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« J’étais présente au Centre Culturel de Cabestany, l’année dernière, quand les communistes ont échoué à récupérer le mouvement des Gilets Jaunes », nous écrit Julie !

20 novembre 2020

COURRIER DES LECTEURS

Janvier 2019

 

         Nos lecteurs nous écrivent que ces jours ci, (mais quand ?), la municipalité (Monsieur le Maire en faisait il partie ?) aurait inauguré ou ré-inauguré, et le refera sans doute chaque année ou chaque mois, voire chaque semaine sauf le dimanche, sauf Mardi Gras, un rond-point dédié au mouvement des Gilets Jaunes. A Cabestany ! Il faut bien trouver à s’occuper plutôt que de réparer les trottoirs ou retirer les racines des arbres sous les chaussées.

        Pourquoi parler de  cette péripétie « bouleversifiante » puisque c’est un non-événement. Pourquoi faire de la réclame à ce qui nous apparaît comme le comble du ridicule en matière de récupération. Il est où d’ailleurs ce rond-point ? Où on espère qu’il y sera édifié un totem jaune flashy le jour et lumineux la nuit,  visible depuis toutes les communes de l’agglo ? Mais n’en concluez pas trop vite que nous aurions du mépris pour ce mouvement spontané citoyen que furent (ou sont encore) les Gilets Jaunes. Nous nous sommes intéressés, il y a deux ans, à l’automne 2018, à cette révolte des petites gens que les puissants méprisaient à tort. Et méprisent sans doute plus encore aujourd’hui ! A l’époque, à plusieurs reprises, nous étions allés vers eux. Pour voir si on pouvait les interroger, discuter avec eux, les prendre en photo. Pour les comprendre ! Ou du moins essayer. Un de nos amis, un « voileux » qui était allé pour juste les voir, un jour, au péage de l’autoroute, se sera enrôlé à leurs côtés et y aura passé plus de quinze jours oubliant de rentrer chez lui.

        Il y a ceux qui nous ont laissé approcher et ont discuté avec nous. Des gens qui nous ressemblent. Qui se lèvent tôt le matin. Qui n’attendent pas les allocs en restant le cul dans leur fauteuil. Qui bossent et n’y arrivent pas alors que pendant ce temps là, la bourse monte. On pense à cette aide-soignante ou ce livreur de colis qui se reconnaîtront peut être mais on doute fort qu’ils nous lisent. Et ils sont des milliers dans leur cas à essayer de s’en sortir. Pour qui la fin du mois importe plus que la fin du monde. D’autres nous auraient bien cassé la gueule ou voulu confisquer notre appareil photo. Mais cela s’est toujours terminé en selfie, et autour d’un verre. Heureusement ! Mais il fut des moments où on ne faisait pas les fiers !

        On aura plus ou moins compris pourquoi la plupart de ces gens revendiquaient. Et sont sûrement dans le même esprit aujourd’hui ! Dans une France dirigée par un banquier. Où la finance dirige tout. Mais on aura bien eu, récemment, un Président normal qui nous avait dit que son ennemi était justement cette finance. Le rigolo ! Il aura laissé son ministre, devenu hélas aujourd’hui notre Président, brader notre industrie qui travaillait pour le nucléaire. Aux Américains ! Alstom pour ne pas la nommer. Un Président destructeur de nos emplois. Qui nous parle de « start-up nation » mais pas de cette France où les voitures de marque nationale sont fabriquées chez son pote Erdogan. Il y a vingt ans, cette autre ministre socialo d’un gouvernement Jospin, bradait notre industrie de pointe sur les scanners et appareils d’explorations médicales. Déjà aux amerloques. Pour financer les 35 heures. Quel gâchis !

        C’est terrible de penser à tous ces mauvais politiciens que nous avons fait la bêtise d’élire, de croire, qui nous gèrent si mal depuis tant d’années, quelle que soit leur couleur politique. Ces mêmes qui auront cassé l’hôpital et abîmé chaque jour, toujours un peu plus la France !

        Pour revenir aux Gilets Jaunes, on pense à ce jeune couple de Baho, qui à l’époque avait endossé un gilet jaune, pris le train,  et qui « montait » pour la première fois de leur vie à Paris. L’homme et son épouse découvraient les Champs-Élysées. Dans un nuage de gaz lacrimo. Il s’étaient retrouvés derrière de sinistres individus habillés en noir qui voulaient « casser du flic ». Des gens qu’on n’aurait pas du laisser approcher de la manifestation. Qui l’ont faite dégénérer. Mais n’était ce pas prévu par le pouvoir de tout faire pour décrédibiliser de braves citoyens ? Ce couple dont on parle a été séparé ce jour là dans la cohue. La femme brutalisée dans la mêlée ne sachant même pas si c’était des policiers et des casseurs qui l’avaient frappée. Ou les deux ? Ils se sont retrouvé le lendemain matin à la gare de Perpignan, sonnés, avec des bleus sur tout le corps. Ils étaient rentrés chacun de leur côté après s’être perdus à Paris. Ils nous ont raconté. Ils en rient depuis et c’est sans doute mieux ainsi. Et ils auront des souvenirs à relater, disent ils,  quand leurs enfants auront eu eux mêmes leurs petits-enfants !

        Et ce Grand Débat National, quelle pantalonnade, quelle mascarade. Quelle honte ! On aura compris que ces gilets jaunes, on les a roulés dans la farine, manipulés. Le Président a mis la main à la poche. Pas assez pour certains. Pas du tout pour d’autres. Mais ce mouvement était comme un bateau sans personne à la barre. Ne voulant pas s’organiser, il était prévisible que l’aventure se termine sans gloire. Pour peut être renaitre un jour et avec des violences. Selon des informations non vérifiées qui nous sont parvenues. Ce qu’on ne voudrait pas ! Et là, on ne les défendrait plus !!!!  Ce lecteur qui nous dit être retraité de la gendarmerie nous donne son point de vue : « les gentils gilets jaunes qui défilent dans le calme, le pouvoir n’en a rien à foutre. Mais dès que les « black blocs » sortent d’une bouche du métro, le pouvoir fait dans son froc ! » (sic)

        Une lectrice, qui s’appelle ou se fait appeler Julie, nous dit qu’elle était à l’intérieur du Centre Culturel, en janvier 2019,  lorsque les communistes – selon elle – ont échoué à récupérer le mouvement. Sous les huées. Cela aurait pu se terminer en bagarre générale, dit elle. Elle ajoute : « Ah, ils ont beaux aujourd’hui les cocos à vouloir inaugurer leur rond-point ». « c’est vous qui le dites ». « c’est votre Liberté d’Expression ».

