Au revoir, l’ami Denis !

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L’AMICIS ou Cercle gaulliste de réflexion politique et sociale communique sur la disparition de l’un de ses fidèles amis, et précieux soutiens : Denis Tillinac.

Blog-Cabestany était aussi très  proche de l’ami Denis !

L’ami Denis ne montrait guère ses émotions mais si nous le connaissions bien nous savions qu’il lisait dans nos pensées, et qu’il pensait peut être la même chose que nous ! Un homme de bien. Un brave homme. Qui se disait contemplateur de ses frères les humains. Commentateur de son siècle.

 Il avait écrit près de 50 ouvrages : romans, essais, et même de la poésie. Journaliste à contre courant de la « pensée unique ». Féru de littérature. Sachant revisiter les plus grands écrivains classiques comme Chateaubriand. Ennemi du « politiquement correct » et de la langue de bois.

Il avait écrit entre autres : « du bonheur d’être réac » pour démontrer avec humour qu’il ne l’était pas mais surtout pour dénoncer ces « gauchistes de bazar », « progressistes à la gomme », et tous ces sectaires bornés qu’on trouve à la gauche de la gauche. Des demeurés toujours prompts à vous parler du « progressisme » comme s’ils savaient ce que cela voulait dire. Et considérer tous ceux qui sont moins bêtes qu’eux comme des « réacs ».

Fils de paysans, attaché à son terroir, catholique, grand érudit, il était de ceux qui considèrent que l’on ne peut vivre sans des racines. Racines de son terroir, de son pays, de sa culture, de ses ancêtres.  Les Français ont les leurs, quelles qu’elles soient, critiquables ou non, et les remettre en cause n’est que couardise et lâcheté ! Et ceux qui veulent déboulonner les statues sont des médiocres, des minables et…..  des impuissants !

Il refusait de se faire influencer par qui que ce soit, quitte à se tromper, disait il. Mais au moins, si je me trompe, ce seront mes propres bêtises et pas celles des autres !

Il répétait cette phrase comme un leitmotiv :  « Les hommes politiques dignes de ce nom doivent être intrépides ». Il respectait le courage en politique, une qualité tellement rare chez nos dirigeants et nos élus. Et méprisait ceux qui gouvernent en essayant de faire plaisir à tous et qui au final sont détestés de tous. Selon lui, un homme d’état devrait être respecté, élu ou réélu pour ce qu’il fait. Pour les promesses tenues. Aujourd’hui, on élit quelqu’un pour ce qu’il ne fait pas, ou parce qu’il ne fait rien !

Il débordait d’idées, de projets, et ne parlait que d’avenir, lorsqu’il a été foudroyé brutalement.

Salut Denis !

Blog-Cabestany : notre amie Gersende, ex sciences-po, politologue,  avait occupé le bureau mitoyen du sien lorsqu’elle avait était stagiaire à l’Élysée, en 2008. Et nous avions plusieurs fois devisé avec lui il y a une vingtaine d’années à Paris en partageant un pot au feu, un petit salé aux lentilles, un aligot ou une blanquette à l’ancienne. Il avait une sensibilité gaulliste proche de la nôtre !

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