Les retraités sont dans la rue, aujourd’hui jeudi 31 janvier 2019. Avec nos lecteurs, nous sommes solidaires des retraités, la variable d’ajustement de ce pouvoir qui préfère s’en prendre aux plus faibles et aux plus démunis !
Archive for janvier 2019
Solidaires avec les retraités !
31 janvier 2019Emmanuel Macron renonce à sa promesse d’interdire le glyphosate en 2021 !
30 janvier 2019
En affirmant, le jeudi 24 janvier 2019, que l’objectif de sortie d’ici à trois ans n’était « pas faisable », le chef de l’État a fait un geste en direction de la FNSEA.
En quelques mots prononcés lors d’un débat citoyen auquel il s’était invité, Emmanuel Macron a rouvert le délicat dossier de l’interdiction du glyphosate. Jeudi 24 janvier, en fin de journée, à Bourg-de-Péage (Drôme), le président de la République a déclaré que la France ne parviendrait pas à se passer totalement de cet herbicide controversé d’ici trois ans, un engagement qu’il avait pris personnellement.
« Je sais qu’il y en a qui voudraient qu’on interdise tout du jour au lendemain. Je vous dis : pas faisable, et ça tuerait notre agriculture. Et même en trois ans on ne fera pas 100 %, on n’y arrivera pas », a-t-il déclaré, tout en encourageant les « productions alternatives » pour ne plus utiliser cet herbicide. Répondant à l’interrogation d’un apiculteur qui évoquait la mort de ses abeilles, M. Macron a rappelé que la France s’était battue pour que l’homologation de cet herbicide, commercialisé en particulier par la firme Monsanto avec le Roundup, ne soit renouvelée que pour cinq ans, quand l’Union européenne en proposait quinze.
Indiquant que certains « ne voulaient pas bouger du tout », le chef de l’État a rappelé qu’un « contrat de confiance » allait être signé et qu’il fallait « aider ceux qui bougent ». « Il a été montré qu’il y avait des doutes. Il n’y a aucun rapport indépendant ou pas indépendant qui a montré que c’était mortel », a-t-il aussi déclaré.
C’est le principe de précaution a l’envers !!!!! Courage ! ne faisons rien et prions. Les choses s’arrangeront peut être toutes seules. A part augmenter le carburant, que faire ?
Alors que cette substance avait été jugée « probablement » cancérigène par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui dépend de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en juillet 2015.
Avec ces déclarations, Emmanuel Macron fait un geste en direction de ceux qui critiquaient la future interdiction de l’herbicide – la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) en particulier. Profitant de la crise des « gilets jaunes », le principal syndicat agricole avait dénoncé, le 23 novembre 2018 une agression ciblée contre le monde agricole. (Parce que les pesticides ne sont pas une agression contre notre santé ?). Certes il est plus facile d’envoyer la police contre des citoyens qui osent être mécontents que de faire respecter la loi. « c’est vous qui le dites »
Aujourd’hui 29 janvier 2019, on supprimer les limites maximales applicables aux résidus de chlordécone dans les denrées alimentaires d’origine végétale et à certaines denrées animales. Tel est l’objet d’un arrêté interministériel, publié ce jour, mardi 29 janvier au Journal officiel. Que chacun peut vérifier car les Macronistes sont tellement imbus de leur personne et des valets tellement soumis à leur Dieu comme des moutons bêlants qu’ils nous accusent d’inventer ce que nous pouvons prouver ! « c’est nous qui le disons »
« Renoncement » ou « volonté de nous faire crever plus vite ? »
dites vous dans vos mails adressés à Blog-Cabestany.
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“L’environnement, ça commence à bien faire” aurait dit Emmanuel Macron », selon l’eurodéputé écologiste Yannick Jadot.
Tout cela remettant en cause les objectifs de réduction de consommation des pesticides décidés lors du Grenelle de l’environnement. Mais ce que le politique décide les jours pairs et les promesses qu’il tient, un Président Macron s’assoit dessus les jours impairs.
Et ce pouvoir ose nous parler de transition écologique ?
Pour l’Association citoyenne Trait-d’Union-Cabestany » les choses sont claires :
« Tant que ce pouvoir, pour satisfaire des lobbies, refusera de nous informer sur la dangerosité de ce que nous avons dans nos assiettes. Tant que nous n’aurons pas les moyens de boycotter les produits qui tuent nos enfants, il faudra rester mobilisés »
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Tags : Association Citoyenne Trait-d’Union-Cabestany – Blog-Cabestany – Shame on you – MACRON GLYPHOSATON – Renoncement ou volonté de nous faire crever plus vite
« c’est vous qui le dites » le 27 janvier 2019 à Cabestany !
27 janvier 2019Il n’y a pas de « Femmes de Gilets Jaunes », mais plus simplement des « Gilets Jaunes Femmes », nous dit Fabienne au téléphone. Et qu’on arrête tout ce cinéma pour nous récupérer !