        En janvier 2019, Alicia, notre correspondante était aussi au Centre Culturel à Cabestany. Mais pas dans la salle où se tenait une sorte d’Assemblée Générale de Gilets Jaunes qui n’avaient déjà aucune envie de s’entendre entre eux. De se faire récupérer par un quelconque parti ou syndicat.  Alicia était sur le parking à l’extérieur et n’aura rien suivi de ce qui se tramait à l’intérieur. Elle aura vite compris que pour les Gilets Jaunes, la devise était : « Ni Dieu, ni maître ». Qu’ils ne voulaient pas de chef, pas de leader. Alicia nous disait avoir été pris à partie ce jour là par un grand escogriffe qui semblait vouloir la frapper et lui arracher son appareil photo. Puis qui s’est mis en tête de la draguer  ! Et cela s’est terminé par le fait que plusieurs Gilets Jaunes ont voulu être pris en photo par Alicia. Pour montrer à leurs enfants. Allant jusqu’à lui donner leur adresse émail pour qu’elle leur envoie ces photos. Sans méfiance. Sans savoir qui elle était vraiment.

Finalement des braves gens, ces Gilets Jaunes… à l’époque !

        Mais comme le dit tellement bien Julie : « Lorsque je vois certains essayer aujourd’hui de faire de la récupération politicienne, je me marre !!!! »  Et nous donc alors !  N’est ce pas Colette ?

Et n’y avait il pas eu à la Mairie une séance de décrochage de la photo du Président dans des conditions mystérieuses et pour laquelle, nos lecteurs nous auront écrit TOUT. Et son contraire. Pas de quoi se faire véritablement une idée.  Mais…. qui s’en souvient ?

Ce 20 janvier 2019, Blog-Cabestany écrivait :

 

https://blogcabestany.com/2019/01/20/il-ny-a-pas-de-femmes-de-gilets-jaunes-mais-plus-simplement-des-gilets-jaunes-femmes-nous-dit-fabienne-au-telephone-et-quon-arrete-tout-ce-cinema-pour-nous-recuperer/

et continuez à nous écrire :

blog.cabestany@gmail.com

Tags : Opposition municipale à Cabestany, Colette Appert, Cercle Gaulliste de Réflexion Politique et Sociale

 

 

« A Cabestany, on croit toujours en vous Madame Appert » dit Alicia, rédactrice de Blog-Cabestany !

22 juillet 2020

Courrier des lecteurs – Liberté d’expression –

 

La dernière (?) tribune « politique » d’Alicia la Chipie, rédactrice chez Blog-Cabestany

Alicia écrit :

A Cabestany, Madame Appert, on croit toujours en vous, et on espère ne pas vous avoir trop déçue !

« On a tellement apprécié vos mots et cette délicate façon de l’exprimer, venant du cœur, dans cette tribune de l’opposition du dernier Cabes’infos où vous écrivez avec votre gentillesse naturelle que vous aurez préféré perdre une élection plutôt que perdre des amis à cause d’un certain virus. Lequel ressemble curieusement à une arme bactériologique cultivée dans un labo militaire. Un « cadeau » des communistes chinois, plus forts pour opprimer leur peuple que pour contenir un virus. Mais dans quel pays géré par des communistes la Liberté est elle respectée ? Une idéologie perverse ! On devrait rendre la Chine responsables de cette pandémie. Lorsqu’on voit comment ces gens après avoir esclavagisé le Tibet, mis les Ouïgours dans des camps, viennent de mettre la main de façon indigne sur Hong-Kong ! Et on constate qu’il est encore des gens pour défendre cette doctrine pernicieuse. Pire : de s’en revendiquer ! Même dans un bled peu accueillant et paumé des P.O. !

Et nous pauvres naïfs qui nous entendons dire, lorsqu’on présente une ordonnance médicale pour nos aînés, dans une pharmacie, que la plupart des médicaments prescrits sont manquants, car tous fabriqués en Chine. Comment des politiques se disant Français et Patriotes ont ils pu laisser commettre ce forfait, cette infamie, cette trahison ? Mais en entendant une certaine ex-Ministre de la Santé nous dire que tout va bien dans un pays où l’on a fermé maternités et lits d’hôpitaux, où on a laissé mourir les vieux dans les EHPAD, on aurait presque envie de prendre le maquis et entrer en Résistance.

Madame Appert, ou oserais je me permettre de vous appeler « Colette », on croit toujours en vous mais mérite t’on que vous croyiez encore en nous ? Lorsqu’on prend conscience de tous les efforts que vous avez déployés, le temps consacré à notre ville, au détriment de votre vie familiale. Pour aucun remerciement, pour aucune compensation, pour juste défendre « nos » convictions de façon désintéressée et nous représenter : nous, cette minorité opprimée par la pensée dominante de ceux qui se sentent supérieurs à nous, nous toisent de leur suffisance et règnent sans partage à la mairie. Mais c’est votre Honneur !

Mes Papy, Mamie, et leurs amis ne se sont pas déplacés à cette élection qui aura été une mascarade comme on l’aura voulu au plus haut sommet de l’État. S’ils avaient voté – pour vous évidemment – cela aurait il changé les résultats ? Lorsqu’on voit qu’une autre liste – dont on fait semblant de se demander qui aurait bien pu la téléguider – a fait le choix de saborder la Droite à Cabestany pour mieux faire repasser les marxistes. Et tout cela pour d’obscures raisons dont je ferai croire – parce que je ne suis qu’une femme et donc une pauvre idiote – qu’elles échappent à mon entendement ! Car je n’ai aucune, mais vraiment aucune envie de m’étendre sur le sujet  ! Quant à la Droite dans les P.O (ou même à Paris) est elle encore digne de notre confiance ? A Perpignan même, hélas, les électeurs ont semblé en douter !

