En affirmant, le jeudi 24 janvier 2019, que l’objectif de sortie d’ici à trois ans n’était « pas faisable », le chef de l’État a fait un geste en direction de la FNSEA.
En quelques mots prononcés lors d’un débat citoyen auquel il s’était invité, Emmanuel Macron a rouvert le délicat dossier de l’interdiction du glyphosate. Jeudi 24 janvier, en fin de journée, à Bourg-de-Péage (Drôme), le président de la République a déclaré que la France ne parviendrait pas à se passer totalement de cet herbicide controversé d’ici trois ans, un engagement qu’il avait pris personnellement.
« Je sais qu’il y en a qui voudraient qu’on interdise tout du jour au lendemain. Je vous dis : pas faisable, et ça tuerait notre agriculture. Et même en trois ans on ne fera pas 100 %, on n’y arrivera pas », a-t-il déclaré, tout en encourageant les « productions alternatives » pour ne plus utiliser cet herbicide. Répondant à l’interrogation d’un apiculteur qui évoquait la mort de ses abeilles, M. Macron a rappelé que la France s’était battue pour que l’homologation de cet herbicide, commercialisé en particulier par la firme Monsanto avec le Roundup, ne soit renouvelée que pour cinq ans, quand l’Union européenne en proposait quinze.
Indiquant que certains « ne voulaient pas bouger du tout », le chef de l’État a rappelé qu’un « contrat de confiance » allait être signé et qu’il fallait « aider ceux qui bougent ». « Il a été montré qu’il y avait des doutes. Il n’y a aucun rapport indépendant ou pas indépendant qui a montré que c’était mortel », a-t-il aussi déclaré.
C’est le principe de précaution a l’envers !!!!! Courage ! ne faisons rien et prions. Les choses s’arrangeront peut être toutes seules. A part augmenter le carburant, que faire ?
Alors que cette substance avait été jugée « probablement » cancérigène par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui dépend de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en juillet 2015.
Avec ces déclarations, Emmanuel Macron fait un geste en direction de ceux qui critiquaient la future interdiction de l’herbicide – la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) en particulier. Profitant de la crise des « gilets jaunes », le principal syndicat agricole avait dénoncé, le 23 novembre 2018 une agression ciblée contre le monde agricole. (Parce que les pesticides ne sont pas une agression contre notre santé ?). Certes il est plus facile d’envoyer la police contre des citoyens qui osent être mécontents que de faire respecter la loi. « c’est vous qui le dites »
Aujourd’hui 29 janvier 2019, on supprimer les limites maximales applicables aux résidus de chlordécone dans les denrées alimentaires d’origine végétale et à certaines denrées animales. Tel est l’objet d’un arrêté interministériel, publié ce jour, mardi 29 janvier au Journal officiel. Que chacun peut vérifier car les Macronistes sont tellement imbus de leur personne et des valets tellement soumis à leur Dieu comme des moutons bêlants qu’ils nous accusent d’inventer ce que nous pouvons prouver ! « c’est nous qui le disons »
« Renoncement » ou « volonté de nous faire crever plus vite ? »
dites vous dans vos mails adressés à Blog-Cabestany.
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“L’environnement, ça commence à bien faire” aurait dit Emmanuel Macron », selon l’eurodéputé écologiste Yannick Jadot.
Tout cela remettant en cause les objectifs de réduction de consommation des pesticides décidés lors du Grenelle de l’environnement. Mais ce que le politique décide les jours pairs et les promesses qu’il tient, un Président Macron s’assoit dessus les jours impairs.
Et ce pouvoir ose nous parler de transition écologique ?
Pour l’Association citoyenne Trait-d’Union-Cabestany » les choses sont claires :
« Tant que ce pouvoir, pour satisfaire des lobbies, refusera de nous informer sur la dangerosité de ce que nous avons dans nos assiettes. Tant que nous n’aurons pas les moyens de boycotter les produits qui tuent nos enfants, il faudra rester mobilisés »
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Tags : Association Citoyenne Trait-d’Union-Cabestany – Blog-Cabestany – Shame on you – MACRON GLYPHOSATON – Renoncement ou volonté de nous faire crever plus vite
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