous connaissez parfaitement, il s’agit des citations du général de Gaulle dont celle-ci :
« En notre temps , la seule querelle qui vaille est celle de l’Homme. C’est l’Homme qui ‘il s’agit de sauver, de faire vivre et de développer et il n’y a qu’une fatalité, celle des peuples qui n’ont plus assez de forces pour se tenir debout et qui se couchent pour mourir. Le destin se gagne chaque jour contre les causes internes et externes de destruction. »
Macron, tout comme sa hiérarchie oligarque, n’aimant point le genre humain, est l’une des causes de la CHUTE de la France .
Or, légalement, les articles de lois existent, nous nous devons de le dégager avant que la France ne soit détruite !
Enfin, petit secret, si l’Allemagne nous domine aujourd’hui, elle sombrera, aussi, en 2034 et du coup fin de l’Europe…
Seule une Europe des Nations, comme le voulait de GAULLE, peut encore nous sauver de la guerre. La Russie est en Europe et non en Chine, n’en déplaise aux mondialistes acharnés et enchaînés aux Banques internationales.
« La vraie Connaissance est de connaitre l’étendue de son Ignorance »
Confucius
À bon entendeur !
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LE REDOUTABLE pour Observatoire du MENSONGE
COURRIER DES LECTEURS
était, nous dit Jacques, le slogan de ceux qui ont manifesté aujourd’hui contre la bétonisation.
« Protégeons nos terres agricoles » dit Jacques. « Arrêtons ces élus de tous bords de rechercher comment financer leurs élucubrations, leurs folies, leurs dérives, voire parfois leur perversité en bétonnant, en construisant toujours plus. Regardons ce qui se passe à Cabestany : c’est un scandale, une honte, une fuite en avant qui n’empêche pas des élus – illégitimes – de nous augmenter sans arrêt nos impôts pour boucher les trous qu’ils ont provoqué par leur incompétence. On aimerait savoir où passe l’argent ? »
Michelle dit : « On aimerait aussi savoir d’où viennent tous ces « Catalans » qui ressemblent à des sénégalais et qui écument les rues de Cabestany roulent sur des vélos sans lumière avec des lunettes de plongée tournent autour de la maison des jeunes. Est ce pour eux qu’on construit qu’on dilapide l’argent viennent t’ils pour nous remplacer avant de nous jeter à la mer ? Qu’en pense nos élus dans leur bunker impénétrable où personne ne sait vraiment ce qui se passe ? »
BLOG-CABESTANY : On a pas été toujours d’accord avec vous, Jacques. Mais cette bétonisation nous inquiète autant que vous. Quant à cette nouvelle faune, Michelle, on ne sait d’où elle vient, ce qu’elle fait à Cabestany, qui l’a accueillie ? Elle aurait a déjà importuné plusieurs d’entre vous, obligés de circuler nuitamment Cabestany pour des raisons professionnelles ou familiales. Au point que vous n’oseriez plus – pour certains – sortir le soir ou que vous portez une bombe lacrymo – ou autre – mais qu’on n’entend guère les explications de nos élus…. qui ne sont peut être pas au courant de ce qui se passe dans leur ville ! Pour le Grand Remplacement, voyez cela avec celui que vous avez réélu à l’Elysée tellement vous étiez satisfait de son bilan !!! Alicia vous souhaite un bon dimanche !
Et continuez à nous envoyer vos commentaires. On vient de passer une période – caniculaire – où vous nous écriviez bien peu. La chaleur ? les vacances ? Mais la colère que beaucoup d’entre vous manifestiez avant les vacances n’a pas baissé d’un ton. Elle se renforce même et on vous retrouve avec plaisir. Et vous avez beaucoup de choses à dire. Merci de votre fidélité !
COURRIER DES LECTEURS
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Un lecteur inconnu nous a envoyé ce texte reçu sur son smartphone et que nous ne faisons juste que forwarder.
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Geoffroy Lejeune, que nous avons déjà vu à la télé dans des débats est – croyons nous – journaliste rédacteur en chef de l’hebdomadaire Valeurs Actuelles. Nous espérons que Sardine Ruisseau, ou Sandrine Rousseau – on s’y perd – lui répondra qu’elle lui pardonne ! Nous même chez Blog-Cabestany pensons que nous devrions aller à confesse.Par respect de la proprieté intellectuelle nous insérons ci-dessous un lien vers le magazine cité en référence :
https://www.valeursactuelles.com/ |
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Claude écrit : « Au revoir mon amie Jeannette. Tu vas rejoindre notre ami René qu’on regrette chaque jour. Vous formiez un gentil couple, aimable, serviable, et on vous aimez beaucoup. C’est tout une partie de notre vie à Cabestany qui fout le camp. Nos amis a être partis sont trop nombreux depuis quelques temps. Qui a dit : vieillir c’est voir ses amis disparaitrent ». On te regrettera Jeannette et beaucoup de citoyens de Cabestany avec moi. »
BLOG-CABESTANY : Merci cher lecteur pour votre témoignage. On connaissait bien René. Moins la « gentille » Jeannette comme vous nous la décrivez avec tendresse. Vous êtes plusieurs à avoir voulu manifester de votre affection et de vos regrets pour ces personnes que vous aimiez. Mais tous nous ont signalé qu’ils l’avaient déjà fait ou le ferez directement auprès de sa famille. Alors on a juste à se joindre à eux !