En 2020, on aura cru en vous, Colette ! On aura espéré le changement. Rêvé d’un renouveau pour Cabestany. Une ville où nos aînés y auraient – enfin – quelque considération. En sachant que tout cela était sans doute utopique. Car une grande partie des Cabestanyencs semble se complaire dans ce qui nous apparaît de plus en plus chaque jour comme une médiocrité congénitale et endémique. On laissera nos concitoyens baigner dans leur extase. Du à la beuh ou au chichon – en vente libre ? – dans notre ville à ce qu’on dirait bien !  Abusés certes, mais sans doute de bonne foi. Victimes consentantes. Et puis ils ont sûrement bien d’autres soucis et problèmes de fin de mois à affronter en ce moment que de s’intéresser à la politique ce qu’on veut bien comprendre. Mais la situation à Cabestany est sans espoir !

Je me souviens, il y aura bientôt 30 ans, de la joie de mes parents « adoptifs ». De braves gens qui, au départ, n’étaient pour moi qu’une nouvelle « famille d’accueil ». Je revois leur joie de quitter le petit appartement du Moulin à Vent. Où les gens au moins y étaient chaleureux. A Cabestany, on aurai un jardinet et je pourrai faire du vélo dans une rue où passaient bien peu de voitures. Pour éviter que je m’encombre de clefs à l’école, ma mère laissait souvent la porte de la maison ouverte toute la journée. On ne craignait pas grand’ chose. Pas de maisons cambriolées, pas de voitures fracturées, pas de personne âgée agressée. La vie à Cabestany était agréable. Si calme et paisible. Et mes parents adoptifs qui ne faisaient pas de politique disaient que la municipalité était dynamique et inventive !?

Mais ça : « c’était avant » ! Aujourd’hui on s’aperçoit que tout cela est parti en quenouille. Et Cabestany est le dernier endroit où j’aimerais élever mes enfants. Une ville moche, sale, où l’urbanisme a été bâclé. Les finances mal dépensées. Les vieux oubliés. Où il faut avoir la bonne carte du Parti pour être considéré. Où on évite de parler politique devant ses voisins comme si on avait peur ! Où on se regarde en « chiens de faïence ». Une cité « abîmée » par des « nostalgiques du Goulag » . Mais qui sait encore de nos jours qui était Soljenitsyne, écrivain courageux,  qui s’interrogeait en déclarant :

« A l’Est le communisme n’aura jamais existé comme un dogme reposant sur des bases claires, définies, voire identifiables. Devant ce vide abyssal, plusieurs décennies après la Révolution d’Octobre, ce sont des penseurs de Gauche, à l’Ouest, qui auront fabriqué à partir de rien, les règles d’une doctrine nommée « Communisme ». Pour pouvoir se retrancher derrière des concepts purement théoriques, irréalistes, et inventés de toutes pièces. Et pouvoir en faire un idéal utopique. Préférant passer sous un silence coupable les millions de victimes de ces dirigeants monstrueux et criminels à l’Est, qui ne savaient rien faire d’autre que d’oppresser le peuple. Justifiant leurs crimes abominables au nom de ce même communisme !  ».

Cabestany est une ville où la Culture est une caricature. Un simulacre. Une illusion pour des demeurés. Et ne parlons pas de Démocratie. Il nous aura suffi, chère Colette, de nous déplacer quelques fois au Conseil Municipal pour voir combien ce mot est dévoyé dans notre ville. Que vos idées (que nous partageons), et que vos propositions soient – ou non – réalistes, cette municipalité aura toujours refusé – au nom d’une doctrine dogmatique – de vous entendre et même de daigner vous écouter. A après on lit cette idiotie crasse qui dit que la Droite n’aurait jamais fait de propositions. Mais lorsqu’on voit d’où cette mauvaise foi provient, ce n’est que de l’insignifiance !

Aujourd’hui, à Cabestany il faut fermer sa porte à double tour, faire attention à sa voiture, surveiller les fréquentations de ses enfants, voir si on ne vend pas directement devant votre porte de la farine et des herbes en libre service. Ou dans d’autres endroits de ce qui ne sera bientôt plus ma ville. Où refuser d’installer des caméras de vidéosurveillance passe aux yeux de beaucoup pour une forme de complaisance. Voulue ou non ? Mais nous avons toujours défendu « la » Liberté d’expression de nos lecteurs auxquels la Mairie n’a pas encore réussi à leur interdire de penser… même si on leur conseille de se taire ! « Silence dans les rangs ! ».

Qu’on le veuille ou non, Cabestany est gérée par ce qui ressemble fort à des extrémistes. Des extrémistes aveugles qui considèrent que ce sont les « autres » qui appartiennent aux extrêmes. Mais surement pas eux ! On connait la chanson mais on ne fait pas partie de ceux qui se laissent abuser comme des moutons de Panurge. Sauf que lorsque les citoyens en ont marre d’un extrême, généralement ils votent ensuite pour les extrémistes… de l’autre bord. Et personne ne se sent responsable ! Du nord au sud de l’hexagone, pour bien de ces élus « sans honneur », conserver son siège quel qu’en soit le prix sera passé par des compromissions bien peu glorieuses.

Madame Appert, je vous souhaite bien du courage pour l’avenir. Si vous y croyez encore. Votre campagne électorale aura été exemplaire. Vos co-listiers se seront montré motivés, soudés. On espère qu’ils le seront toujours dans un proche avenir. Je n’en faisais pas partie, par choix, sachant que je ne resterai pas à Cabestany ou j’y étais d’ailleurs de moins en moins. Des responsabilités professionnelles m’appellent ailleurs. Et comme j’ai de la chance d’avoir du boulot quand tant de plans sociaux se profilent à l’horizon, je taille ma route.