20 janvier 2019–
Fabienne, on l’a rencontrée dimanche dernier, 13 janvier, sur le parking du Centre Culturel à Cabestany. Elle a accepté de nous parler. Pas tout de suite. A la condition qu’on ne la prenne pas en photo et qu’on ne donne pas son identité. Elle a fini pourtant par nous donner son « G.Mail ». Après avoir échangé plusieurs fois par mail avec elle durant la semaine on a pu la joindre sur son téléphone portable, ce matin dimanche. Elle était à son travail. Elle parcourt 50 kilomètres, aller et retour pour se rendre à son emploi. Avant, elle avait démissionné d’un travail agréable (mais pas davantage payé) dans l’Aude. Trop loin. La fatigue, la crainte d’arriver en retard. Je ne m’en sortais pas au niveau du carburant, des réparations, du péage, dit elle. Et je me suis retrouvée presque deux ans au chômage. J’ai heureusement pu récupérer une vieille bagnole que me prête ma voisine, une mamie qui ne conduit plus, pour retrouver du boulot. En attendant le métro ! (de l’humour ?).
Fabienne dit :
« Arrêtez de parler, s’il vous plait, vous les médias (on en fait partie ?), de Femmes de Gilets Jaunes ou même d’un mouvement de Femmes Gilets Jaunes. Nous sommes avant tout et tout simplement des Gilets Jaunes comme les autres, des « Gilets Jaunes Femmes » si ça vous fait plaisir. Dont acte.
Mais c’est vrai que nos maris, nos frères, nos cousins, et même nos fils sont plus à l’écoute des politiques que nous les femmes.
Notre mouvement est apolitique même si nous avons tous des convictions. Pour tout vous dire je n’ai jamais voté à Droite à l’époque où je me déplaçais encore aux urnes. Ce que je ne fais même plus depuis quelques années.
Il y a de la part de la Droite de la Droite une tentative de récupération politique qui n’est même pas dissimulée. C’est trop flagrant. Ils se foutent de nous.
Mais de la part de la Gauche de la Gauche c’est plus sournois. Il y a d’abord ces syndicalistes qui portent le gilet rouge dans la semaine mais qui le changent pour le gilet jaune le samedi et cela on n’en veut pas. Je suis moi même syndiquée et ne comprend pas que tous les syndicats ne soient pas capables de s’accorder le 1er mai. Que ce syndicat aille défiler, ailleurs qu’avec nous, avec ses gilets rouges, drapeaux et porte voix et ne se mélange pas avec nous. Mais pire, qu’ils ne se déguisent pas en jaune pour faire semblant de faire partie des nôtres ! On ne le supporte plus.
Et que dire de ces politiques, toujours à la Gauche de la Gauche, ou d’ailleurs, qui nous font des risettes. Qui nous prêtent des salles pour pouvoir nous réunir. Font semblants de nous soutenir avec des initiatives qu’on ne leur a pas demandées. Mais la seule chose qui les intéresse est de nous infiltrer et de récupérer des voix en prévision des municipales.
Il est quand même honteux, poursuit Fabienne, que ce soient des gens comme eux qui se précipitent pour répondre à un micro, en notre nom, lorsqu’on voit arriver les médias. Et qui vont jusqu’à raconter que nos réunions, comme celles de dimanche dernier à Cabestany, se terminent en fiasco. On a même entendu le mot : « chaos ». Alors que ce sont ces mêmes élus ou leurs hommes de paille qui ne cherchent qu’ à prendre le pouvoir sur nous. A nous infiltrer. Soi disant pour nous dire ce qu’on doit faire. C’est eux, et pas des gilets jaunes, qui ont saboté cette réunion pour pouvoir dire ensuite qu’on arrive pas à s’entendre. D’ailleurs, une fois ces perturbateurs sortis de la salle, la réunion s’est déroulée comme on l’avait programmée et pas du tout comme ils ont osé la raconter.
Et si j’ai un message à faire passer aux politiques, c’est qu’ils se méfient. Ce n’est pas parce qu’ils semblent nous soutenir, être gentils avec nous, qu’on est dupes. Pas plus à gauche qu’à Droite. Pour tout dire, qu’ils arrêtent de nous tourner autour avec leurs gros sabots. Ils nous indisposent. Et s’ils chargent trop la barque, on leur fera payer cher !
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La rédaction : Merci « Fabienne ». Votre message est passé. Et si d’autres ont un message à faire passer qu’ils nous contactent. Sans que pour autant on donne l’impression d’être ou non d’accord avec eux.
Nota : le texte de Fabienne, pris au téléphone, a été réécrit pas nous. Ponctué. On a essayé de gommer certaines attaques trop frontales sans la trahir. La colère peut être mauvaise conseillère. Et on lui a donc suggéré plus que conseillé de ne pas s’en prendre frontalement à un certain syndicat et à un certain Maire que l’on connaît bien. Et de toutes façons, on a soumis à Fabienne, la mouture définitive de notre texte avant de le mettre en ligne. Qu’elle nous a dit respecter sa pensée !!!
