« Courrier des lecteurs »
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Nous n’avions pas besoin de rajouter nos mots à tous ceux que l’on a entendus dans les médias.
Nous n’avions pas à commenter vos mails qui sont fort contradictoires. Certains d’entre vous avaient de la dévotion pour notre ancien Président. D’autres en contestaient le bilan. Mais pour nous en ce moment toute polémique parait vaine et superflue. Il est des moments où il faut respecter la disparition d’un homme qui a compté. Et qui vient d’entrer dans l’Histoire.
Gersende, notre correspondante à Paris, politologue, qui était devenue stagiaire à l’Élysée en même temps que Nicolas Sarkozy arrivait dans ce prestigieux palais, nous disait combien les collaborateurs, policiers, employés regrettaient Jacques Chirac. Devoir changer ses habitudes peut être parfois déroutant. Car Jacques Chirac, casanier, et qui n’avait pas d’appartement à Paris, passait le plus clair de son temps à l’Elysée qui était « sa maison ».
Nos amis du Cercle Gaulliste de Réflexion Politique et Sociale ne considéraient pas que Jacques Chirac était autant gaulliste que pouvaient l’être Philippe Seguin ou d’autres, mais il l’appréciaient « avec réserves ». Reconnaissant que le refus d’engager la France dans la guerre en Irak avait été une excellente chose.
Votre courrier n’est pas aussi abondant que d’autres semaines. Mais vos sujets de préoccupation méritent que l’on s’y arrête. On en reparlera donc très bientôt.
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