« Liberté d’Expression » – « C’est eux qui le disent »
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Richard est beaucoup publié, ici ou là, dans des magazines ou revues. Et il concocte pas mal d’émissions pour la télé. C’est un ancien professeur d’histoire à la Sorbonne.
Richard écrit :
Dès la fin de la Seconde Guerre Mondiale, ce que la France nommait « Son » Empire est secoué de violents soubresauts. De l’Indochine à Madagascar. Les pays d’Afrique Centrale dont les contours ont été dessinés de façon aléatoire et imbécile par la France vont se gérer eux mêmes. Le Maghreb n’est pas épargné. La Tunisie et le Maroc sous protectorat vont devenir libres. Mais pour l’Algérie il en ira autrement. En 1848, la Deuxième République, puis plus tard Napoléon III vont considérer que rattacher l’Algérie au territoire national est une nécessité pour asseoir le prestige d’une France qui entend rayonner sur le Monde. Même si l’Algérie est perçue depuis Paris par les rares qui y ont mis un jour les pieds, comme une terre « avec beaucoup de cailloux, et seulement quelques chèvres ». Inutile d’évoquer les gens qui y habitent et qui ne semblent pas compter. On ne leur demandera d’ailleurs jamais leur avis.
Qu’on le croie ou non, les colonies n’auront jamais enrichi la France, mais seulement rendus immensément richissimes une poignée de Français.
On va engloutir d’énormes sommes d’argent en Algérie. Des montants ahurissants qui dépassent l’entendement. A fond perdu. Et mal. De l’argent qui réparti sur le sol français aurait peut être rendu notre état moins faiblard et n’en aurait sans doute pas fait cette proie facile, à trois reprises, pour l’envahisseur d’outre Rhin. Même si le raccourci n’est pas évident pour tous, s’obstiner à vouloir raccorder l’Algérie à la France, dilapider notre argent, entretenir une armée au Maghreb, aboutira à ce qu’on perde l’Alsace et la Lorraine ? Quel gâchis ! Mais vous ne lirez jamais cela dans un manuel d’Histoire. Et personne n’en tirera les leçons. On a construit des ponts au Laos mais en 1914 on n’avait encore que les pétoires de 1870 pour se défendre. On a fait des routes qui menaient nulle part, partout dans la brousse, mais en 1939 on n’avait encore que les canons de 1914 !
Dans cet Empire, on aura tiré des fils électriques de quoi faire plusieurs fois le tour de la Terre. Mais pas construit trop d’écoles ! Un illustre de nos grands soldats, aujourd’hui disparu, raconte dans ses Mémoires : « Au fin fond de l’Algérie où j’ai servi longtemps on avait l’électricité. Dans ma ferme natale des Côtes d’Armor, en Bretagne, on aura du attendre 1953 pour être raccordé ». Et le téléphone fonctionnait mieux à Oran qu’à Lyon. Le Prestige imposait qu’on possédat un Empire quand les Français demandaient des salaires décents et des conditions de travail humaines. Ainsi, on aura eu le « Front Populaire », Munich, et la Guerre. Puis Dien Bien Phu. Et si on ne pouvait refaire le Phare d’Alexandrie, une des merveilles d’un monde ancien, on aura fait de la Poste d’Alger, le (presque) plus beau bâtiment du monde. Le sang des Français va couler devant cette Poste, rue d’Isly. A cause d’autres Français qui leur tiraient dessus !
Que les Algériens aient leur nation était sans doute légitime. Etait ce aussi légitime, que sitôt l’indépendance acquise, ils se précipitent vers la France plutot que de construire leur pays et en faire une démocratie. On voit le résultat aujourd’hui ! Quand les algériens parlent sur le sol français de leurs droits, ils semblent oublier que les pieds noirs aussi avaient des droits. Et on a accueilli ces Algériens qui nous ont foutu dehors comme des héros. On les aura naturalisés, pour qu’aujourd’hui ils se permettent de juger la France sans la moindre gratitude.
La France n’aura jamais voulu être comptable des milliers (ou dizaines de milliers) de supplétifs algériens massacrés par leur « frères » sur les quais en 1962 parce qu’on ne voulait pas d’eux en France. Pas plus que la France aura des remords pour tous ces pieds noirs massacrés après les accords d’Evian. Mais la France ne montre aucun remords à avoir ouvert ses portes à des Algériens au nombre desquels il y avait – peut être – les égorgeurs de harkis ou pieds noirs. Alors qu’on n’avait pas vraiment accueilli comme on aurait du le faire, les pieds noirs. Mais les pieds noirs on en parlera bientôt plus !
Trop de femmes et d’hommes, trop de civils ou militaires, quel que soit leur camp ont perdu la vie dans ce naufrage au Maghreb.
Une loi a décidé que le 5 décembre, officiellement et de façon légale, on rendrait hommage à toutes les victimes de ce qu’on mettra trop longtemps à appeler une guerre. Car il ne s’agit en rien de la commémoration d’une victoire mais de la reconnaissance par la France d’une tragédie autant pour les Français que pour les Maghrébins. Cette guerre, trop longtemps considérée comme une « opération de maintien de l’ordre ».
