LE COURRIER DES LECTEURS !
En cette torpeur estivale, les mails que nous recevons concernent tous ou presque le même problème.
L’abandon – volontaire selon ce que vous écrivez – de l’hôpital par un gouvernement cynique, dont la ministre en charge du problème passe son temps à faire le show, à la télé, comme une vedette de télé-réalité, pour nous dire de ne pas oublier de nous hydrater. De la provocation ! (c’est vous qui le dites !!!) Chacun sait que la provocation, portée au paroxysme, peut engendrer jusqu’à la violence. Nous condamnons la violence. Toutes les formes de violences quelles qu’elles soient. Et rien ne peut justifier à nos yeux la violence. Mais l’Histoire ne nous enseigne t’elle pas que la violence est le plus souvent la résultante d’un mépris dans lequel on a tenu le citoyen ? Et l’irresponsabilité aveugle du pouvoir et de ce ceux qui le soutiennent et croient légitimes de le faire pour des raisons indéfendables, nous fait craindre le pire !
Une infirmière, de nos amis, à laquelle on doit des centaines d’heures supplémentaires impayées, enchaine des journées de travail de 18 heures consécutives ou plus, au point de ne plus rentrer chez elle s’occuper de ses enfants. Elle dort – épuisée – dans la salle de garde des infirmières. On lui a retenu sur son salaire plusieurs jours de paye pour avoir porté un brassard « en grève » alors qu’elle assurait pleinement son service. Ecoeurée, elle nous explique : « ce dont on souffre le plus est le mépris affiché à notre égard par l’organisme de santé en charge de l’hôpital, qui pense qu’avec une prime minable, on va la fermer. Parce qu’on a la responsabilité de la vie de nos malades. Parce qu’on mise sur notre dévouement. Pendant ce temps on continue à fermer des lits. En racontant le contraire aux français qu’on prend pour des benêts. On nous retire des moyens. On compte dans notre dos les compresses de peur qu’on les revende au marché noir. On nous traite comme des esclaves. Cette façon de faire croire à l’opinion qu’il ne s’agirait de rien d’autre pour nous que d’une histoire d’argent à la fin du mois est une véritable insulte à notre dignité ! Notre ministre s’enorgueillit même qu’on l’appelle « la Dame de Fer » »
Notre amie nous prévient : « cela fait plus de quatre mois que nous avons tiré la sonnette d’alarme sans que RIEN ne change. Sauf en pire ! Le jour où nous n’en pourrons plus, si nous n’avons pas mis entre temps fin à nos jours, comme l’a fait cet hiver ma meilleure amie, nous ferons tous la grève. Mais en restant à la maison ! Il y aura des centaines de décès. Ce sera terrible. Cela fera un scandale médiatique. Mais cela fera t’il bouger seulement les choses ? Nos dirigeants s’en foutent pas mal ! »
Connaissant la personne qui nous dit cela, d’ordinaire douce, calme, posée, mais qui parait au bout du rouleau, dont la mère est descendue du Nord de la France pour surveiller ses enfants et qui s’inquiète pour elle, il y a de quoi avoir peur ! Pendant que des politiques ont l’indécence de se lamenter en public parce qu’on leur aurait manqué de respect !? Pourvu que tout cela ne finisse pas mal ! Car qui sème le vent récolte la tempête !
–
Et on préfère mettre en ligne un dessin humoristique plutôt que d’en rajouter nous mêmes :
Et pardonnez nous si on réagit un peu moins vite en ce moment, car chez Blog-Cabestany c’est la période des vacances ! Mais lorsque vous prenez la peine de nous écrire, on y est toujours sensibles ! On vous lit ! On tient compte de ce que vous nous dites ! Et ce n’est pas le moment de tomber malades !!!!
–
2 août 2019 à 07:56 |
nous sommes tous contre la violence. mais qu’est ce qu’on celebre le 14 juillet sinon le jour ou les gueux excedes ont brulé la bastille. un certain lionel jospin il y a vingt ans matraquait les infirmieres parce qu’elles osaient dire que l’hopital était à bout de souffle. matraquer a l’époque n’était pas la spécialité du gouvernement. depuis vingt ans on a rien fait pour l’hopital et depuis deux ans ce gouvernement trouve que cela ne ba pas assez vite et essaie de l’achever ; mais pour ce qui est du matraquage des citoyens on a fait des progres. taper sur la tronche de celui qui ose allez engorger les urgences est surement la solution qui est dans les dossiers; ou mettre les malades dans des containers et les envoyer au canada en échange de boeuf nourri aux farines animale et aux hormones; ou les envoyé apprendre a nager à nantes. il n’ya pas de probleme mais plein de solution