COURRIER DES LECTEURS
Cela fait longtemps que j’ai compris la propension de la justice judiciaire ou administrative à défier parfois le bon sens mais il faudrait ne pas en abuser. Le tribunal administratif (TA) de Paris a pourtant suspendu en urgence, le 5 août, l’expulsion vers le Maroc de Hassan Iquioussen, « prédicateur réputé proche des Frères musulmans ».
Le ministre de l’Intérieur, qu’il faut pour une fois féliciter, avait pris la décision d’éloigner cet imam pour ses propos haineux, antisémites, antirépublicains et complotistes. Indiscutables.
De surcroît fiché S.
Pourtant le TA, tout en reconnaissant, par exemple, « des actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination envers les femmes », ajoutait cette aberration que « cela ne pouvait justifier la mesure d’expulsion sans porter une atteinte grave et manifestement disproportionnée à son droit à mener une vie privée et familiale ».
Le ministre a évidemment relevé appel de cette décision et le Conseil d’Etat aura à la réformer mais on n’est sûr de rien avec la juridiction administrative suprême.
La motivation du TA est étrange parce qu’elle met la dénonciation de l’essentiel en concurrence avec des modalités d’existence qui n’auraient pas dû interdire l’expulsion nécessaire. Le principal est nié au profit d’un accessoire hors sujet en vérité.
En poussant certes loin le raisonnement, on pourrait concevoir que cette argumentation tout emplie de mansuétude serait de nature, au nom d’un Etat de droit dévoyé, à supprimer toute intervention, même la plus légitime, du droit de l’Etat à faire respecter les principes qui fondent une société démocratique, à se faire respecter lui-même.
Ce ne serait pas faire preuve d’une ironie déplacée que de considérer que cette invocation de « la vie privée et familiale » pourrait, développée jusqu’à ses limites extrêmes, battre en brèche l’exécution des peines carcérales qui constituent une brisure nette de ce que le TA porte aux nues et qui est pourtant sans commune mesure avec le débat central : la protection de nos sécurité et tranquillité publiques.
La décision du TA est d’autant plus provocatrice que la procédure d’expulsion avait été validée par le préfet du Nord et de la région des Hauts-de-France puis favorablement accueillie par la commission d’expulsion présidée par un juge judiciaire avant l’arrêté du ministre du 29 juillet pour « menace grave à l’ordre public ».
Processus d’autant plus exemplaire que même la Commission européenne des droits de l’homme dont le réalisme n’est pas le fort avait rejeté le 4 août la demande de suspension présentée par l’imam.
Osons poursuivre une controverse, aussi risquée soit-elle : la justice administrative, en l’occurrence, a joué contre le bon sens, a battu en brèche l’intérêt national et il n’est écrit nulle part qu’il s’agirait d’un devoir, pour l’Etat de droit, de mettre à bas tout ce qui sauvegarde une nation.
Il n’est plus possible d’avoir des interprétations aussi éloignées de ce qu’exigeraient à la fois un droit intelligent et pragmatique et le souci de notre République. Si espérer une telle évolution relève du voeu pieux, il conviendra alors de toucher, sans l’ombre d’une crainte et sans la moindre mauvaise conscience, au mythe de notre Etat de droit révéré à proportion de son impuissance. Je ne crois pas qu’il soit choquant de concevoir pour demain, plutôt que l’Etat de droit désarmé d’aujourd’hui prenant ses afféteries pour de la sagesse, une synthèse qui gardera du droit le socle fondamental et garantira à l’Etat les moyens de son action.
Il y a des refus d’expulsion qui peu ou prou semblent participer d’un suicide collectif.
Philippe Bilger
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https://www.philippebilger.com/blog/2022/08/une-expulsion-ubu-administratif.html
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BLOG-CABESTANY : Selon nos accords avec l’auteur de cet article, nous ne ferons aucun surcommentaire, ses écrits se suffisant à eux mêmes. Mais, vous, nos fidèles lecteurs pouvez bien évidemment nous donner votre avis et laisser un commentaire. Et notre modérateur vous mettra en ligne si vos propos correspondent à notre éthique et à celle de la CNIL. A bientôt vous lire !!!
