Archive for décembre 2018

Happy Birthday to you !

30 décembre 2018

Pour l’une de nos amies de Blog-Cabestany, qui se reconnaitra, et dont c’est l’anniversaire en ce 30 décembre.

On n’est pas sur que ce message arrive à temps si elle est aux antipodes ! Mais cette année peut être n’a t’elle pas dépassé de si loin le Boulou.

Sa fidélité fait que nous sommes surs qu’elle le verra sans trop tarder.

On espère pour elle, que ses proches ne confondent pas son anniversaire et le 31 décembre pour ne pas la couvrir de cadeaux !  et on aura encore bien besoin de son soutien et de sa contribution en 2019 !

We wish you the best for your birthday : joy, success, et happiness !

 

En cette fin d’année, pensons aux Chrétiens d’Orient, à tous les Chrétiens persécutés de par le monde ! dit Marceline

28 décembre 2018

Marceline, militante chez « Portes Ouvertes », qui est à l’origine de cet article, écrit à Blog-Cabestany :

« qu’il est pitoyable d’entendre encore des gens en France se victimiser et  se prétendre atteints de discriminations, lorsque dans le pays d’où ils viennent, ou dans le pays dont sont originaires leurs parents, on massacre des Chrétiens, on brule des églises, on emprisonne ! Quelle hypocrisie. Cessons d’être dupes et de nous faire manipuler. Ce sont les mêmes qui font appel à nos bons sentiments, qui voudraient nous culpabiliser, qui veulent qu’on les accueille les bras ouverts lorsque les leurs massacrent nos frères »  (c’est vous qui le dites)

Selon l’organisation « Portes Ouvertes » le classement non exhaustif de cette persécution contre les Chrétiens dans le monde est le suivant :

 Corée du Nord : Environ 70 000 chrétiens dans des camps de travail forcé.

 Afghanistan : Aucune église dans le pays, la violence islamiste augmente. Les chrétiens sont pourchassés.

 Somalie : Les chrétiens ne peuvent vivre leur foi qu’en secret; identifiés ils s’exposent aux pires représailles: enlèvements, massacres, tortures.

 Soudan :  Pressions des autorités sur les prêtres et pasteurs, églises détruites.

 Pakistan : La violence contre les chrétiens est au plus haut niveau. Ils sont pourchassés, arrêtés, enlevés et exécutés.

 Érythrée  : Les arrestations et les violences contre les chrétiens sont en hausse.

 Libye  : Activité accrue des islamistes extrémistes contre les chrétiens.

 Irak : L’E.I. est vaincu, mais les musulmans radicalisés sont nombreux dans le pays et poursuivent leurs exactions contre les chrétiens, meurtres, enlèvements, attentats sanglants.

 Yémen :  Chrétiens pris entre les fronts sunnite et chiite.

 Iran  : Le régime poursuit ses mesures agressives contre les églises.

et la liste est encore extrêmement longue : Syrie, Égypte, Inde, Afrique, Maghreb, Chine,… !!!

Et jusqu’à la France où des abrutis voudraient s’en prendre aux crèches de Noël !

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Pour en savoir davantage, rapprochez vous du site « Portes Ouvertes » :

https://www.portesouvertes.fr/persecution-des-chretiens


Blog-Cabestany écrit : « en cette fin d’année, prions pour que tous les peuples de la Terre finissent par vivre dans la Paix.  Formulons des voeux pour que l’entente, la tolérance et le bien vivre ensemble règnent sur notre sol national. Pour que nous n’ayons plus à souffrir du terrorisme.  Que l’année 2019 soit moins pire que celle qui s’achève « 

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Du 15 décembre 1941 au 15 décembre 2018 ! par un collectif de Gaullistes

20 décembre 2018

Par un collectif de Gaullistes

Nous sommes le 15 décembre 1941. La France est sous le joug de l’occupant allemand. Les nazis décident de fusiller 75 otages au Mont Valérien, un fort militaire perché au sommet d’une colline, de l’autre côté de la Seine, à la hauteur du Bois de Boulogne Parisien. Au cours de la deuxième Guerre Mondiale, dans un clairière en contre bas, entre 1940 et 1944, c’est environ un millier d’otages, ou de prisonniers qui y seront fusillés.

