COURRIER DES LECTEURS
Cabestany va t’elle s’appeler Cabestanique ? Des citoyens amers !!! Mais ne sommes nous pas le 1er avril ?
On était plutôt à court d’idées et on a demandé à plusieurs fidèles lecteurs, des sapiteurs de préférence, de nous venir en aide en nous envoyant des tapuscrits de leur choix et à leur guise, par mail. Nous en reprenons un ci-dessous :
Le texte de Gilles de Cabestany
Cabestany va t’elle s’appeler Cabestanique ? Comme Pantin va s’appeler Pantine en région parisienne. Grace à un maire qui était dit on proche de Jospin… et qui aime parait il la musique de Chopin. Et où certaines habitantes les Pantinettes n’auraient pas le tout à l’égout.
Je vais donc vous exposer que tel était le sujet de conversation au centre du village de Cabestany ce matin. Notre ville va t’elle changer de nom ? Se féminiser pour obéir à cette vague d’abrutis parisiens.
Ils sont plusieurs citoyens venus jouer au P.M.U. Car ils ont un « tuyau ». Celui d’un homme qui connait un homme qui connait un entraineur qui parle à l’oreille de son cheval. Ou alors c’est le contraire. On sait avec quelle réussite cela se termine en général en perdant sa mise. Mais il se dit que le chiffres d’affaires du P.M.U serait aussi en baisse et aurait perdu trois pur sang.
L’un des citoyens me dit : « Si Cabestany devient Cabestanyque nous serons particulièrement amers » ! En appuyant fortement sur la liaision entre le « t » de particulièrement et le mot « amers ». Ils me regardent en rigolant. Je demande bêtement : »j’ai pas compris quelque chose ? ». Ils se marrent encore plus. L’un vient à mon secours : « si les citoyens sont « tamers », pourvu qu’on ne surnomme pas notre ville « Cabestanique tamers ». Je commence à comprendre. Au secours !
Je m’éclipse alors que mes braves compatriotes se livrent à des élucubrations dont je ne comprend pas la moitié. Du genre « il n’y a pas de chauves à Ajaccio mais à Calvi, si ! ».
René qui est né à Macon me rassure car son maire lui a promis qu’il ne féminiserait jamais le nom de sa ville. Dommage. Déjà que tous les jours à la télé on doit écouter Sardine la chefesse des Verts et Donquichottesse des barbecues ou pelalesnatges en catalan, les délires wokes ou woks, les encicliques (ou claques) du Pape (pas François) mais Ndiaille aille aille. Et une association de féministes (je respecte le féminisme) veut s’attaquer au nom des rues qu’on a attribué à moins de 10% de femmes par rapport aux hommes. J’imagine qu’on féminise Robespierre en Robespierrette ou qu’on renomme cette rue du nom de la Mère Denis.
Mais je m’égare comme dirais ma voisine l’austère Lise qui a l’habitude de dire : « mon concubin je l’ai rencontré lors d’un voyage d’études à La Havane ». Quelle époque ! Je laisse mes amis à leurs occupations hautement culturelles. Je les quitte car je suis pressé d’aller bosser. D’ici mes 64 ans j’ai pas fini d’en bavé.
Avant de m’éclipser René me demande si à midi je vais faire comme Johnny. Que fait Johnny le midi je lui demande. Il me répond : « l’idole déjeune ».
J’ai justement rendez vous ce matin à Canette en Roussillonne puis je vais allez voir Cyprienne. Et cette après midi mon rendez vous d’Argelesse est annulé et je vais à Bar-caresse et Le-cat(e). Tant qu’ils ont pas encore changés le nom de « Le Boulou en La goulue ».
Voilà chez amis de Blog-Cabestany mon texte (du vécu) qui répond peut être à votre demande. Je l’espère. Et si j’ai la chance d’être retenu pour passer sur mon blog préféré je vous promets d’autre joyeusetées. Avec mes amitiés. Signé Gilou pour mes amis.
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BLOG-CABESTANY : Original ! Un texte dont on a pas changé une virgule (s’il y en avait). Merci Gilles ! En féminisant votre prénom on aurait pu dire que vous étiez une « fine lame ». Merci de nous lire, de nous écrire, de nous aider. Mais pourquoi pas Cabestaniche, dont les habitants seraient alors des Cabestani-chiens et des Cabestani-chiennes ? Qu’on salue en ce jour spécial où on avait rien à dire ou pas envie d’écrire nous mêmes. Mais nos lecteurs le font apparemment tellement mieux que nous !!!!!!!!!
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