Moi, Alicia dite « la Chipie » j’ai eu du mal à me faire admettre dans cette rédaction de Blog-Cabestany. Parce qu’être une femme, être largement plus diplômée que la moyenne, avoir son franc parler, et ne pas respecter les codes est encore un handicap au 21ème siècle. Ne refaisons pas le passé. Et pourtant, m’occuper du « Courrier des lecteurs » m’aura apporté bien des satisfactions. Un Blog, proche des gens, proche des ainés, proche de cette France oubliée par Paris. Dont j’étais devenue, au fil des mois, et des années, une petite abeille ouvrière toujours disponible. Pour vous lire, vous répondre. Pour mettre en ligne. Personne ne me regrettera. D’autres feront sûrement aussi bien et certainement mieux que moi. Personne n’est irremplaçable. Et de plus je crois que Blog-Cabestany a certains problèmes avec ses hébergeurs et webmasters actuels : une priorité à déjà surmonter avant d’envisager la suite. Mais l’aventure aura été pour moi magnifique ! Et si c’était à refaire, il faudrait surtout ne rien changer !

Madame Appert, ou « Colette », vous pouvez être fière de votre bilan. Nombreux sont les Cabestanyencs qui croient encore en vous. Je vous conserve toute mon amitié, ma sympathie, mon admiration. Vous êtes une femme d’honneur et de courage. Fière de ses convictions. Un exemple  pour nous les femmes de bonne volonté ! Mais hélas la personne à abattre pour des sectaires incultes et parfois quasiment analphabètes, de tous bords. Et quand je dis « de tous bords », beaucoup peut être me comprendront ils ? Pourtant, avec votre parfaite connaissance des dossiers et des finances de Cabestany, qui aurait fait un/e meilleur/e Maire que vous ? Quelle occasion gâchée ! Mais ainsi va la vie ! Et chacun choisit son malheur !

Je ne pense pas que moi, pauvre Alicia, on me lise de nouveau sur ce Blog. Je vous regretterai. Amitiés à tous.

Alicia Jones-Smith

Blog-Cabestany : Merci Alicia, qui en effet n’était pas avare du temps qu’elle consacrait à ce blog, jour et nuit. Elle vous répondait à tous. Elle entretenait de véritables conversations par mails avec nos lecteurs. Parlant de politique, mais souvent aussi de choses plus personnelles. Donnant si elle le pouvait, des conseils pratiques, juridiques à des femmes maltraitées ou des personnes en difficulté. Toujours à votre écoute. Continuez à nous écrire et à aborder tous les sujets que vous souhaitez. Continuez de nous donner votre avis.

Mais on ne pourra plus vous répondre de façon individuelle et personnalisée comme on le faisait avant. Nous en sommes sincèrement désolés !

Tous, nous regretterons « Alicia ». Cette chipie au grand coeur !   Bon vent à toi chère amie  !

Les nominations…….. [expliquées par Maxime Tandonnet]

3 juin 2020

Ils nous autorisent à les relayer ! – Liberté d’Expression – Courrier des lecteurs –

Vous avez dit : « copinage » ?

M. Pierre Moscovici, est une personnalité politique clé de ces dix ou quinze dernières années, membre du parti socialiste, longtemps ministre de l’économie et des finances puis commissaire européen. Il devient premier président de la Cours des Comptes.

Le pouvoir de nomination aux plus hauts postes de l’Etat est un pouvoir que les présidents de la République considèrent comme sacré. En effet, ils ont beaucoup perdu de leurs leviers sur le cours des choses: leur rôle d’arbitrage monétaire avec l’euro, celui d’orienter les réformes dès lors qu’en vérité, le pouvoir normatif est largement passé à l’Union européenne et pour ce qu’il en reste, étroitement contrôlé par le Conseil Constitutionnel. C’est la raison pour laquelle, en compensation, ils parlent et s’agitent autant. Cependant, ils gardent le pouvoir de nommer aux plus hautes fonctions de l’Etat, un pouvoir qu’ils vénèrent car le dernier outil concret de leur puissance. Pour autant, l’usage qui en est fait soulève des questions.

Nous avons des hommes politiques qui sont élus pour représenter la Nation et le cas échéant, agir en son nom. En quoi une carrière politique, de parlementaire ou ministre, de 10, 15 ou 20 ans ou plus, justifie-t-elle, comme un prolongement, la désignation à des fonctions prestigieuses de l’appareil d’Etat? Quelle garantie d’impartialité attendre de dirigeants politiques essentiels, ayant fondé leur vie sur un engagement politique et idéologique? Comment attendre de leur part un jugement impartial de leur propre politique, celle qu’ils ont inspirée, ou qu’ils ont fustigée? Seuls la compétence, le mérite mais aussi les garanties d’impartialité devraient être pris en compte dans l’affectation à de tels postes.

Rien n’est pire pour la démocratie que le sentiment de copinage, c’est-à-dire la classe politique qui se sert elle-même. Le fait du prince, dans ce domaine, dès lors qu’un usage contestable en est fait, perd tout son sens et dans une démocratie, les nominations mériteraient d’être placées sous le contrôle démocratique.

Maxime TANDONNET

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Il y a 75 ans, on accordait aux Françaises le Droit de voter !

29 avril 2020

COURRIER DES LECTEURS

Image trouvée sur Internet

Nous sommes le 29 avril 1945. La seconde guerre mondiale est sur le point de se terminer mais on se bat encore à l’ouest, comme à l’est. Les Russes sont encore en Tchécoslovaquie. Les alliés pas encore à Berlin. Le « serment de Koufra » à savoir la promesse du Général Leclerc de délivrer Strasbourg ne s’est réalisé que fin novembre 44, même si Paris a été libéré en Aout.

Ce 29 avril 1945, Hitler épouse sa maitresse Eva Braun et fait son testament. Il se suicidera le lendemain. Ce même jour le Colonel américain Sparks arrive à Dachau où les prisonniers arrachent des touffes d’herbe pour essayer de se nourrir. Il y a plus de 3 000 français mélangés avec d’autres nationalités. Les américains leur disent qu’ils sont « libres » mais ils ne sortiront que 15 jours après et tous ne survivront pas aux privations, à la maladie, aux mauvais traitements. Et leur retour n’aura pas été anticipé, comme si on avait déjà acté qu’ils ne devaient jamais revenir !