COURRIER DES LECTEURS
27 JUILLET 2022
Mon titre est tiré d’un proverbe chinois affirmant que « le poisson pourrit toujours par la tête ».
On comprend bien ce que signifie cette assertion. Elle souligne que les dysfonctionnements d’une organisation sont d’abord et toujours imputables aux dirigeants et aux managers. Le sommet est à incriminer, non la base.
Je ne pouvais que penser à ce constat au regard d’une étude de l’IFOP pour le compte du JDD.
Les Français « jugent sévèrement la justice…et jamais ils n’ont été aussi mécontents de son fonctionnement ». 73 % d’entre eux ont cette approche très péjorative, ce qui ne laisse aucune place au doute. Alors qu’en 2017 ils n’étaient que 63% et que Emmanuel Macron a perdu 10 points depuis le mois d’avril 2018 pour sa politique judiciaire : passant de 37% à 27%.
Le régalien est incontestablement le ventre mou du macronisme.
Un phénomène particulier concerne le garde des Sceaux « qui a une cote de popularité très faible : 30 % après deux ans d’exercice ministériel ».
Je sais bien que cette donnée négativement impressionnante n’aura pas le moindre effet sur le président de la République et sur la Première ministre. Ce ne sont tout de même pas les citoyens qui vont décider, pas plus que les magistrats hier pour son étrange reconduction !
Cette évaluation est pourtant intéressante parce qu’elle met en parallèle le parcours d’Eric Dupond-Moretti avec celui de certains de ses prédécesseurs dans la durée de leur mandat respectif.
Ainsi Christiane Taubira calamiteuse ministre – à la fois artiste du verbe mais méprisant les attentes populaires, inerte mais nuisible pourtant – bénéficiait d’un pourcentage de 47 % à la même période.
Michèle Alliot-Marie qui, pour moi, malgré l’apparence qu’elle affichait et laissait croire à un exceptionnel talent régalien, a été, pour plusieurs raisons dont la moindre n’était pas son inféodation totale au président Sarkozy, la pire garde des Sceaux de son quinquennat. Pourtant elle jouissait d’un pourcentage de 63 %.
Enfin Rachida Dati qui n’a pas manqué de courage politique et a fait voter des peines planchers dont le manque aujourd’hui se fait cruellement et socialement sentir, était créditée, après deux ans d’exercice, de 51 %.
Cette comparaison entre les 30 % de l’actuel ministre et la relative satisfaction inspirée par les autres signifie clairement, à mon sens, que le choix d’EDM est désavoué par une forte majorité tandis que ses prédécesseurs ne sont pas discutés en tant que tels mais en raison de la plus ou moins grande efficacité de leur politique.
Une preuve supplémentaire de la mise en cause de Dupond-Moretti en sa qualité de ministre est « qu’il peine à imprégner l’opinion publique à ce titre », un Français sur quatre déclarant ne pas le connaître suffisamment. Probablement plus identifié comme bretteur politique que comme occupant de la place Vendôme ?
Cette distinction m’autorise, malgré certains avis critiques, à ne pas tenir pour rien un honneur totalement inadapté fait à un avocat ayant détesté la magistrature, qui lui renvoie cette hostilité depuis sa nomination et son renouvellement d’autant plus qu’il est humiliant pour les procureurs et les procureurs généraux d’être soumis à un ministre mis en examen dont certaines de ses affaires d’avocat ont dû être confiées à la Première ministre pour éviter encore de possibles conflits d’intérêt.
Malgré un nouveau directeur de cabinet, Jean-Denis Combrexelle, qui par sa compétence et sa capacité de dialogue redore le blason du ministre – dommage qu’il ne puisse pas l’assister lors des réponses aux questions à l’Assemblée nationale ! -, les Etats généraux de la justice ne pourront pas favoriser la renaissance d’une institution en même temps que d’un service public.
L’une et l’autre, pourtant, sans une exemplarité et une efficacité à organiser d’en haut, seront stigmatisés sans cesse par des études déprimantes et des citoyens désespérés.
Ce n’est pas en bas que les problèmes se posent, pas dans la quotidienneté judiciaire et pénitentiaire que réside la solution mais dans le pouvoir, dans la tête, dans ceux qui pourraient et devraient, dans la volonté et l’action des ministres.
Encore faudrait-il que l’une et l’autre ne soient pas stérilisées prioritairement par les haines idéologiques à sens unique d’un garde des Sceaux séduit par la Nupes et s’en étant vanté!