« c’est vous qui le dites » – « Liberté d’expression »
C’est Juliette, citoyenne dont les parents furent des réfugiés espagnols, qui nous fait l’amitié de nous signaler un article dans le numéro 1150 de Marianne de vendredi le 29 mars 2019.
JAMAIS ! Jamais, on ne reprochera à l’une de nos lectrices ou à l’un de nos lecteurs de nous signaler un article de presse, une vidéo, une émission, un évènement que nous pourrions ne pas avoir vu.
L’article que nous signale Juliette est de la plume d’Eric Dior, un journaliste qu’on apprécie. Sous le titre : « Français, par le sang versé, ou l’exil exemplaire des Républicains espagnols » à partir de la page 62 dans le numéro de l’hebdo Marianne de cette semaine.
On n’avait pas raté cet article, Juliette, car il se trouve que l’un de nos rédacteurs à des affinités très fortes avec ce magazine et avec Jean-François Kahn et que l’un de nos amis est un fan inconditionnel de Natacha Polony qui a redonné un véritable élan à ce support médiatique.
Mais vous nous connaissez. Jamais on ne se permettrait de copier-coller un article qui est dans un support en vente chez votre marchand de journaux. Et on espère qu’il vous reste 4 euros pour finir le mois et pouvoir vous l’acheter. Si on avait demandé l’autorisation à Marianne de les recopier, on peut parier qu’on l’aurait eu immédiatement mais on a refusé de le faire.
On citera juste un passage de cet article :
Au début de 1944, le 14e corps de guérilleros espagnols contrôle des détachements dans 31 départements [de la France] et rassemble une armée de 10 000 hommes ! Un chiffre énorme pour une communauté lassée des massacres de la guerre civile et qui avait quelques raisons de se désintéresser du sort fait dans une Europe nazifiée à sa réticente « terre d’accueil ».
De l’Ariège au Vercors, les dirigeants des FFI louent l’intrépidité des maquisards ibériques, quelque peu dissipés mais d’un courage incomparable dès lors que leurs chefs montrent une vaillance égale. L’avant-garde de la division Leclerc qui pénètre dans Paris insurgé, en août 1944, est pareillement constituée de réfugiés espagnols, vétérans des campagnes de la France libre.. «
Le journaliste Eric Dior explique dans son article comment ces réfugiés auront su « se fondre dans la population » [de France]. Dans notre communauté nationale. Nous on rajoutera : « Comme on aimerait que d’autres en fassent autant ».
Merci encore à vous Juliette, merci à nos lecteurs sans lesquels ce blog, bien qu’imparfait, ne serait pas ce qu’il est. Bon dimanche à tous.
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