Dans ce fort militaire, les allemands s’étaient organisés pour y rester un siècle ou davantage. Le 18 juin 1960, au même endroit, le Général de Gaulle inaugurera un Mémorial érigé en l’honneur de tous les morts de cette guerre. L’emplacement de ce Mémorial a été dûment choisi.

En ce jour de décembre 41, ce sont des juifs ou des communistes qui seront exécutés. Accusés d’appartenir à la Résistance, même si pour une partie d’entre eux rien n’est certain. Quand d’autres le revendiquent avec fierté et bien du courage. On est à un moment où les Allemands ont encore du respect pour ces français qui ont le sens de l’honneur. Mais pour leur État Major, fusiller en masse, est la façon que les boches imaginent être la bonne pour écraser la Résistance. Le même jour d’autres otages seront fusillés en province.

Les premières exécutions massives d’otages ont commencé en France lorsque Hitler, au début du printemps de cette même année, a décidé d’envahir l’URSS. Rendant caduque le traité qu’il avait signé avec Staline. Les communistes de base en France soulagés de cette clarification se décident de participer à la Résistance. Ils le feront activement. Alors que leurs responsables communistes, dès le début de la guerre, et en vertu de ce pacte signé entre l’Allemagne et la Russie, appelaient à pactiser avec l’allemand.

Déjà en août 1941, dans le métro parisien, un militant communiste de 22 ans, futur « colonel Fabien », abat un militaire allemand de haut rang. Les Allemands, sur ordre de Hitler, réagissent aussitôt avec la plus extrême brutalité en exécutant des dizaines d’otages.

Dans les fusillés du 15 décembre se trouve un certain Gabriel Péri, Toulonnais, 40 ans, marié à Mathilde la Catalane, (Mathilde Taurinya), originaire de Canet en Roussillon. Gabriel est amoureux de ce coin de France où il songe à s’installer définitivement. Gabriel Péri est journaliste. Il a également été secrétaire d’une section de « Jeunes Communistes ». Peut être après la guerre, qui finira bien un jour, trouverait il un emploi de journaliste à Perpignan ? Ou à Canet, devant la mer, sur un rivage où il n’y a encore aucun immeuble, il pourrait écrire des livres. Sans pour autant renier ses idées, il est déstabilisé  par la fuite peu glorieuse de Maurice Thorez, ou par les déclarations de ces dirigeants communistes dont l’un dit que sa patrie est à Moscou avant d’être à Paris.

Il n’y a pas une Histoire vue à la manière de la Droite, pas plus qu’une Histoire vue à la façon de la Gauche. L’Histoire est une. Et Gabriel Péri doit être considéré tout simplement comme un patriote. Qui avait dénoncé très tôt le péril nazi. Qui avait dénoncé qu’en France, les communistes – du moins leurs chefs – puissent se ranger derrière ce pacte de non-agression entre Hitler et Staline. Un pacte contre nature qui avait rendu tous les communistes suspects et leurs idées assimilées à un signe de trahison pour leur patrie.

Le vieillard qui est à Vichy a condamné à mort le Général de Gaulle, l’a déchu de sa nationalité, à la confiscation de ses biens. Dans sa démence sénile, il a déclaré que n’importe qui, n’importe où, n’importe quand, n’importe comment devait se sentir autorisé à exécuter cette sentence et assassiner le Général de Gaulle. Une déclaration en forme de Fatwa ?!  De la pure folie !

Et puis, Gabriel Péri est arrêté en mai par la police Française, sur ordre de Vichy, dénoncé croit on, ironie de l’Histoire, par cette hiérarchie communiste qu’il dérange. Ce qui ne sera jamais prouvé. Gabriel Péri tombera donc sous les balles allemandes un 15 Décembre 1941.

Il écrira dans sa dernière lettre : « Que mes compatriotes sachent que je vais mourir pour que vive la France… ». Lui comme ses camarades méritent le respect.

Que l’on est loin en ce mois de Décembre 2018 des valeurs du Conseil National de la Résistance, dans son programme du 15 mars 44. Démocratie, suffrage universel, liberté de la Presse. Légalisation du syndicalisme et des partis politiques, des convictions de chacun, des opinions religieuses. Protection des plus faibles. Égalité des Femmes. Retraites, droit à la Santé pour tous, garanties par l’État. Intéressement pour les salariés. Nationalisation de l’énergie, des ressources minières, de l’eau.  Droit de regard sur la Finance. Et tout ce qui aura fait de la France un pays envié durant des décennies.