Auschwitz plus à l’est a déjà été libéré par les Russes. Qui ont découvert les mêmes atrocités. Fallait il mieux avoir été libérés par les Américains ou par l’Armée Rouge. Des Français, qui se croyaient déjà libres en voyant l’uniforme russe ne rejoindront – inexplicablement – le sol de la Patrie qu’un an, voire deux ans après !

En 1940, 1 500 000 soldats français avaient été fait prisonniers durant la brève campagne militaire qui avait débouché sur l’Armistice et qui avait quand même couté 100 000 victimes. Entre 1940 et 1945, à un moment ou à un autre, il y aura eu plus de  2 000 000 de  français, militaires ou non, des hommes mais également des femmes ou des enfants,  retenus prisonniers contre leur gré par les Allemands. Soit dans des camps de concentration, des camps de  prisonniers, ou  dans des camps de travail. On peut y ajouter un demi million de français enrôlé de force pour aller travailler en Allemagne. Et on ne peut oublier les victimes françaises – ou non – des camps d’extermination qui elles, et il s’agit de plusieurs millions, ne reviendront jamais. On a une pensée pour celle qui était l’une de nos proches, un modèle, déportée elle même à Ravensbruck, et qui se sera battue jusqu’à son dernier souffle pour les déshérités au travers de l’Association ATD Quart Monde, notre amie Geneviève (de Gaulle).

C’est dimanche dernier, 26 avril, Journée Nationale de la Déportation, qu’on aurait du honorer ces victimes dans l’espace public. Certains l’auront sans doute fait. Nous étions confinés. Cela ne nous aura pas empêché d’avoir une pensée pour ces malheureux, vivants ou disparus, et leurs familles !

Donc, ce 29 avril 1945, on vote partout en France pour les municipales et c’est la première fois que les femmes vont pouvoir s’exprimer. Et se présenter comme candidates. Mais elles sont bien peu nombreuses à faire ce choix. Et on devra attendre 1999 pour que ce soit une loi qui réaffirme ce principe d’égalité. Et on attendra encore 2013, pour que sur une liste municipale on trouve la parité complète.

Dans les pays nordiques, le droit de vote a été accordé aux femmes dès le début du 20ème siècle. C’est le 21 avril 1944, à Alger, que sur préconisation du Conseil National de la Résistance, le Général de Gaulle, au nom du gouvernement provisoire, prend une ordonnance qui accorde ce droit mais il ne pourra être appliqué qu’avec les premières élections libres de 1945.

Le texte de cette ordonnance précise de façon laconique :  « Les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ». Sans plus amples détails.

En Angleterre, en Espagne, les femmes n’ont acquis le droit de voter que depuis les années 30. L’Italie le fera en 1945. Le Portugal en 1976.

En France, jusqu’alors, le droit de vote était – et cela semblait naturel à tous – exclusivement réservé aux hommes. Pire, on considérait que les femmes, les domestiques et les pauvres, du fait de leur dépendance économique, n’étaient pas en situation d’exercer leur libre choix. On considérait également que les femmes n’avaient pas un même niveau de connaissance de l’environnement politique ou social. Pour certains, pas un même niveau d’intelligence !

Mais, historiquement,  ce n’est pas principalement sur ces critères qu’on considérait qu’il y avait une différence de citoyenneté entre hommes et femmes. On se basait surtout sur le fait que c’était aux hommes de défendre la patrie, de porter les armes, de verser leur sang. Ce qu’on dénommait la « citoyenneté active ». Et les hommes ne pouvaient exercer cette citoyenneté que durant la période limitée de leur vie où ils pouvaient être enrôlés sous les drapeaux. Les femmes quant à elles, ne pouvant être impliquées dans des guerres et des combats, puisque ne portant pas les armes. Sauf à être « cantinières » ou « infirmières » !

Et déjà on avait du attendre la loi du 5 mars 1848 pour déclarer le « suffrage universel ». Pour les hommes. Quand Olympe de Gouges ou Georges Sand avaient des revendications féministes de toutes natures, dont celui de pouvoir s’exprimer en pouvant voter. Mais ce n’était pas leur principale revendication. C’est l’Égalité hommes – femmes qu’elles réclamaient bien plus que le droit de mettre un papier dans une urne.

C’est entre les deux guerres que le législateur sera concrètement confronté à ce problème du vote à accorder ou non aux femmes. Un mouvement de « suffragettes », organisé et puissant, s’était élevé un peu partout en France. Mais on considérait – à l’Assemblée comme au Sénat – que par définition, les femmes étaient davantage hostiles au progrès que les hommes, paradoxalement peu réformistes, réticentes aux idées socialistes, trop attachées à l’idéal famille-enfants qui pour certains commençait déjà à être suranné. Et elles pouvaient être influencées – en confession – par  leur curé !!!  Et ce sera davantage un refus basé sur des concepts politiciens plutôt que sur une réelle discrimination sociale. Car les femmes avaient montré durant la première guerre qu’on pouvait compter sur elles pour travailler dans les usines ou dans les champs. Et faire tourner la France quand les hommes se faisaient massacrer dans les tranchées.   Et dans le gouvernement de « Front Populaire » de Léon Blum, en 1936, trois femmes deviennent ministres. Enfin pas tout à fait, on redéfinira plus ou moins pour l’occasion le statut de Secrétaire d’État. Une première semble t’il. Mais on leur donnera quand même du « Madame le Ministre ».

Durant la deuxième guerre, bien des femmes auront porté les armes, ou se seront impliquées dans la Résistance. Et c’est cela qui aura emporté la décision, toujours au nom de cette « citoyenneté active » qui voulait qu’on ne soit un citoyen à part entière que si on pouvait porter les armes !

Paradoxalement, les militaires étaient toujours exclus du droit de vote car on ne souhaitait pas qu’ils s’impliquent dans les affaires politiques. On prétend que c’est de là que l’armée aurait gagné le surnom de  « Grande Muette ». C’est seulement en aout 45, donc après les femmes, que les militaires obtiendront le droit de voter.