La rédaction : Quant à ce futur rond-point des Gilets Jaunes, il ne nous empêche nullement de dormir, comme on voudrait nous le faire dire. Ou attraper des boutons. Après tout, ce mouvement fera un jour partie de l’Histoire. Et vaut mieux un rond point des Gilets jaunes qu’un rond point Joseph Djougachvili » (Staline), car à Cabestany personne n’est dupe de cette « Hénaurme » récupération à un an des municipales. L’un d’entre vous allant jusqu’à écrire que pou un certain élu qui n’arrive pas à décrocher c’est une façon d’essayer de se remettre en selle lorsqu’on a du plomb dans l’aile !? « c’est lui qui le dit ». Nous on préfère dire que la ficelle est un peu trop grosse. Quant à cette ferronnerie d’art, destinée à ce rond-point, et Dieu sait qu’on aime tout ce qui touche à l’art, peinture, sculpture, musique, littérature,… il vaudrait mieux que ce soit du solide, du blindé, du lourd, lorsqu’on voit ce que trois pneus enflammés ont fait à ce sublissime cadran solaire de Rivesaltes. Ce qu’on désapprouve avec force. Qui nous a coûté son poids en or massif. De quoi enfiler un gilet ! Qui devrait bien intéresser un récupérateur de métaux pour trois fois rien ! Mais cela en vaut il davantage ?
Bon dimanche à tous !
« Glyphosate, pesticides… et si on nous laissait choisir ce qu’on met dans nos assiettes », écrit Marie-Josée
18 janvier 2019–
Plutôt que de réagir nous mêmes, on aura trouvé préférable d’attendre que vous réagissiez vous mêmes, et nous adressiez vos commentaires sur l’émission télévisée d’hier soir, jeudi 17 janvier 2019, à 21 h 00, sur la 2, concernant, entre autres, le glyphosate.
Où l’on aura quand même appris comment notre nouveau ministre de l’Écologie, anciennement Président de l’Assemblée Nationale, se débrouillait pour faire passer certains amendements à 5 h 00 du matin (ce qui est contraire au règlement de cette noble assemblée) et comment on magouillait pour faire voter les quelques députés de la Majorité qui n’étaient pas partis se coucher, contre leur gré, mais pour satisfaire un Président de la République qui nous « déçoit » chaque jour davantage. Et encore on n’utilise pas les mots qui nous viennent à la bouche ! Quant à ceux que certains d’entre vous utilisent !!!
Pour certains d’entre vous il faut légiférer, réglementer, encadrer, interdire.
Pour d’autres, il faut donner le choix au consommateur.
Pour nous, et pour l’Association Trait-d’Union-Cabestany, tout cela n’est en rien contradictoire et on peut faire les deux.
« Marie-Josée » qui nous écrit de temps à autres, et qui est institutrice de maternelle d’une petite école en zone rurale dans notre département, pas tellement loin de Perpignan, écrit :
« mon école borde les vignes. Lorsque le viticulteur répand son glyphosate, avec son masque sur le visage, ses gants, ses protections, il en absorbe sûrement moins que les petits et moi-même. Il explique que sans ce produit il ne pourrait plus faire pousser sa vigne. Va t’on apprendre que les Romains utilisaient déjà le glyphosate ? Il va jusqu’à dire que si le produit est interdit, il passera outre. Je ne lui souhaite pas de mal, mais lorsqu’un membre de sa famille ou lui même développera une grave maladie, il dira en bêlant : « je ne savais pas ». Et qu’on nous laisse choisir………………… »
Vous êtes plusieurs à nous dire que si on nous informe mieux, et qu’on nous laisse le choix, en toute connaissance de cause, d’acheter des produits exempts ou non de pesticides, le marché se régulera pas lui même. Sans avoir à recourir à des lois.
On trouve de tout dans vos commentaires, comme celui de cet internaute qui trouve honteux qu’on puisse préférer le bio pour nos enfants dans les cantines. On lui fait une proposition : qu’il nous envoie une vidéo pour le dire et où l’on voit son visage. On lui promet la célébrité !!!!
Mais vous pouvez toujours intervenir auprès de notre Blog, quand vous le voulez !
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L’Association Trait-d’Union-Cabestany souhaite à tous les Cabestanyencs, une bonne et heureuse année, une année « écolo » !
11 janvier 2019Votre association citoyenne et écolo vous présente ses meilleurs vœux et espère que 2019 verra des avancées en matière de protection du citoyen. Car 2018 aura été la pire année vécue depuis longtemps en matière de recul du « principe de précaution ». Parce qu’en vertu du fait que nous étions légèrement en avance, par rapport aux autres pays d’Europe, en matière de protection du citoyen, pour notre Président de la République qui se veut Européen, la normalisation est de reculer sur tous les fronts face aux lobbies. Plutôt que de se comporter comme un leader.
Quand toute cette affaire de taxation pour favoriser la transition énergétique est du pipeau qui n’a comme but que de faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’État en sachant que pas un sou n’ira à cette transition.
Alors bien sur, on s’inquiète de la fonte des icebergs très au Nord de notre ville, et on n’envie pas nos amis Canétois qui auront de l’eau au genou avant nous à Cabestany. On peut quand même s’interroger pour savoir en cette fin d’année 2018 quel glacier a fondu pour inonder Sainte Camille. Non, c’est pas la Mer de Glaces !!!! Et on peut informer au passage la Mairie, pour la cas où elle ne le saurait pas, que de laisser des masses d’eau stagner sans y remédier est contraire à la réglementation. Mais peut être que la Mairie n’a pas accès aux textes réglementaires. Dont tout le monde se fout d’ailleurs. L’État, le Département, les collectivités. Et on s’attend à s’entendre répondre – si du moins on posait la question – » maintenant qu’on interdit les « pailles » pour siroter le coca, comment assécher de telles étendues d’eau ? A la petite cuillère ? »
Mais notre action citoyenne et nos préoccupations se situent beaucoup plus en niveau de la consommation. Comme cette suspension de l’additif E171 votée par le Parlement mais révoquée par nos sinistres des Finances et de l’Économie à Bercy, simplement par le fait qu’ils ne signent pas les décrets d’application. Car en France « suspension » ne veut pas dire « interdiction ». Et si vous ne comprenez pas la différence c’est que vous n’avez pas sur votre table de chevet le Petit Macron illustré !