Lorsqu’en 2019, on s’apprête à vendre nos barrage hydro-électriques aux canadiens, qu’on vend nos aéroports à des mafieux chinois, et qu’on brade notre industrie aux amis de Trump.

Et ce n’est pas parce que notre Président actuel va se recueillir, d’une façon odieusement hypocrite, sur la tombe du Général, qu’on lui décernera un certificat de Gaullisme. Il serait plutôt le spécialiste du double-jeu et de la tromperie.

En 2018, les Français se sentent trompés par cet excès de zèle à vouloir les faire se fondre dans la mondialisation selon la volonté de l’Europe. Le communisme n’a jamais débouché sur autre chose que la dictature dans tous les pays où il a émergé. Sauf peut être dans les kibboutz israéliens mais il s’agissait plutôt de collectivisme géré localement où chacun avait le droit de se faire entendre. Bien loin des goulags ! Le capitalisme est sans doute meilleur que le communisme à la condition qu’il ne se transforme pas comme actuellement en « capitalisme sauvage ». Où la finance domine les hommes. Le Général de Villiers nous dit qu’il faut remettre « l’homme au centre ». Il n’a pas tort. Il n’a rien inventé. D’autres avaient raison avant lui sans qu’on les écoute.

On prétend aussi que notre Président aurait été financé par des fonds de pension américains et qu’il semble renvoyer l’ascenseur à ceux qui l’ont fait roi. Pourvu que l’on ne nous accuse pas de complotisme même si nous avons nos sources, en provenance d’Outre Atlantique, curieusement censurées en France. Des infos qui nous semblent être de premier choix.

On ne laissera pas à la Gauche le monopole de se dresser seule contre cette dérive, ce dérapage qui nous entraîne dans l’ornière. Où les très riches semblent être privilégiés par rapport aux Français moyens ou pauvres. Alphonse Allais disait « qu’il était plus efficace de prendre aux pauvres plutôt qu’aux riches. On ne pouvait que leur en prendre peu puisqu’ils n’avaient pas grand’ chose à donner, mais ils étaient tellement plus nombreux qu’on se rattrapait sur la quantité. Tellement plus faciles à dépouiller. Et on pouvait revenir plusieurs fois ». Si cela ne vous fait pas penser à ce qui se passe en ce moment en France.

On ne laissera pas non plus les populistes nous entraîner dans un chemin pire que celui sur lequel nous sommes.

Il y a ce théorème d’un économiste peu connu, Schênkö, reposant sur la constatation que pour chaque emploi Français (ou Italien, Anglais,…) perdu parce que son entreprise à délocalisé dans un autre pays, un citoyen de ce même pays vient s’installer en France. La double peine. On se retrouve avec un chômeur Français. On accueille « en même temps » un migrant de ce pays qu’on devrait traiter comme un Prince. On peut le faire. Baissons pour cela les allocs du chômeur. Sinon comment s’en sortir ? Mais notre gouvernement va s’en occuper bientôt.

Et qui a vraiment pris connaissance de ce Pacte de Marrakech au sujet duquel on aura vu les pires imbécillités. Un pacte qui ne nous oblige à rien, dit on. Si c’est vrai, mais pourquoi aurait on signé un document sans valeur ? Certes on y aura envoyé pour le parapher, quasiment en catimini, un troisième couteau. L’un de ceux qui pour préserver sa gamelle aura trahi la Droite plus vite que son ombre pour se rallier aux Marcheurs. Mais ce pacte est présenté de telle manière que, soit on ne le signait pas et on se faisait accuser d’être un pays de fachos, soit on le signait – on l’a fait – et l’on se sent moralement obligé de le respecter. A savoir de ne pas se préoccuper si un migrant vient ou non d’un pays en guerre. S’il est ou non menacé dans son pays. On s’interdit de chercher à connaître quelles sont ses raisons et on s’engage à ensuite faire venir sa famille. Quelle imposture !

On a envoyé se faire tuer des Français en Afghanistan pendant que des jeunes Afghans, sans honneur, en age de porter les armes pour défendre leur pays, préfèrent venir se faire dorloter en France par des O.N.G. Mais ces O.N.G. à vocation caritative, sont devenues des entreprises capitalistes, du business, financé par l’Europe, sur les fonds destinés au départ aux Restaurants du Coeur ou au Secours Populaire.