Peut on dire, en 2020, que la représentation au plan politique est la même pour les hommes et les femmes. On vous laissera le soin y répondre. Car on aura eue jusqu’alors qu’une seule femme Premier Ministre, et jamais encore de Présidente de la République. Mais les observateurs politiques nous annoncent que dans les prochaines années, il faudra peut être prendre des dispositions inverses pour qu’au Parlement, il n’y ait pas une disproportion trop importante d’élues femmes par rapport aux hommes !?

Nicolas

Tags : Droit de vote en France – Journée Nationale de la Déportation – Liberté d’Expression – Blog-Cabestany -Alicia –

Avec « Trait-d’Union-Cabestany », signez la pétition de « France Nature Environnement » pour protéger nos points d’eau des pollueurs !

21 décembre 2019

« L’eau est l’un des nos biens les plus précieux » – « L’eau appartient à tous » – comment peut on laisser des pollueurs empoisonner « légalement » nos points d’eau ?

En 2018, un nouvel arrêté ministériel introduisait un grand flou concernant la surveillance, la classification des cours d’eau. Un amateurisme, voulu ou non, qui permettait de faire disparaître des cartes de nombreux cours et points d’eau. Pourquoi ? Pour donner davantage de liberté aux pollueurs d’utiliser ces poisons qui finissent dans nos rivières ? Pour ne plus ennuyer ces puissants dans leur sinistre besogne ? Des gens qui nous méprisent et font passer leur petits intérêts financiers avant notre santé (n’ont ils pas de famille?) Pour transformer des coupables en innocents légaux ? Dans un pays ou le terme de « polleur-payeur » semble être du pipeau !!!

Chez Trait-d’Union-Cabestany, une association militante mais sans gros moyens, il n’est pas question de faire davantage le procès de l’État, du gouvernement, plutôt que de l’Administration, des Syndicats Agricoles, ou de tel ou tel organisme corporatiste, de telle ou telle personne. Mais nous nous rendons compte chaque matin combien on cherche à nous maintenir dans une ignorance absolue en matière d’environnement. Alors nous nous documentons. Et nous apprenons. Nous progressons dans la compréhension des problèmes quand le chemin sera encore long. Car sans pour autant devenir des ayatollah de l’écologie, nous estimons qu’avoir un minimum de connaissances des problèmes de l’environnement qui nous entoure est une démarche Citoyenne. Au service de TOUS.

Voir l’article de la FNE : https://civicrm.fne.asso.fr/civicrm/mailing/view?reset=1&id=10714

Une façon de responsabiliser nos élus ! De les informer si besoin était. La meilleure façon de faire étant de travailler avec eux, à leurs côtés, en bonne intelligence. Et à Cabestany avec Colette Appert, nous avons trouvé une personne raisonnable et raisonnée. Qui sait raison garder. Qui ne risque pas de tomber dans les excès. Mais qui considère que l’environnement est à prendre en compte dans chaque décision. Et cela pour nos enfants, car  nous mêmes ne nous faisons plus beaucoup d’illusions et sommes sans doute dans ces « pisseurs de glyphosate » qu’on a empoisonnés à l’insu de notre plein gré. Mais si on pouvait éviter cela aux générations à venir.

Car nous avons l’utopie de croire que tout point d’eau devrait être protégé par une zone – à définir – de non traitement de pesticides et produits chimiques. Une zone supérieure aux 10 mètres que nous pensons que le gouvernement va décider. Ce qui serait pour nous une reculade face aux lobbies. Une soumission devant la finance. Quand il faudrait sans doute 150 mètres !

Des maires courageux (ça existe), des associations et citoyens se sont mobilisés. Plusieurs dizaines de maires ont édicté des arrêtés pour interdire l’épandage de pesticides à moins de 150 mètres des habitations dans leurs communes.

Demandez avec nous le droit de vraiment vivre #LoinDesPesticides. Signez la pétition en allant sur France Nature Environnement :

https://www.fne.asso.fr/actualites/p%C3%A9tition-interdisons-l%C3%A9pandage-de-pesticides-%C3%A0-c%C3%B4t%C3%A9-des-habitations?utm_source=mail&utm_campaign=mob_decembre

Tags : Trait-d’Union-Cabestany – Colette Appert – environnement – France Nature Environnement – pesticides et produits chimiques – mangeons bio – boycottons les fruits et légumes bourrés de saloperies qui nous tuent à petit feu –

 

Jeudi 5 décembre 2019 : Rien à Signaler !

5 décembre 2019

Courrier des lecteurs

L’Édito d’Alicia un jeudi de grève !

Chers lecteurs, vous avez beaucoup de chance, car tous vous semblez savoir, contrairement à moi, pourquoi il faut faire la grève aujourd’hui ou …. pourquoi il ne faut pas la faire ! Et moi je me demande si j’ai bien fait de sortir de mon lit. Le sujet vous rend passionnés, motivés, impliqués, et vous êtes certains d’avoir raison alors que « les autres » auraient tort. Quand moi pauvre Alicia, si je faisais grève aujourd’hui, ce serait pour dire que je n’y comprends plus rien et que je voudrais qu’on m’explique un peu mieux les choses. Je suis paumée. Plutôt que d’être comme vous : Pour ou Contre. Mais pour ou contre quoi ? Et peut être que si je comprenais, moi aussi j’irais manifester !

Je ne suis pas syndiquée. Mais l’un de mes anciens professeurs, qui n’a jamais été politisé ou syndiqué mais qui nous racontait Mai 68 (je n’étais pas née), et bien d’autres événements, avait l’habitude de dire : « si on continue à vouloir faire entrer les citoyens dans un moule de la pensée unique, qu’on fait pression sur les médias, qu’on méprise les associations, qu’on n’écoute plus les syndicats et autres corps sociaux, on récoltera un jour un mécontentement populaire qu’on aurait pu facilement éviter si on avait eu moins d’orgueil et moins d’arrogance. Et on ne saura pas y faire face ! ». J’espère qu’il était dans l’erreur.