Ce E171 est le « dioxyde de titane », présent dans de nombreux produits alimentaires que nous consommons au quotidien et que nous donnons surtout à nos enfants. Car on le trouve dans les barres chocolatées, les bonbons, pâtisseries sèches, et autres douceurs que nos chères « têtes blondes » adorent grignoter à la récré. Plusieurs industriels français s’étaient engagés à le supprimer. Mais comme de nombreux produits alimentaires importés de pays voisins en Europe continuent d’en contenir, et souvent en importante quantité, notre Président, notre Gouvernement viennent de montrer leur fibre écolo en revenant sur sa suspension. « Achtung » comme dirait Angéla ! Prouvant qu’ils méprisent nos élus. Leurs élus !
Le dioxyde de titane, dont la présence est indiquée sur les étiquettes par TiO2 ou E171, est une poudre blanche utilisée pour donner une couleur appétissante ou une brillance à certains produits alimentaires sans doute délicieux mais qui seraient moins attrayants à la vue. Cette substance contient des nanoparticules – d’une taille inférieure à 100 nanomètres – qui pénètrent dans les cellules de l’organisme. Pour donner à celles ci un aspect attrayant ???? De quoi soulever l’inquiétude depuis plusieurs années des associations de défense des consommateurs et de l’environnement.
Le défroqué des Républicains, « Tartuffe » qui veille sur nos impôts, un dénommé Bruno Le Maire, nous dit que la dangerosité de cet additif n’est pas prouvé. Comme le Glyphosate. Comme tant d’autres produits. Mais on nous gonfle avec le Diesel dont les moteurs récents polluent moins que les moteurs à essence.
L’Institut national de la recherche agronomique (INRA) soulignait ainsi en 2017 que l’exposition au E171 favorisait la croissance de lésions pré-cancéreuses chez le rat. Sans que ces résultats ne permettent – bien évidemment – pour nos élites d’en conclure que ce serait dangereux pour l’homme. Quand jadis les rats mourraient en présence de l’amiante, on nous expliquait déjà que rien ne démontrait que l’amiante soit dangereuse pour les humains !
Et quand les organismes de protection des consommateurs montent au créneau, nos gouvernants tel « Ponce Pilate » répondent que c’est aux industriels d’assumer leurs responsabilités. On croit rêver !
Il s’est quand même trouvé un député Macronien pour dire : « La loi doit être appliquée ». On s’inquiète pour son avenir quand les matamores qui entourent Macron, les copains de Benalla, vont lui tomber dessus.
Ne nous resterait t’il comme unique solution que d’enfiler un « Gilet Jaune » ? Quand ce bien sympathique mouvement commence quand même à trainer un peu trop en longueur et qu’on perçoit la fourberie à peine dissimulée que nos gouvernants leur réservent. Bonne Année !
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Merci à vous de nous le rappeler !
7 janvier 2019Non, Messieurs les Communistes, ne faites pas l’amalgame entre la « Retirada » de 1939 et l’immigration sauvage qui s’abat sur notre pays de nos jours !
7 janvier 2019–
Alicia de Blog-Cabestany écrit :
Lorsque je dis « messieurs les communistes », il s’agit d’une formule littéraire puisque je réponds à une Cabestanyenque, qui se veut être communiste, ce qui est son droit imprescriptible, mais qui voudrait nous donner des leçons et cela je ne peux pas l’accepter.
J’admets que ma culture franco-américaine ne me permet peut être pas de comprendre les spécificités de la culture Catalane. Que je respecte au plus haut point. Mais ma formation d’Historienne me donne le droit, quand il le faut, de remettre les pendules à l’heure !
Les Catalans espagnols, il y a 80 ans, se sont battus avec courage pour leurs idées. Ils ont versé leur sang pour leurs convictions. Leur idéologie du moment était elle la bonne ? Face à la brutalité Franquiste, ils n’avaient sans doute pas d’autres choix que de défendre leurs familles, leurs logis, leurs biens. Et au delà de la doctrine, il y avait cette misère endémique et cette injustice sociale qui était le lot du peuple en Espagne. Mais lorsque des citoyens se révoltent, hier en Espagne, aujourd’hui en France, au nom de cette injustice, ne les méprisons sûrement pas ! J’aime à relire « l’Espoir » d’André Malraux.
