Un article de l’Indép du 3 octobre 2018
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La Tribune d’Alicia
Alicia vous répond : « Cher Claude, et bien je n’en sais [foutre] rien ! J’ai lu comme vous l’excellent article du non moins excellent journaliste Denis Dupont de l’Indép’. Je croise de temps à autre le sympathique et dynamique Jacques Denninger. C’est « bonjour, bonsoir » de façon la plus aimable qui soit. Peut être lui est il déjà arrivé d’évoquer devant moi ses soucis mais trop brièvement pour que je comprenne, et que puis je y faire ? Et je sais que Colette Appert et Philippe Gleizes s’en préoccupent, mille fois plus que moi. Comme du petit commerce à Cabestany. Comme de bien plus de choses qu’on imagine. Merci à eux !
Je pose pourtant la question suivante : « Mais qu’a fait la municipalité de Cabestany, depuis des années, pour le Mas Guerido » ? » La question que beaucoup se posent. Et dont je n’ai hélas pas la réponse.
Il se dit juste que dans l’équipe de Monsieur le Maire, il est un Responsable du Développement Économique de Cabestany, un adjoint, un conseiller municipal, ou autre qui serait – dans ce domaine – une « pointure », comprendre un spécialiste du genre. Pourquoi ne pas dire plus prosaïquement un « Économiste » ? Dont la réputation a peut être atteint les antipodes. Mais comme je ne voyage jamais ! Et je ne connais ni son nom ni à quoi il ressemble. J’attends la parution de son premier manuel d’économie dans la lignée des Keynes, Lorenz, ou Tirole, Piketty pour citer des Français. Avec un tel responsable, les commerçants à Cabestany devraient quand même pouvoir dormir tranquille. Ou prendre des cachets !
Et puis je me souviens d’une certaine soirée au Neill’s, (fermé depuis comme tant d’autres commerces) à Cabestany. C’était un 14 mars 2013. Et si je me le rappelle, c’est parce ce que c’est le jour où j’ai rejoint l’équipe de Blog-Cabestany après m’être proposée – bénévolement – de tenir le flash du photographe. On ne se refait pas ! J’étais là parce que mon père avait tenu jadis une petite épicerie dans le département. Et s’était tué à la tâche – au sens propre – son coeur ayant laché, quand aucun élu ne l’avait jamais aidé. Au micro, un certain Romain Grau, qui roulait alors pour les Républicains, semblait avoir pris le problème en compte et parlait d’en faire une affaire personnelle. Mais, ne connaissant pas moi même la problématique, je ne me permettrai pas de faire à ce sujet le moindre commentaire.
Romain Grau au Neill’s
Ce dont je me souviens parfaitement, c’est que les commerçants, présents à cette réunion, avaient unanimement déploré le mépris dans lequel ils estimaient que la mairie de Cabestany les tenait. Allant jusqu’à dire que Monsieur le Maire les considérait comme des nantis, des capitalistes, et qu’il ne les écoutait pas. Ne les recevait même pas. (c’est eux qui le disent) Et qu’il ne faisait rien pour Mas Guerido. Mais que ne se dit t’on pas, entre Cabestanyencs, lorsqu’on fait ensemble de l’aqua-footing, avec des cuissardes, à Sainte Camille. Ou que l’on fait du slalom, au même endroit, en essayant d’éviter les étrons et ordures diverses, plusieurs jours après le départ des gens du voyage ?
Mon amie, Janet, infirmière stagiaire, rentrant vers deux heures du matin chez elle et étant à court d’essence s’était arrêtée un soir aux pompes de l’Intermarché. Entourée soudainement par une bande de jeunes ou moins jeunes, à la mine peu avenante, lui expliquant que la pompe avait avalé leur carte bleue et lui demandant de se servir de la sienne pour faire leur plein, en lui proposant de la dédommager en espèces !? Elle avait prétexté ne pas avoir suffisamment de provision sur son compte. Et elle est une adepte du Krav-Maga que les filles devraient toutes apprendre.
