Courrier des lecteurs – liberté d’expression – c’est vous qui le dites
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Photos de la cérémonie de 2012 à Cabestany avec en médaillon la photo des deux victimes
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Jean-Louis, un ex-Cabestanyenc se souvient et nous écrit :
Nous étions en 2012. Un cambriolage avait eu lieu dans une petite ville du Var. Autour de la maison cambriolée, des passants avaient vu un individu roder. Son signalement pouvait correspondre à un multi récidiviste défavorablement connu des servies de Police.
On avait dépêché à son domicile deux femmes gendarmes de 29 et 35 ans pour lui demander simplement quel avait était son emploi du temps de la journée. Il n’était même pas question de lui demander de passer à la gendarmerie, et encore moins de l’appréhender.
Il était tard dans la soirée, selon ce que rapporte ce journaliste. Le suspect en voyant arriver les deux fonctionnaires des forces de l’ordre qu’il avait fait entrer chez lui, avait arraché le pistolet de l’une d’entre elles. Il lui avait tiré plusieurs balles dans le visage. Puis il avait poursuivi l’autre femme gendarme dans la rue et lui avait vidé le chargeur dans le dos. Un massacre !
Arrêté, le présumé coupable Abdallah B. avait rapidement reconnu les faits. Il s’était justifié de son acte en disant que de par son origine ethnique et sa religion, il lui avait été insupportable, étant étranger au cambriolage, de s’être fait importuné de façon raciste, pour « cause de faciès » par deux jeunes gendarmes arrogantes, selon lui, en uniforme, vraisemblablement des « FDS » (français de souche), et pire…. des femmes !
Les experts, les psychiatres, avaient établi qu’en plus d’une aversion profonde pour la justice, la prison, les forces de l’ordre, pour tout ce qui était français, et pour ces femmes en général dont la place était de rester à la maison, il était sans doute sous l’emprise de l’alcool, peut être de stupéfiants et que s’il avait un passé de délinquant puisqu’il était en période probatoire sortant à peine de prison, il avait également un lourd passé psychiatrique.
Certains avaient vu dans le fait qu’on vienne le questionner chez lui, un acte raciste. Pour d’autres c’était d’avoir massacré deux jeunes mères de famille de race blanche qui était un acte raciste. Comment s’y retrouver lorsqu’on privilégie le racisme aux faits ? Heureusement les Français en général n’avaient pas suivi ces élucubrations des uns ou des autres. Et on n’avait pas vu de manifestations, de débordements, des pancartes pour parler de « racisme », dans nos rues en métropole. Comme ce triste spectacle qu’on nous montre en ce moment tous les jours à la télé et qui nous donne la nausée. Comme si on voulait donner les clefs aux extrémistes de tous bords.
Récupéré de façon lamentable et pitoyable par le pouvoir qui fait le lit des populistes par son incompétence et sa bêtise. Qui en fait des tonnes. Qui met les braves gens et les policiers en colère. Encore de la repentance. On en a marre de ces bouffons qui nous gouvernent.
En juin 2012, comme dans toutes les gendarmeries de France, une cérémonie avait eu lieu dont celle de Cabestany.
Nous nous étions déplacés pour assister à cette cérémonie. Nos élus de la Droite Républicaine, des anciens combattants dont certains ont hélas disparu depuis, des citoyens de bonne volonté de gauche comme de droite car l’événement n’avait aucun connotation politique. Ne cherchait d’ailleurs pas à en avoir.
Bien sur, quelques citoyens anonymes courageux, se réclamant de la Gauche de la Gauche, ce qui d’ailleurs n’était pas démontrable et que nous n’avions pas pris pour argent comptant, avaient parlé de récupération politicienne et nous avaient insultés en adressant une tonne de mails nauséabonds à Blog-Cabestany. Ils avaient qualifié notre déplacement à cette cérémonie à la gendarmerie de « ridicule ». Disant même que nous étions « grotesques ». Disant qu’il s’agissait du plus banal des faits divers qui ne méritait pas qu’on en parle. Est ce que nous on prétend que la mort de tel ou tel autre en ce moment ne serait qu’un banal fait divers ?
Est ce que ces soi-disant gauchos qui nous traitaient alors de « collabos » auraient pensé la même chose si ces deux mères de famille avaient appartenu à leur fratrie ?
Mais en France, le racisme n’existe hélas que dans un sens. On nous rebat les oreilles avec ce soi-disant racisme contre les gens d’une autre couleur, d’une autre religion, d’une autre origine ethnique que la notre. Qu’on monte en épingle. Jusqu’au pouvoir qui se sent obligé d’en rajouter. Ce qui fait le bonheur des fauteurs de trouble qui ne cherchent qu’à instaurer le désordre en France.
Mais lorsqu’on parle de racisme « anti-blanc », les gauchos vous diront que c’est de la pure invention.
Jean-Louis
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Blog-Cabestany : merci Jean Louis. Et on appréciait lorsqu’à une époque qui nous semble presque lointaine vous écriviez pour notre Blog et que vous preniez connaissance en ouvrant notre boite mail de ces injures et insultes qui étaient – déjà – à Cabestany, notre lot quotidien !
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