La « Retirada » fait aussi, intrinsèquement, partie de l’Histoire de la France. Lorsqu’un demi million d’espagnols, majoritairement des Catalans, mais aussi des Madrilènes ou encore des Basques ont franchi les Pyrénées en ce début d’année 1939. Avec à leur égard, la sympathie des français frontaliers de l’Espagne, de Perpignan à Bayonne. Surtout dans les Pyrénées Orientales puisqu’ils furent plus nombreux à franchir la limite de notre département que le nombre de ses habitants, à l’époque, qui avoisinait seulement les 250 000.
L’Etat Français s’était engagé à en accueillir environ 120 000. Peut être pas de gaieté de coeur. Avait il anticipé, avait il préparé leur venue ? Préoccupé par la menace Nazie. Si l’Espagne Franquiste basculait du côté des Allemands peut être serait on heureux d’avoir des espagnols dans notre camp. La France fut rapidement débordée par le nombre de ces réfugiés. Auraient ils été moins nombreux qu’on les aurait mieux accueillis ? On accueille mille fois mieux aujourd’hui ceux dont on ne veut pas que ceux à l’époque qu’on avait décidé d’accepter.
Comment furent ils accueillis, se retrouvant parqués comme du bétail sur le sable glacé de nos plages, au début sans abris, dans le froid de l’hiver, entourés de barbelés, dénutris, malades, pour certains mourants, gardés par des spahis marocains de l’armée Française ? Je n’en ferai pas une thèse de Doctorat. L’ironie de l’Histoire qui – le plus souvent – peut ne pas être vraiment drôle, est que les troupes que Franco fit débarquer en Espagne, en arrivant des Canaries, pour conquérir le pouvoir à Madrid et Barcelone et mener la guerre contre ces mêmes républicains espagnols, étaient composées également de Marocains. Évitez, si du moins vous en êtes capables, de voir en mes propos un quelconque racisme. Je ne suis absolument pas raciste !
Tous ces « refugiados » ne restèrent pas sur notre sol. Certains partirent pour la Russie, pour ce qu’ils pensaient être leur « terre promise » !?!? Des dizaines de milliers iront au Mexique, en Amérique du Sud et un peu partout dans le monde. D’autres, nombreux, iront s’installer en Afrique du Nord, principalement en Algérie. Et personne ne devrait oublier que la Résistance contre les nazis, du moins dans notre département, aura eu comme socle ces réfugiés catalans qui après avoir versé leur sang pour leur terre d’origine étaient prêts à le verser de nouveau pour leur nouvelle Patrie, la France !
Ces Catalans partis en Afrique du Nord firent partie des « Pieds Noirs » obligés de choisir entre « la valise et le cercueil » en 1962. Les rapatriés qui purent quitter le Maghreb n’avaient donc qu’une valise en arrivant par bateau à Marseille. Une valise que les sympathisants communistes, dockers de la C.G.T., s’empressèrent – pour certains – de jeter au fond de l’eau, dans le port. Quel accueil charitable ! Pour des frères, des compatriotes Français qui parlaient notre langue et venaient pour s’intégrer en métropole. Mais lorsqu’on voit l’accueil réservé par la Mairie à ces mêmes « pieds noirs », chaque 5 décembre, à Cabestany, on s’aperçoit que rien n’a vraiment changé.
Les « refugiados » de 1939 ont apporté leur pierre à l’édifice de la Nation France. Ils méritent notre respect.
Lorsque Mélanie (sans doute un pseudo), Cabestanyenque et communiste, et de cela je n’ai guère de doute, se targue d’une philosophie qui voudrait qu’on doive accueillir tous les migrants du monde, je m’inquiète. Même si elle a un grand appartement dans lequel j’aimerai qu’elle me dise qu’elle est prête à en héberger plusieurs. Au nom du communisme, dit elle. Peut être s’avance t’elle un peu trop. Je ne m’estime pas compétente pour en juger. Mais lorsqu’elle cherche à nous convaincre que les migrants actuels, illégaux, sont à comparer à ces femmes et ces hommes de la « Retirada », je lui dis : « STOP. J’aimerai déjà savoir si dans sa famille il y eut des réfugiés issus de Catalogne. Peut être aussi des Italiens, ou Polonais, ou Portugais…. ou Bretons.
Ces migrants qui viennent sur notre sol aujourd’hui sans y avoir été invités n’ont rien de comparable, de commun avec ces malheureux, femmes, hommes, enfants, vieillards, fuyant à pied, à cheval, mitraillés en piqué par les stukas des boches. Ces nouveaux migrants viennent ils pour construire la France lorsque certains ne demandant rien à nos autorités, se précipitent à Calais, et ne veulent que passer en Angleterre. Ont ils porté les armes dans leur pays pour défendre leur famille si elle était opprimée. Ont ils Résisté, chez eux, au noble sens du mot au point de mettre leur vie en danger ? S’ils viennent de nos ex-colonies, peut être nous regrettent ils ? (c’est de l’humour) Viennent ils tous de pays en guerre comme cet ex-barman du Club Méditerranée au Sénégal qui arrivé en Italie, par avion, comme touriste, s’est dépêché de jeter ses papiers dans une poubelle à Rome, avant de passer en France sans que personne ne lui demande quoi que ce soit. Demandeur d’asile, et accepté comme tel, car il ne parlait alors plus du tout le Français, s’était rajeuni de 10 ans pour qu’on le prenne pour un mineur, prétendait venir d’un pays en guerre sauf qu’il ignorait jusqu’au nom de la capitale de ce pays qu’il était incapable de situer sur une carte. Mais il y a aussi des fonctionnaires en France, naïfs ou complices, ou mus par certaines idéologies. Ce faux réfugié mais vrai migrant, percé à jour, avouera sans s’en cacher que son but était de faire venir le plus possible de membres de sa famille. Car ça marche à presque tous les coups. Une immigration incontrôlable ? Plutôt incontrôlée par la volonté ou le laxisme de nos politiques à Paris ou à Bruxelles. Qui ont signé ce « Pacte de Marrakech » qui ne nous oblige en rien de façon légale, sauf sur le plan moral, à savoir d’accueillir comme des invités tous ceux qui entrent pas effraction en France. Et on ne devrait même pas leur demander leurs raisons, d’où ils viennent, qui ils sont ? Si c’est cela le communisme…. Mais je ne tombe pas dans le panneau et je pense avoir un peu plus de discernement.