Deux mois après, s’étant arrêtée de nouveau, dans la nuit, aux même pompes, la même bande lui resservait la même sérénade de la carte avalée et elle était repartie en trombe d’un Mas Guerido mal éclairé, mal famé la nuit, où l’on croise quand même, de temps à autre, la gendarmerie, qui ne peut pas non plus y mettre un cordon de sécurité. Mais s’il y avait des caméras au Mas Guérido, peut être ne se sentirait t’on pas, peut être à tort, dans une zone de non-droit. A la condition que, comme de nombreuses villes, elles ne soient pas en panne, débranchées, factices, et qu’il y ait quelqu’un pour les regarder.
A cause de pouvoirs successifs et de législateurs mal intentionnés, on a laissé se superposer un mille feuille administratif de collectivités territoriales qui semblent toutes avoir les mêmes compétences, font toutes les mêmes choses, ou « rien ». On ne sait plus à qui l’on paye nos impôts locaux, et ce qu’on en fait. Qui est en charge de quoi ? Et tous se renvoient la balle. « C’est à eux de le faire, pas à moi ». L’argumentation la plus nulle, la plus bête, la plus insupportable que des élus osent nous asséner. Ils devraient en avoir honte mais semblent ne pas en avoir conscience, imbus d’eux mêmes. Sans se rendre compte de leur propre incompétence et du mépris dans lequel ils nous tiennent. Quand va t’on les dégager ? Et René, qui lit par dessus mon épaule pendant que j’écris cet article, et j’ai horreur de ça, me dit « Rajoutes que c’est aussi à cause de l’Europe et de la Bettencourt ». Paix à son âme !
Après 30 ans d’immobilisme, il paraîtrait que la mairie se défausserait sur l’agglo pour cette zone commerciale. Où, Monsieur le Maire, comme notre Président, semble préférer les riches du Mas Guerido V, plutôt que ceux qui rament dans un « vieux » Mas Guerido, qui reste quand même bien plus sympathique malgré tout, que les hypers, super, grandes surfaces diverses où l’on se croit « en terre inconnue ». Et où trois fleurs, quelques panneaux, et un réverbère changeraient déjà l’idée qu’on s’en fait lorsqu’on arrive dans ce qui ressemble à la banlieue d’une ville d’un pays en voie de développement. Et René, qui lit par dessus mon épaule pendant que j’écris cet article, et j’ai horreur de ça, me dit « Rajoutes que si Mas Guerido est dans cet état, c’est aussi la faute à l’Europe… et à la Bettencourt ! ». Paix à son âme.
Cher Claude, dans mon milieu professionnel qu’est l’enseignement supérieur, on parle davantage de politique, de problèmes d’éducation, que de ce qui nous concerne tous, nous les citoyens, dans notre environnement quotidien. Et c’est bien dommage. Pour le reste…… Amitiés à vous !
Alicia
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POSTMASTER : et si jamais quelqu’un, à la lecture de cet article de notre amie Alicia, s’estimait injustement traité, Blog-Cabestany, est un support médiatique qui accorde un droit de réponse aux personnes qui sont citées !
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Consternant…. la façon dont est gérée notre Tribune de l’Opposition par l’équipe du Cabes’Infos !
8 juin 2018–
Ce à quoi devrait finir par ressembler les prochaines Tribunes de l’Opposition dans le Cabes’Infos !
