Archive for juin 2022

[archives du 18 juin 2018] Ce matin, une délégation de Cabestanyencs assistait à l’inauguration d’une stèle dédiée au Général de Gaulle, à Port Leucate. Une stèle dévoilée par le Président Nicolas Sarkozy.

18 juin 2022

Ce matin 18 juin, jour de commémoration, on inaugurait une stèle dédiée au Général de Gaulle, sur le front de mer, face au ponton en bois qui s’avance dans la mer, à Port Leucate.

On avait la bonne surprise d’y retrouver plusieurs de nos amis Cabestanyencs. Venus en force, en covoiturage à plusieurs véhicules, avec des amis de Perpignan, Canet, Saint Cyprien et sans doute d’ailleurs. A leur propre initiative, mais avec l’aide logistique des Républicains 66 qui leur avaient – semble t’il – fourni des badges pour être aux avant-postes. Ils avaient débarqués « à l’aube » et encore étaient ils passés en chemin par le Barcarès pour y prendre un solide casse croute. Une journée qui sentait le R.T.T. mais avec le plaisir de se retrouver ensemble pour la bonne cause.

La commémoration étant prévue à 10 heures du matin,  nos amis espéraient pouvoir ensuite assister à la dépose d’une gerbe à la Piscine Arlette Franco à Canet. Illusoire. La cérémonie à Port Leucate se terminait à plus de midi.

Il y avait foule pour venir à cette commémoration, sans doute un peu moins de 3 000 personnes, certains ayant même préféré dormir sur place de peur de ne pas être bien placés. Mais tout était bien organisé. Et il y avait de nombreuses chaises prévues pour les spectateurs. La tramontane était un peu forte mais elle se calmait en fin de matinée.

Le comité d’accueil pour recevoir le Président Sarkozy se composait de députés, sénateurs, conseillers régionaux, du Préfet de l’Aude, et de nombreux élus.

En arrivant, Nicolas Sarkozy, demandait qu’on lui accorde dix minutes pour serrer des mains. Il serrait la nôtre et discutait longuement avec une petite fille (pas à l’école?) qui était devant nous. Nos amis étaient ravis. Le Président se montrait chaleureux.

S’ensuivaient des discours, un peu longs. A son tour de prendre la parole, le Président Sarkozy, comme à son habitude savait de façon brève et concise, exprimer son plaisir d’être là. On sentait qu’il était sincère à sa mine enjouée. On n’oubliera pas que le Président Sarkozy fut le seul depuis la disparition du Général, à se rendre à Londres un 18 juin, durant son mandat, et il y prononcera un discours qui reste dans nos mémoires.

Un orchestre composé d’une douzaine de musiciens nous jouait une Marseillaise sur un ton symphonique. L’assistance reprenant en choeur. Le Président s’inclinait devant militaires et porte drapeaux. Le Président Sarkozy dévoilait la stèle installée dans la nuit. On laissait là nos amis Cabestanyencs, ravis et enjoués,  qui ne paraissaient pas pressés de rentrer au bercail et avaient prévu de déjeuner ensemble.

Personne ne peut anticiper sur l’avenir du parti des Républicains. La commémoration de Port Leucate démontre que ce parti a encore de nombreux sympathisants. Dans le département des Pyrénées Orientales, le parti est toujours bien structuré, et ses soutiens ont des convictions toujours bien ancrées. Cette commémoration le démontre, s’il en était besoin. Et cette référence à l’histoire nous satisfait.

Pour que la France reste aux Français ! entendait on dans les rangs derrière nous. Alors que l’assistance se dispersait. Un slogan crié très fort à l’improviste qui nous prenait par surprise à un moment où l’on s’y attendait le moins. Lancé par une spectatrice, et repris aussitôt et encore plus fort par des dizaines de bouches à l’unisson qui se l’appropriaient ! Comme un cri de ralliement ?

x

le « miroir de l’eau » en front de mer à Port Leucate où est implantée la stèle

x

Stéle non découverte

x

la stèle découverte (en contre jour)

x

les officiels arrivent

x

le comité d’accueil en attente de l’arrivée du Président

x

Militaires, porte drapeaux

x

 

Le Président prend un bain de foule. Il est acclamé. Il nous serre la main. Plusieurs personnes lui crient « Nicolas revient » : il rit !

x

Avec une fin de commémoration surprenante. Derrière nous une spectatrice crie : « Pour que la France reste aux Français ». Ce sont alors des dizaines de bouches qui reprennent en choeur ce slogan.

 

TAGS : Droite Républicaine, Républicains 66, Port Leucate, Colette Appert, Droite Municipale à Cabestany, Nicolas Sarkozy, 18 juin 1940, Cercle Gaulliste de Réflexion Politique et Sociale, Blog-Cabestany

 

xxxxxxxxxxxxxxxxx

 

 

[archives 6 juin 2016) Tea-time à « Pegasus Bridge », le 6 juin 1944

6 juin 2022
Embleme de la 6th Airborne

Emblème de la 6th Airborne

« Pegasus Bridge » : le pont de Bénouville, entre Caen et les plages du débarquement. Un lieu hautement stratégique pour les alliés et la suite des événements à la seule condition qu’il demeure intact, ce qui est un pari fou et  insensé.  Il doit ce surnom à un commando de la 6th Airborne Division (6° division aéroportée britannique) qui portait le nom et l’emblème ailé (Pégase)  et qui était chargé de s’en emparer sous les ordres du major John Howard dans la nuit du 6 juin 1944. 

Arrivés de façon plutôt brutale,  en planeurs, les commandos anglais mettent le pied sur le sol français parmi les tout premiers combattants alliés,  en ce 6 juin 1944,  à 00 h 20. L’obscurité est totale. Dès l’aube, à peu près à l’heure où débarquent sur la côte, à seulement quelques kilomètres de là,  les 177 français du commando Kieffer (cf. un de nos  anciens articles), de part et d’autre du pont, se déroulent d’âpres combats entre soldats allemands et anglais. Ils dureront toute la matinée.  Les allemands, qui n’arrivent pas à faire exploser les nombreuses charges qu’ils ont installées sur le pont,  essayent de le détruire  en le faisant  bombarder par leur aviation. Une énorme bombe larguée par un Junker 88 touche le pont de plein fouet, …. ricoche sans exploser, rebondit et tombe dans la rivière.  Un signe ?  Le pont sera définitivement pris,  traversé et sécurisé peu avant midi, ce jour là.  Le message codé, inespéré,  envoyé pour confirmer que le pont est pris et surtout intact consiste en ces trois mots qui passeront à la postérité :  « Ham and Jam »  (du jambon à la confiture).

Les français du commando Kieffer, qui ont délivré dans la matinée la petite cité balnéaire normande de Riva Bella, et pris son Casino, siège du Quartier Général allemand,  au prix de très lourdes pertes, font leur jonction avec les anglais ce même 6 juin 1944 dans l’après midi, après avoir traversé – mais dans l’autre sens –  « Pegasus bridge ».

Il y a bien là un petit café, qui deviendra plus tard un lieu de pélerinage  touristiquement célèbre, vite transformé, ce 6 juin,  en infirmerie, et où plusieurs blessés français recevront d’aillleurs des soins prodigués par les britanniques. Les maigres réserves de Calvados ont déjà été utilisées en lieu et place d’alcool médical.

Les Français étaient attendus et ils  sont chaleureusement accueillis par les britanniques….  au son de la cornemuse et …… autour d’une tasse de thé (!).

Tout un symbole !