Mélanie, je n’ai pas de convictions politiques qui m’attirent vers les extrêmes. D’un bord comme de l’autre. Mais je ne supporte pas que des gens comme vous essayent de nous donner des leçons. « Mes amis communistes », et j’en ai quand même quelques uns parce que je suis loin d’être parfaite, réussiront ils un soir à m’expliquer leurs contradictions ? J’en doute fort. Et n’oubliez pas, chère concitoyenne, demain soir, de vous rendre aux vœux de Monsieur le Maire !!!! Qui vous abreuvera comme chaque année de ses boniments. Allez écouter avec dévotion la parole bénie ! Croyez tous les bobards qu’on vous racontera si c’est ce que vous voulez et contre cela je ne peux pas grand’ chose. Moi je n’irai pas. Mais je doute fort aussi que quelqu’un m’y attende !
Alicia
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« J’ai vu des hordes de gilets jaunes dans les rues de Perpignan, ce samedi » écrit Jean-Jacques sur un ton sarcastique !!!
5 janvier 2019Image d’archives, non contractuelle
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Jean-Jacques envoie ce mail à Blog-Cabestany cet après midi, samedi 5 janvier :
« J’ai mis trois heures aujourd’hui pour récupéré un vêtement dans un magasin du centre de Perpignan. Je pense que je n’avais pas encore vu autant de gilets jaunes dans les rues à Perpignan en decembre. Je suis le premier à esperé que le mouvement va s’arreter. Les baisses de taxes sur le carburant qui me permet d’aller travailler me satisfont. Je parle pour moi. Aujourd’hui j’ai vu des seditieux des anarchistes des sans-dents des sans-culotte des ultra de je ne sais quel bord qui menacent la république. C’est de l’humour bien sur. Je reprend les mots du gouvernement. Car en réalité j’ai vu des gens comme moi des gens qui me ressemblent et meme mon fils qui m’a présentée sa Julie que je ne connaissais pas. Le jaune lui va bien. J’aurais souhaité que le commerce reprenne que l’économie chancelante se stabilise car c’est nous qui allons payé les pots cassés. Mais quand j’entends ces représentants du gouvernement qui n’ont jamais entendu les balles sifflées à leurs oreilles. Qui partirez comme des lapins atteints de la tourista s’ils étaient face aux manifestants mais qui se permettes de les désigner de mots méprisants je comprends leur colere. Ce gouvernement provoque. Les ministres sont des tartarin de tarascon des matamore des épouventails à oiseau. Ils savent juste divisé. Qu’ils partent. Le président avec.
La rédaction : « C’est vous qui le dites ». Votre mail est quand même la synthèse de plusieurs commentaires reçus aujourd’hui. Même si on a de la sympathie pour les Gilets Jaunes on aurait en effet aimé que tout rentre dans l’ordre en attendant ce grand débat national dont tout le monde se méfie d’ailleurs. Car la confiance n’y est plus. Si jamais elle a existé entre les citoyens et ses gouvernants. Mais cette façon lamentable qu’à le gouvernement de parler avec mépris des citoyens et de les stigmatiser est une erreur. A moins que cela ne soit voulu . Pour nous faire nous opposer les uns les autres ? Inquiétant ! Merci de votre témoignage.
19 heures : Jean-Jacques, rassurez vous, nous avons bien reçu les photos jointes à votre mail et que vous avez prises aujourd’hui devant la Préfecture. Mais on y voit des visages en gros plan. De personnes qui n’ont peut être pas envie d’être mises en ligne sans leur accord. Cela fait partie de notre éthique même si certains d’entre vous nous disent que nous avons des « pudeurs de gazelle ». On préfère cela plutôt que de chercher le buzz et de se la jouer en « gros lourdauds ». Amitiés.
« le Macron « nouveau » n’est pas arrivé » écrit Philippe Bilger !
3 janvier 2019Philippe Bilger commente les voeux du Président sur son blog « Justice au singulier » :
« Debout pour montrer de l’allure. On ne reste pas assis devant le peuple.
Un discours trop long mêlant satisfecit, souhaits généreux et généraux, considérations sociologiques et analyse psychologique. Une volonté de donner ou de redonner confiance à la France.
Trois exigences selon lui : vérité, dignité et respect.