il ne manque plus que les coloriages et un gadget dans le Cabes’infos « nouveau »
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L’Édito du collectif de rédaction de Blog-Cabestany (et si on s’y est mis à plusieurs pour l’écrire c’est que le sujet le valait bien)
Nos élus de l’opposition ont déjà eu droit à une censure de ce malheureux et tout petit encart qui leur est dévolu chichement et à regrets, et qui est dénommé « Tribune de l’opposition ». On sait comment la justice a récemment tranché devant ce non-respect de la loi par ceux qui devraient donner l’exemple et ne se privent guère de donner des leçons aux autres. Et combien ceux qui ont eu tort sont des petits bras, des mauvais joueurs et de bien mauvais perdants. Cette Tribune : imprimée selon la volonté de l’équipe du Cabes’infos, en tous petits caractères et sur un fond difficile à lire. Comme si s’opposer, ne pas être d’accord avec la Nomenklatura qui règne à la mairie de Cabestany était interdit. Coupable. Répréhensible. Mais vivons nous dans le même monde qu’eux ? On en doute fort !
La première des inventions de Lénine, en 1917, en Russie, aura été le goulag. Une marque de fabrique de ces grands démocrates que sont les communistes à travers les décennies, qui montrèrent leur talents de défenseurs de la Liberté, à l’aide de leurs blindés, de la Hongrie à la Tchécoslovaquie. Les communistes de tous les pays n’auront pas eu recours – et c’est heureux – à la déportation de leurs opposants. Mais dans leur esprit il est interdit de penser différemment d’eux. Et s’ils pouvaient museler leurs opposants, les faire taire. Comme ils le font d’ailleurs avec leurs propres amis à Cabestany qui commencent à comprendre où ils ont mis les pieds.
Heureusement, aussi longtemps que ceux qui sont à la Mairie de Cabestany auront recours à la même rhétorique, pauvre, indigente, insipide et sans intérêt, les citoyens intelligents ne s’y laisseront pas prendre même s’ils ne représentent peut être pas le plus grand nombre. Reste les moutons de Panurge toujours prêts à bêler pour rien. On aurait plutôt envie de s’apitoyer sur leur sort que de les condamner. Mais s’ils se sont tous retrouvés à Cabestany s’était pour s’agglutiner entre eux.
Cette fois ci dans le Cabes’ Infos, on aura eu droit à « une réponse dans la réponse ». Inédit. Et cocasse ! Pour certains burlesque pour ne pas dire grotesque ! Qui laisse présager « une réponse dans la réponse de la réponse à la réponse » et plus si affinités. Consternant ! Mais qui sont les indécrottables ? Que le Maire réponde à l’opposition est son droit. On n’y voit aucun inconvénient. Surtout que s’il estime devoir répondre c’est que les propos de cette opposition semblent faire mouche et le déranger. Un bon point pour nous. Un aveu de faiblesse pour lui. Et il a tout le journal pour le faire et en gros caractères comme chez l’oculiste. Où la dernière ligne c’est : Z U. Qu’il choisisse justement d’écrire ces pattes de mouches dans l’encart même de l’opposition démontre combien on est descendu au plus bas avec ce régime municipal qui nous fait penser à l’époque de ces fringants et jeunes dirigeants à l’esprit éveillé : les Brejnev, Andropov et cie. Et d’ailleurs est il légal d’écrire dans notre malheureux encart qui semble donner des boutons à la Majorité ?
Une mesquinerie de plus de cette équipe monozoïque du Cabes’infos qui nous fait hurler de rire. On ne va quand même pas pleurer ! Et le terme de « victimisation n’appartient pas à notre vocabulaire. Contrairement à nos adversaires qui, dès qu’on les traite de « communistes », sortent leur mouchoir. Mais comment les appeler autrement, à moins qu’ils se renient. Quelle étroitesse d’esprit, quelle médiocrité intellectuelle, quelle pauvreté des idées, quelle exiguïté de vision d’avenir dans cette façon de se comporter. Qui d’ailleurs fait le régal de nos lecteurs qui nous disent que désormais ils ouvriront ce journal à notre page avant de l’envoyer directos dans la poubelle jaune. Des lecteurs qui nous disent – aussi – que la démocratie est abimée lorsqu’on se livre à ces petits jeux.
