COURRIER DES LECTEURS
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Marie-Hélène écrit :
« une plaque de commémoration, un bouquet de fleurs, voire un discours ne suffisent pas et ne régleront rien suite à l’assassinat de notre collègue parisien Samuel Paty. Où en est t’on un an après alors qu’on s’attend à entendre de beaux messieurs nous faire de beaux discours de regrets. Mais nous au quotidien, comment gérer la situation ? Nous attendons que notre ministre prenne des positions claires et fermes. Qu’on nous explique ce qu’il faut dire à nos élèves qui nous observent pour voir comment nous allons nous comporter. Ce qu’on peut leur enseigner ou pas. Rien ne vient de la part de notre hiérarchie adepte du « PASDEVAGUE ».
Nous attendons que notre Président soit enfin capable de sortir des paroles courageuses et de soutien à notre corporation. On en a marre des bougies, des larmes, de la repentance. On attend des actes forts plutôt que des lamentations. Ou alors Samuel sera mort pour rien.»
BLOG-CABESTANY : nous avons reçu plusieurs messages en provenance d’enseignants ou de parents d’élèves. Tous dans le même sens. En y entend une certaine colère. L’un d’entre eux dit : « pour ce qui est de nos dirigeants, c’est « Courage, fuyons ! ».
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