La manière dont il les a abordées est difficilement critiquable – sauf un passage superfétatoire sur les fausses nouvelles ! – de même d’ailleurs que le choix de ces vertus publiques et privées fondamentales. Il n’empêche qu’il s’est heurté implicitement, faute d’avoir eu l’audace de les affronter à coeur ouvert, au souvenir de certaines péripéties de 2018, qui ont démontré, et encore tout récemment, de la part du pouvoir, la violation des règles énoncées par le président.
Vérité, dignité et respect, qui n’a pas immédiatement pensé que c’était d’abord à Emmanuel Macron, à ses collaborateurs et à son gouvernement de cultiver et de magnifier ces valeurs ?
On est resté sur notre faim tant l’exercice de contrition a été à peine allusif, voire inexistant. Il a dénoncé les violences et excès des Gilets jaunes sans les nommer. Il a rendu hommage aux militaires et aux forces de l’ordre, et c’était normal.
Je n’ai pas eu l’impression d’écouter un propos aussi dramatique et volontariste que l’année écoulée l’aurait mérité.
Rien n’était faux ni malséant. L’humanisme était au rendez-vous. L’avenir sera souriant si nous ne doutons pas de nous avec notre président qui croit en lui et en nous.
Il n’a pas seulement fustigé les odieux GJ. Pour tous les autres, ceux dont il a été obligé de reconnaître la légitimité, la justice sociale et la validité humaine du combat, il n’a pas été maladroit dans son expression. Il a usé du « nous » comme s’il n’avait pas été dépassé par les événements mais se les était appropriés. Un nous comme un hommage tardif. Presque une usurpation.
La tradition a été respectée. Exercice ni pire ni meilleur que beaucoup d’autres. Le président ne reprendra pas la main mais j’ose espérer qu’il arrêtera sa dégringolade.
Inquiétude ultime: il a exposé sa politique, celle qu’il a menée et qu’il s’engage à continuer mais a-t-il convaincu les Français de la nécessité de la mettre en oeuvre avec le président qu’il est ?
Je n’en suis pas sûr et pour 2019, sans tomber dans le défaitisme, j’ai peur pour la France et pour lui. »
Signé : Philippe Bilger, Magistrat honoraire
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« Décryptage pour la plupart d’entre nous qui ne portons pas de Gilet Jaune… mais en faisons sans doute partie » par Jean-Louis, pour Blog-Cabestany !
25 janvier 2019Texte envoyé par l’un de nos fidèles internautes
Titre : « Décryptage pour la plupart d’entre nous qui ne portons pas de Gilet Jaune… mais en faisons sans doute partie, sans le savoir, sans le vouloir ! »
« Le mouvement des Gilets jaunes, par une fulgurance dont seul notre pays semble détenir le secret, a brusquement mis en lumière le contraste criant entre l’univers froid et techno de la mondialisation financière, dominé par la fausseté et l’arrogance, et un élan retrouvé de fraternité, de solidarité et de dignité parmi les humiliés, les offensés et les exploités. Mais ne le sommes nous pas un peu tous ?
Jamais le mépris de classe n’aura été aussi ouvertement exhibé, depuis « ceux qui ne sont rien » d’Emmanuel Macron, en passant par les « sans-dents » de François Hollande.
En seulement quelque années, en se livrant corps et âme à l’idéologie néolibérale, ces « élites » ont engendré un véritable monstre, celui d’une mondialisation fonctionnant à rebours du bon développement intégré et harmonieux de la société, et qui, tel une sangsue pompant le sang de son hôte, a progressivement détruit le socle des classes moyennes issues des Trente glorieuses.
Ainsi, après les ouvriers, les employés et les agriculteurs, ce sont désormais les retraités et les professions intermédiaires, artisans, indépendants, commerçants, les fonctionnaires, les enseignants, les infirmièr(e)s, qui mordent la poussière. Quant au recul du chômage …..
Tandis qu’elles livraient l’économie à la loi des marchés financiers, les classes ultra-dominantes se sont appuyées sur un système de représentation statistique qui leur a permis de maintenir le mythe de l’ascenseur social et d’une classe moyenne intégrée : c’est ainsi que le modèle des Métropoles a été vendu comme le parangon de la « mondialisation heureuse ». Mis en place dans l’euphorie par ceux desquels on s’attendait à tout mais surement pas à cette ultime traitrise : les Politiques se réclamant de la Gauche !!!
En effet, si on s’en tient aux statistiques officielles de l’Insee – utilisées par l’ensemble de la classe politique – plus de 80 % des Français vivraient dans des « agglos », communautés urbaines ou Métropoles, ce qui validerait l’idée que la grande majorité de la population en France est « urbaine ». Le paysan ou le viticulteur d’une commune rattachée à une agglo devenant un « citadin » pour nos énarques. Quelle foutaise ! Les lieux d’exclusion se cantonnant ailleurs. Mais où est donc cet ailleurs ? Dans cette fameuse « périphérie » : un mot qui ne recouvre aucune réalité géographique sérieuse.
