COURRIER DES LECTEURS
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« Démesurées : la duplicité et le mépris de nos gouvernants après les émeutes » écrit Jean Jacques de Canet.
Jean Jacques écrit :
Suite aux émeutes racaillesques qui ont détruit des écoles, des gymnases, des centres culturels, des commissariats, mais aussi des centaines de commerces et des milliers de voitures, le Président Macron, sur son incitation a fait passer la loi n° 2023-656 du 25 juillet 2023.
Une loi « relative à l’accélération de la reconstruction et de la réfection des bâtiments dégradés ou détruits au cours des violence urbaines survenues du 27 juin au 5 juillet 2023 ».
Est à dire que l’État serait prêt à reconnaître sa responsabilité et à indemniser les victimes de ces émeutes devant lesquelles nos dirigeants sont restés paralysés. Comme des spectateurs ne sachant que faire devant un drame. Un insecte devant une ampoule électrique.
Il n’en est rien. Ne vous faites aucune illusion avec ce pouvoir déviant, car l’État va seulement permettre aux Mairies, Agglos, Collectivités de s’affranchir des délais de permis de construire, permis d’aménager et autres formalités administratives pour plus vite leur permettre de reconstruire. Mais avec quel argent ? Le nôtre évidemment. Nous sommes déjà moins de 50% de la population à payer les impôts locaux. Pour que tous en profitent sur notre dos. Des impôts qui ont encore augmenté de façon scandaleuse depuis la suppression de la taxe d’habitation. Et pour de simples raisons idéologiques. Car il faut faire payer les riches. Quels riches ? Pas les grandes fortunes mais les classes moyennes qui se serrent la ceinture pour boucler les fins de mois. Dégueulasse !
Quant à l’indemnisation des commerçants, des particuliers, le Ministre des Finances, de façon éhontée, renvoie le citoyen vers les assurances. Entre 3% et 7% des victimes, après une lourde franchise, toucheront quelque chose de raisonnable. Les assureurs couvrent les risques d’incendies, explosions et facteurs accidentels. Pas l’inertie d’un État en déliquescence. Pas les crimes commis par les délinquants. Les personnels des commerces ont été mis en congés annuels. Mais beaucoup de commerces ne réouvriront pas. Et les pauvres citoyens qui ont eu leur voiture brûlée auront le droit d’aller à pied ou prendre le bus…. s’il n’a pas cramé. Ce qui ne gênera nullement nos dirigeants qui sont logés et roulent en voiture de fonction avec chauffeur.
Notre République est celle où le délinquant a tous les droits. La victime : aucun. Où le femme de ménage qui a trimé 40 années touche une retraite inférieure à ce qu’on donne à un migrant, désœuvré, voleur ou violeur, qui aurait du quitter le territoire mais ne le fera jamais. Qui touchera allocations diverses, allocations logement, aides diverses, soins gratuits. Vraiment dégueulasse !
Pour défendre nos biens on envoie nos policiers au casse-pipe. Sans casque, sans bouclier, avec des gilets pare balles de médiocre qualité. Et un pistolet lanceurs de balles en caoutchouc pour 10 fonctionnaires. Ils risquent de passer par la case hôpital. Quant au malheureux flic qui tire pour défendre sa vie il a toutes les chances de passer par la case prison. Où ne vont jamais les délinquants libérés trois heures après leur arrestation. A vomir !
La France est une République bananière de la pire espèce, qui voudrait donner des leçons aux pays africains. Quelle ironie !
Nos dirigeants ne manifestent de l’intérêt, à condition de ne pas sortir d’argent, que pour les bâtiments ou équipements publics. Mais qu’importent ces milliards de biens privés partis en fumée ?
Les sommes dégagées par nos municipalités pour reconstruire, nous allons devoir les payer nous mêmes. Pour reconstruire les équipements consacrés à ceux là même qui les ont détruits mais vont encore pleurer qu’on les laisse tomber. Une infamie ! L’État-Macron ne se soucie que du bien être des barbares qui ont détruit et pillé le bien d’autrui. Sans même une parole d’affect pour les victimes.
Une forme de mépris qui se mesure au contenu de cette loi, ou seuls les délais administratifs sont raccourcis, mais rien en ce qui concerne l’indemnisation des citoyens victimes de cet ensauvagement devant lequel l’État ne montre que laxisme, sinon de la complicité ou de la bienveillance.
A moins, comme le prétendent certains, que toutes ces exactions ne soient instrumentalisées par le pouvoir pour « mieux déconstruire la France, sa culture, ses racines ». Pauvre de nous !
signé : Jean Jacques
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BLOG-CABESTANY : Merci Jean Jacques. La Liberté d’Expression est le bien le plus précieux qui nous reste mais il va falloir le défendre becs et ongles !
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Vendredi 20 h 57 : demande de « Droit de Réponse » de Jacqueline, une internaute de Cabestany, à laquelle nous accordons volontiers la mise en ligne de son commentaire suite à la parution de l’article de Jean Jacques.
Jacqueline écrit : « Vous faites des généralités sur les migrants. Vos idées sont d’extrême droite. Vous n’y connaissez rien……»
Blog-Cabestany écrit : «
« Moi Alicia, je vous réponds. Nous n’avons rien écrit nous mêmes et n’avons fait que mettre en ligne l’article d’un internaute qui s’exprime en toute liberté tout comme vous le faites vous même. Et rien ne dit que nous sommes entièrement d’accord avec les commentaires de nos lecteurs que nous ne censurons pas s’ils respectent une certaine éthique. Jean Jacques réfute le fait de généraliser sur les migrants (dont acte) mais dit faire référence à des cas particuliers que nous retrouvons chaque jour dans les faits divers de nos journaux. Nous ne sommes pas d’extrême droite mais faisons de la politique : ce que tout le monde sait. Nous ne nous en cachons pas. On pourrait ajouter : « Si le fait de mettre la France à feu et à sang cela s’appelle la « Renaissance », alors nous vivons une époque de « Renaissance ». Amitiés Jacqueline ».

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