Vous tous, chers lecteurs, me racontez déjà par avance comment va se dérouler la journée, me conseillant de rester sous la couette !? Alors je vais vous mettre en ligne l’une de mes copines ! 2 minutes 55 de bonheur.  Anne-Sophie (dite « La Bajon »). Que j’ai rencontrée il y a quelques mois à Perpignan où elle se produisait. J’ai même réussi à la faire rire !!! Enfin une nana que je comprends car sans auto-dérision il n’y a plus d’espoir. Déjà qu’on se marre pas vraiment à Cabestany quand on se perd du côté de la Mairie. C’est l’humour, dit on, qui nous rendrait plus intelligent(e). Alors vous voyez le tableau !  Et si l’on comprenait vraiment ce qu’on mijote dans notre dos, on aurait peut être plutôt envie d’en pleurer !

Une video qui n’aura comme but que de vous faire sourire, sans aucun message à la clef ! C’est de l’humour ! Comme si j’étais capable de faire du second degré. Bonne journée à tous  et mettez de bonnes chaussures !

et en allant sur Youtube et en tapant La Bajon vous trouverez d’autres perles….

Pour joindre le Blog : blog.cabestany@gmail.com

et juste un clic ci-dessous pour nous rejoindre :

cabestanyaucoeur@gmail.com

 

L’Opposition à Cabestany et le développement durable !

8 juillet 2019

L’Opposition à Cabestany et le développement durable !

Nous, c’est Cabestany !

Claude écrit :

Nous sommes plusieurs citoyens Cabestanyencs, passionnés d’Écologie, amis, adhérents ou non de l’association Trait-d’Union-Cabestany, n’ayant pas la même sensibilité politique, ne faisant pas le même métier, dans l’Aéronautique ou dans la viticulture entre autres, qui avons décidé de nous mettre au service de Colette Appert pour sa campagne municipale à venir.

Pas pour intégrer sa liste. Certains le feront peut être. Mais pour travailler avec elle et son équipe de campagne, de façon pratique. Parce que le Développement Durable, dans une ville comme la nôtre, est parfaitement compatible et souhaitable avec la gestion municipale. Et Colette Appert est convaincue depuis longtemps de cette nécessité absolue. Qui ne devrait même pas faire l’objet d’une récupération politique de la part de certains. Et dans une ville qui ne montre pas l’exemple au delà des belles paroles, déclarations d’intention. Du pipeau quoi !!!!

Certes, Cabestany n’est pas Paris. Où lors du déclenchement de la canicule la pollution a atteint des pics quasiment inégalés. Mais où l’on a continué d’interdire, jour après jour, et de façon croissante, sans tenir aucun compte des relevés scientifiques que je reçois tous les matins sur mon bureau. Au point de punir les citoyens alors que les taux de pollution étaient redevenus très bas, quasiment à la normale (mais tout est relatif), et que le seul problème, à Paris, provenait des centrales à charbon allemandes.

Mais pour faire un coup de com’, certains sont capables du pire. Interdire les voitures récentes fonctionnant au diesel alors qu’on fait des dérogations pour les vieux autobus. Et que l’on continue à acheter des neufs qui marchent au même carburant.  Dérogation pour les camions poubelles. Dérogation pour les engins de chantier. Et que dire à Paris des poids lourds qui viennent de Barcelone et vont en Hollande sans s’arrêter en passant par le périph’. Alors que nous, nous savons où trouver les renseignements fiables, savoir où l’on en est des réserves d’eau potable dans les P.O. Et bien d’autres choses utiles. Parce que cela nous passionne mais que nous en avons marre des charlatans, colporteurs de fausses nouvelles, et politicards qui nous prennent pour des abrutis, et ne pensent qu’à leur carrière plutôt que de nous dire la vérité. Et qui veulent faire de nous les seuls et vrais coupables !

Mais que penser alors, de ces nouveaux accords commerciaux avec l’Amérique du Sud, des accords indignes et scélérats. Dont le citoyen est tenu volontairement à l’écart et mal informé. Que penser de ceux qui les ont signés ?

Certes on a envie de vendre des avions Rafale en Amérique du Sud. Pour que ces pays amis se « foutent sur la gueule ». A moins qu’ils n’aient découverts des extra-terrestres. Et on connaît l’efficacité des armes françaises lorsque nos Exocet, vendus aux Argentins, ont coulé des navires britanniques, aux Malouines. Pendant que nos bidasses en Afrique se paient eux mêmes leurs vigatanes.

On aimerait vendre davantage de véhicules Renault en Amérique du Sud, ce continent où l’on tronçonnent les arbres des forets, où l’on répand des tonnes de pesticides, où l’on cultive des plantes O.G.M à tout va. Mais dans ces pays amis on préfère les Volkswagen, les produits chimiques de Bayer, et tout ce qui est écrit en allemand est présumé être de meilleure qualité que les produits français.

Ce qui n’aura pas empêché l’Europe – vous savez, cette « Europe qui protège » – et la France en tête, de signer ces foutus accords.

Bon, les Renault c’est pas grave. Elles ne sont plus fabriquées, pour la plupart, dans l’hexagone mais au Maroc, en Slovénie, en Turquie, au Maroc, en Espagne.  Celles qui le sont encore avec des pièces venant encore de plus loin.  L’État est actionnaire de Renault et les bénéfices servent peut être à indemniser les chômeurs français qui au lieu de rester à la maison auraient peut être préféré  aller bosser à l’usine. Mais c’est pas une réflexion de banquier ou de comptable ! Car que vaut la dignité de l’Homme ?

Et puis on va importer du vin, car comme chacun le sait, on ne sait pas en produire chez nous, et des milliers de tonnes de viande, acheminés par des bateaux polluants, en provenance de ces pays irresponsables,  lorsque nos paysans français se tirent déjà une balle dans la tête. Mais la côte de boeuf aux hormones est plus gouteuse, paraît il, au barbecue que la viande Charolaise.