La réalité est autre. La vraie fracture n’oppose nullement le monde urbain au monde rural, ou les centres-villes aux banlieues. Le fossé existe entre quelques grosses et dynamiques Métropoles, où tout le monde est d’ailleurs loin, et même très loin d’être au même niveau social, et le reste du pays ; Lequel représente en réalité plus de 60% de la population française, vit sur un territoire immensément grand mais bien plus peuplé qu’on veut nous le faire croire. Dans ces 4/5ème ou plus de la surface de l’hexagone, y sévissent la fragilité sociale, le travail précaire, le chômage, les petites retraites, l’exclusion. Il faut bien se le mettre en tête !
Cette France dit faussement « périphérique », qui est pourtant plus importante en nombre d’habitants et en surface que ces métropoles, semble ne présenter aucun intérêt, pire ne pas exister. On n’a pour elle aucune considération, et on la rabaisse en importance pour des raisons obscures. Elle est totalement oubliée, niée, rejetée, tandis que les métropoles attirent tout à elles, dans une logique de concentration sans précédent. Empilant des compétences qu’elles ne peuvent plus assumer, mais recevant le plus gros des subventions, des aides au développement, des attentions quant à leur équipement, d’où des créations d’emplois (restant toutefois relativement faibles), un commerce qui parfois ne fait que survivre, des services publics en nombre mais au service des seuls urbains. Ailleurs on ferme des gares, des bureaux de poste, des maternités, des hôpitaux, des tribunaux, des commissariats, des usines, des commerces. Et on s’entasse parfois dans ces villes dont l’urbanisme est tellement mal entretenu qu’il s’effondre sur la tête des gens.
Jusqu’en 1999, la croissance aura bénéficié, même si c’était de façon parfois très inégale, à l’ensemble de tous nos territoires, urbains ou non. A partir du début de ce nouveau siècle, on sait ce qu’il en est advenu, et en 2018 ce sont 60 départements qui dévissent ! Le RSA qu’on ne peut plus payer. Des impôts locaux démentiels à l’instigation d’élus ayant perdu la raison et qui appauvrissent les classes moyennes. Le processus de Métropolisation correspondant bien à une fracture des élites d’avec le peuple. Une hausse démesurée de l’immobilier faisant fuir des gens ayant pourtant du travail, mais les rejetant plus loin, au profit des agences bancaires, commerces de luxes, bureaux, activités de service, médecins. Sauf qu’en même temps, pour ces populations qu’on éloigne des centre ville, on augmente les taxes, le carburant, et on supprime les transports et les services publics.
Métropolisation devenant synonyme de Mondialisation. La révolte de citoyens stigmatisés, que nos élites ne cherchent pas à comprendre, et même condamnent, étant qualifiée de « populisme ».
On a substitué au triptyque : commune-département-nation, établi en France depuis la Révolution, de grandes intercommunalités rigides, de grandes régions souvent artificielles, sous la coupe d’une Europe bureaucratique dominée par les lobbies.
Pour compenser l’effondrement de l’économie réelle, la désindustrialisation, la délocalisation, le chômage et la précarité, et pour maintenir à flot la bulle financière, ce système se shoote à la dette et à la planche à billets, reportant de cette manière le poids sur les plus fragiles et les générations futures. C’est ainsi que s’est mise en place une redoutable machine de précarisation des classes moyennes, ou d’appauvrissement systématique de l’État, au travers d’un transfert du patrimoine public vers la sphère privée accaparée par un seul petit nombre. Le dogme de notre nouveau Président.
Une nouvelle classe populaire qui, de plus en plus consciente d’elle-même, du fait qu’elle a été sortie de l’histoire et que la démocratie s’exerce sans elle, ressent le besoin de monter de nouveau sur la scène, afin de regagner ses droits et sa dignité. D’où ces gilets jaunes, dont tous sont loin d’être exemplaires, et affaiblissent l’économie, quand il ne s’agit pas de casser pour rien, ce qui ne fait pas avancer quoi que ce soit et nous entraine vers le chaos. Mais ne devait t’on pas s’attendre à ce genre de réaction un jour ou l’autre ?
En 2019, le citoyen lambda n’a plus à se revendiquer d’une quelconque idéologie de Droite, de Gauche, des extrêmes, ou encore du Communiste et autre doctrine, pour dire qu’il en a marre de se faire exploiter par un nombre limité d’élites. Des individus qui servent des sociétés supranationales qui polluent notre cadre de vie en s’enrichissant sans mesure. Des gens se sentant supérieurs au reste du peuple et qui prônent la mondialisation seulement pour garder leurs avantages. Car cette caste de privilégiés n’oublie pas de servir au passage pour bien vivre. Allant jusqu’à tondre les plus faibles.
Jean-Louis, l’un des internautes qui interviennent de temps à autres sur ce Blog, et qui nous envoie ce texte, nous dit qu’il s’est largement mais librement inspiré des écrits d’un certain Christophe Guilluy, que nous on connait comme étant un géographe. Dont acte. Et on préfère le savoir maintenant plutôt que de le découvrir un jour.
Jean-Louis conclut : « Si nous ne portons pas tous et parfois loin de là, un Gilet Jaune, nous ressentons, toutes et tous, que quelque chose ne tourne pas rond et qu’il conviendrait de redresser la barre alors que nos gouvernants nous envoient dans le mur »
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Postmaster : Merci, Jean Louis. Et si vous nous lisez, envoyez nous, à votre tour, vos textes !
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