Et pourtant, NOUS, on a pas envie de polémiquer. A deux ans ou plus des prochaines municipales, on a pas envie d’user notre salive, de dépenser notre énergie. Cela nous paraît superfétatoire, enfin superflu si vous préférez, pour vous éviter de sortir votre dictionnaire. Notre opposition s’oppose avec fermeté mais sans aucune agressivité. Mais dans ce monde Cabestanyenc, hors du temps, hors des réalités, c’est bien le monde à l’envers, et c’est la majorité qui croit nécessaire et indispensable de s’en prendre sans discontinuer à l’opposition. Et de quelle manière. Quelque chose doit les démanger. Bien fort. Et on préfère être à notre place qu’à la leur !
Pour nos internautes, on pourrait certes polémiquer et on aurait de quoi. Par exemple, sur la mauvaise foi qui transpire de l’éditorial de Monsieur le Maire dans ce dernier numéro du Cabes’Infos. Mais comme le dit ce dicton, revu et corrigé « A la Sainte Camille, inutile de faire aboyer tes chiens, car la caravane ne passe plus ! » Une référence à l’actualité communale du moment. Avec les idées de ce magazine municipal, nous voilà projetés vers le passé. Vers des idées qu’on ne rencontre plus nulle part. Avec les gens de la Mairie : « le passé vous appartient !»
Mais nous respectons les tempes grises, et nous respectons nos aînés, quoi qu’en disent certains esprits chagrins en carence d’arguments. Et qui se trompent. JAMAIS, nous ne ferons de la politique en nous attaquant à l’age d’un candidat ou d’un adversaire. Le Général de Gaulle avait un âge déjà avancé lorsqu’il est revenu au pouvoir pour faire de grandes choses. Churchill n’était pas un perdreau de l’année. Et Jospin a sans doute perdu l’opportunité de devenir Président en critiquant l’âge de son opposant : une erreur que nous nous gardons bien de faire. Tellement elle est improductive et même dangereuse et vous revient dans la tronche comme un boomerang. Alors que personne ne vienne nous faire de procès d’intention !
Mais pour nous, ce n’est pas l’age des artères qui importe. Car on peut être jeune et avoir des idées d’un autre age, d’une autre époque, d’un passé révolu, d’un autre régime aujourd’hui disparu…. d’un lointain pays très à l’Est. Au delà d’un certain mur. Et pour ceux qui ne savent pas lire entre nos lignes, on espère qu’ils auront compris que si on dit que la politique de la municipalité sent le renfermé et la naphtaline, on ne s’en prend nullement à des personnes ! On dénonce un système. Que les choses soient bien claires !
On fait de la politique comme ceux qui ne se soumettent pas. Qui ne renoncent pas. Qui ne pensent pas non plus que la victoire leur est due ou qu’elle leur est acquise. Nous faisons de la politique par respect du choix dans les urnes d’une partie des citoyens. Et quand bien même nous aurions des torts, mais qui n’en a pas, nous sommes – intellectuellement – des gens honnêtes, en phase avec nos idées. Nous ne désarmerons pas ! Plus virulentes seront les attaques contre l’opposition et plus nous y répondrons si telle est la stratégie de nos adversaires. Une stratégie qui a ses limites. Lorsqu’on a la Majorité, passer son temps à dénigrer ses opposants, de manière incessante et médiocre, finira par fatiguer l’électeur et le détourner des urnes, lui faisant préférer l’abstention. A moins que telle ne soit la stratégie de la Mairie pour se maintenir avec une toujours plus réduite poignée de ses fidèles. Des irréductibles coincés sur leur banquise… qui fond !
Et en ce qui nous concerne, qu’importe notre avenir, car le principal, pour nous, est le sentiment d’accomplir notre mission, chaque jour, la tête haute ! Et nous ne sommes pas prêts de nous fatiguer. Au contraire, il est des attaques qui nous renforcent dans nos convictions et notre légitimité !!!
Signé : Le Collectif de Blog-Cabestany
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