Être contre le Libre-échange et contre la mondialisation, c’est être un Salopard, lit on dans la propagande étatique. Moi, je revendique faire partie des Salopards et je me préoccupe de Cabestany, ma ville.

En 2014, mes amis et moi-même étions affolés des projets municipaux de construction en masse de nouveaux bâtiments. On est loin des prévisions et c’est heureux. Autrefois, on disait qu’un Maire-batisseur était certain d’être réélu. Aujourd’hui, c’est le contraire. Et nous espérons que la raison l’a emporté à Cabestany.

Et demain, aux aurores,  je remettrai du gas-oil dans ma bagnole pour aller travailler plus loin que Valmanya. Car j’ai toujours pas trouvé la gare SNCF à Cabestany. Amitiés à tous !

  ALICIA : Merci Claude ! Avec votre verre de Rivesaltes argentin, on vous conseille du camembert, mais du « camemberto do Brasil ! ».

Colette Appert et la Droite Municipale disent « NON » à cette nouvelle augmentation des impots locaux prévue à Cabestany !

16 mars 2018

Colette Appert

-o-

La tribune politique d’Alicia « la chipie » pour « Blog-Cabestany »

Titre : « Le mauvais sort semble s’acharner sur Cabestany ».

C’est un enchainement de catastrophes qui paraissent frapper, année après année, notre bonne ville de Cabestany si on écoute son Maire. Car année après année, il y a toujours une « mauvaise » raison qui justifie que la Mairie soit – à l’insu de son plein gré – obligée de nous augmenter les impôts locaux. A ce petit jeu Monsieur le Maire fait montre d’une inventivité inégalable et inégalée. Mais quand la « scoumoune » s’abat quelque part, et malgré la grosseur des cierges que nous allumons, il ne nous reste plus qu’à prier et espérer que la divine providence vienne au secours des finances de Cabestany. Et lorsqu’on dit que la foudre ne tombe jamais deux fois au même endroit, à Cabestany, on y a droit chaque année. Comprendre la foudre fiscale progressiste !

Que nos élus « dégagent » préfère dire un internaute qui a parfaitement compris que cette malédiction est du pipeau pour piquer chaque année un peu plus d’argent dans nos poches.

Il est certain que des termes comme : compter, prévoir, gérer, gouverner, n’appartiennent pas au vocabulaire « progressiste » des élus de la majorité municipale. Lorsque Colette Appert (photo ci-dessus) utilise l’un de ces mots en séance de Conseil Municipal, on doit penser qu’elle parle en langue bantoue ou kiswahili. Et nos élus de la majorité de se plonger aussitôt dans leur dictionnaire ….

Chaque année, lorsque la période du budget arrive à Cabestany, et qu’on commence à entendre parler de « daube »,  (je ne sais même plus ce que cela veut dire), la Mairie commence par mettre dans une colonne les dépenses qu’elle veut engager et en face le montant qu’on va demander aux pauvres citoyens pour équilibrer les comptes. Abracadabra ! Que va t’il sortir du chapeau ? Et bien bizarrement nos impôts augmentent. Chaque année ! Année après année !

Vous imaginez vous, mettre sur un papier vos dépenses et aller voir votre patron pour lui demander le salaire correspondant. Et moi mon ministre Monsieur Blanquer. Ubuesque ! Mais on en est là et c’est bien la méthode utilisée à Cabestany. « Donne moi ta montre… j’te donnerai l’heure ! »

article de l’indép !

Notre « amie », que je ne connais pas personnellement mais qu’elle me pardonne ma folle audace, correspondante de l’Indép et dont on apprécie toujours les articles,  aura fait montre d’une grande honnêteté intellectuelle en titrant : « la commune serre la ceinture » .  Car elle aurait pu écrire : « La commune [se] serre la ceinture », ce qui eut été un mensonge. Elle aura préféré, et nous la saluons pour cet exercice de style, nous laisser entendre que « La commune serre la ceinture [des citoyens] » . Ou alors on l’aura mal comprise.

Comme disait Nicolas….. Boileau : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément « .  Et son article en est la preuve.

On ne peut passer sous silence ce Président et ce gouvernement qui s’attaquent de façon infâme à nos aînés, et parlent bien de supprimer – pour certains et partiellement – la taxe d’habitation qui sert aux communes à fonctionner. Quelle connerie ! Sans qu’on sache par quoi on va la remplacer. Mais Macron en a t’il lui même la moindre idée ? Pour ce qui est de la médiocrité, nos gouvernants sont tous des superdiplomés. Paul écrit « Macron, foutez tous les vioques dans des EHPAD et piquez leur, paillasse, cannes, dentier, jambe de bois et les quelques sous qui leur restent pour achever votre sale besogne ».

Et à Cabestany, fallait t’il construire une construction affreuse et affreusement chère dans un bassin de récupération des eaux de pluies pour un budget  supérieur à ce qu’il aurait du être ? Et ensuite venir se lamenter que si on n’arrive plus à boucler le budget c’est toujours de la faute des autres.

A Cabestany, qu’il s’agisse de la Germanor, de la Maison des Jeunes, on ne parle jamais d’investissements déséquilibrés,  d’erreurs dans les projets, de surcouts de construction par rapport au budget initial ou de frais de fonctionnement non maitrisés. On va chercher ailleurs la cause de nos malheurs. Mais plus personne de censée ne devrait être dupe !

Il nous vient en effet, mais c’est aussi de la faute de nos lecteurs, des envies de « dégagisme » de cette équipe « progressiste » qui nous matraque toujours un peu plus chaque année pour des raisons  peu valables et des prétextes dilatoires.

Mais tant que le Cabestanyenc, spolié, roulé dans la farine, matraqué, continuera d’encenser ses idoles, de se prosterner devant ceux qui chaque année nous tondent toujours un peu plus, nos prières risquent de rester bien vaines. « Miserere » !

Avec l’accord de Blog-Cabestany,  si quelqu’un se sentait injustement traité par ma tribune politique qui n’a pas pour objet de s’en prendre à des personnes, mais d’informer le bon peuple de la colère des citoyens excédés, il existe la possibilité à chacun d’exercer son « droit de réponse ».

Alicia