Laissons, ici ou là, des nostalgiques du bolchévisme, défendant une idéologie dépassée, continuer de partir en kermesse le 19 mars en tapant sur des tambours, en soufflant de façon pitoyable dans des zuzuzémas. Se réjouissent ils du malheur d’autres Français ? Car ces pieds noirs traités de colonialistes vivaient pour la plupart sous le seuil de pauvreté. Pour eux, c’était « la valise ou le cercueil ». Mais n’était ce pas ce que les dirigeants voulaient des deux côtés de la Méditerranée, en faisant abstraction de la souffrance des gens ?
En ce monde où nous vivons et où jamais les périls n’ont été aussi grands depuis des décennies, cela vaut la peine qu’on s’inquiète de l’avenir. Plutôt que de se focaliser sur des dates qu’on n’essaye même plus d’apprendre à nos élèves. L’Histoire ? Ils n’ont en plus rien à foutre ! Quand dans l’école primaire en face de chez moi, mixité oblige, un élève sur cinq ne croit même pas que le Terre soit ronde !!!!
Votre ami Richard
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Blog-Cabestany : chacun a le droit d’exprimer sa pensée si l’on est toujours dans un pays de Liberté !
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Avec « Trait-d’Union-Cabestany », signez la pétition de « France Nature Environnement » pour protéger nos points d’eau des pollueurs !
21 décembre 2019« L’eau est l’un des nos biens les plus précieux » – « L’eau appartient à tous » – comment peut on laisser des pollueurs empoisonner « légalement » nos points d’eau ?
En 2018, un nouvel arrêté ministériel introduisait un grand flou concernant la surveillance, la classification des cours d’eau. Un amateurisme, voulu ou non, qui permettait de faire disparaître des cartes de nombreux cours et points d’eau. Pourquoi ? Pour donner davantage de liberté aux pollueurs d’utiliser ces poisons qui finissent dans nos rivières ? Pour ne plus ennuyer ces puissants dans leur sinistre besogne ? Des gens qui nous méprisent et font passer leur petits intérêts financiers avant notre santé (n’ont ils pas de famille?) Pour transformer des coupables en innocents légaux ? Dans un pays ou le terme de « polleur-payeur » semble être du pipeau !!!
Chez Trait-d’Union-Cabestany, une association militante mais sans gros moyens, il n’est pas question de faire davantage le procès de l’État, du gouvernement, plutôt que de l’Administration, des Syndicats Agricoles, ou de tel ou tel organisme corporatiste, de telle ou telle personne. Mais nous nous rendons compte chaque matin combien on cherche à nous maintenir dans une ignorance absolue en matière d’environnement. Alors nous nous documentons. Et nous apprenons. Nous progressons dans la compréhension des problèmes quand le chemin sera encore long. Car sans pour autant devenir des ayatollah de l’écologie, nous estimons qu’avoir un minimum de connaissances des problèmes de l’environnement qui nous entoure est une démarche Citoyenne. Au service de TOUS.
Voir l’article de la FNE : https://civicrm.fne.asso.fr/civicrm/mailing/view?reset=1&id=10714
Une façon de responsabiliser nos élus ! De les informer si besoin était. La meilleure façon de faire étant de travailler avec eux, à leurs côtés, en bonne intelligence. Et à Cabestany avec Colette Appert, nous avons trouvé une personne raisonnable et raisonnée. Qui sait raison garder. Qui ne risque pas de tomber dans les excès. Mais qui considère que l’environnement est à prendre en compte dans chaque décision. Et cela pour nos enfants, car nous mêmes ne nous faisons plus beaucoup d’illusions et sommes sans doute dans ces « pisseurs de glyphosate » qu’on a empoisonnés à l’insu de notre plein gré. Mais si on pouvait éviter cela aux générations à venir.
Car nous avons l’utopie de croire que tout point d’eau devrait être protégé par une zone – à définir – de non traitement de pesticides et produits chimiques. Une zone supérieure aux 10 mètres que nous pensons que le gouvernement va décider. Ce qui serait pour nous une reculade face aux lobbies. Une soumission devant la finance. Quand il faudrait sans doute 150 mètres !
Des maires courageux (ça existe), des associations et citoyens se sont mobilisés. Plusieurs dizaines de maires ont édicté des arrêtés pour interdire l’épandage de pesticides à moins de 150 mètres des habitations dans leurs communes.
Demandez avec nous le droit de vraiment vivre #LoinDesPesticides. Signez la pétition en allant sur France Nature Environnement :
https://www.fne.asso.fr/actualites/p%C3%A9tition-interdisons-l%C3%A9pandage-de-pesticides-%C3%A0-c%C3%B4t%C3%A9-des-habitations?utm_source=mail&utm_campaign=mob_decembre
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Tags : Trait-d’Union-Cabestany – Colette Appert – environnement – France Nature Environnement – pesticides et produits chimiques – mangeons bio – boycottons les fruits et légumes bourrés de saloperies qui nous tuent à petit feu –
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