Et il y a ces « gilets jaunes » qui sont dans la rue. Qu’on balade. On leur dit un jour qu’on va leur faire une faveur, un cadeau qu’on est pas obligé de leur donner. Et, en même temps, on leur dit que tous ne toucheront pas ce qui était prévu parce qu’on y met des conditions tirées par les cheveux. De la mauvaise foi. Lorsqu’on était à la maternelle et qu’on jouait aux billes dans la cour de récréation, celui qui perdait donnait ses billes au vainqueur. Mais lorsque c’était un « petit Macron » qui perdait, il trouvait toujours un prétexte pour ne donner qu’une partie de ses billes et gardait par devers lui les plus belles ! Rien n’a changé. Il y a ceux qui sont francs du collier et ceux à qui il ne faut jamais tourner le dos !

Que Macron arrête de nous faire pleurer avec ses 10 milliards qui lui déchirent le cœur. Lorsqu’on a connaissance de tous ces comités, créés depuis des décennies pour recaser des hauts fonctionnaires parfois retraités, ou politiciens battus aux élections. Avec des salaires de 5 000. euros par mois (parfois 20 000.). Des bureaux, voitures de fonction, avantages divers et notes de frais. Des comités parfaitement inutiles. Auxquels le Président n’ose pas toucher. Que la Cour des Comptes dénonce. Et si nous on avait une revendication à faire, ce serait que les gouvernements se plient aux recommandations de la Cour des Comptes. Et qu’il y ait des sanctions. Il faut mettre les casseurs de vitrines en prison. Mais que fait on de ceux qui spolient le citoyen ? Qui augmentent toujours plus les impôts pour leurs lubies. Dans les P.O. On appelle cela la «Castelnoumania » !

D’un déficit prévu initialement prévu à 2,3% en 2018, on parle maintenant d’atteindre 3,2%. A cause des « cadeaux » que nous fera le Président ? L’excuse est une véritable tromperie. Mais « plus c’est gros et mieux ça passe » lorsqu’il s’agit d’enfumer le citoyen. Que dire de cette « baisse sur la hausse » de la CSG qui n’interviendra qu’au Printemps mais sera remboursée rétroactivement. On se croirait au souk.

Nous entendons les souffrances de ceux qui sont sur les ronds points. Et en même temps on s’inquiète. Lorsque les plus mesurés d’entre eux seront rentrés à la maison, il ne faudrait pas que ceux qui restent se transforment en « Zadistes », comme à Notre Dame des Landes.

Mais rien ne sera plus comme avant. Des Français, seuls, isolés, abandonnés se seront rencontrés. Ils sont capables de se soutenir, de s’encourager. Pour que les choses changent…. en mieux. Pour que nos dirigeants arrêtent de nous traiter comme du bétail. Il n’est pas question de laisser le pouvoir à une minorité plutôt qu’à une autre. Mais devant cet excès d’autorité de nos dirigeants et leur mépris, plus rien ne devrait être comme avant.

Paris, le 15 décembre 2018. Écrit à plusieurs mains, par un collectif de Gaullistes, pour les Blogs ou sites qui aimeraient le reprendre. ©

Blog-Cabestany l’a repris.

Commémoration, le 5 décembre 2018, à Cabestany, dans les Pyrénées-Orientales !

5 décembre 2018

Cérémonie du 5 décembre 2018 à Cabestany

Nous nous sommes retrouvés, ce matin 5 décembre 2018, à Cabestany, devant le Monument aux Morts, entre femmes et hommes de bonne volonté. Entre citoyens qui n’aspirons qu’à la paix et à l’entente entre tous les Français.

Conformément aux lois et institutions de la République, pour nous, ce 5 décembre est la date de la commémoration de toutes les victimes civiles et militaires des événements d’Afrique du Nord du siècle passé, et principalement de l’Algérie. Et ce dans les deux camps.

Des Cabestanyenques et Cabestanyencs s’étaient déplacés pour la cérémonie. Catalans ou non. Des anciens combattants, leurs représentants, les porte drapeaux. Et de nombreux « pieds-noirs ». Une gerbe était déposée au monument. Suivie par une minute de silence. On aura chanté la Marseillaise et « Les Africains ».

Certains, peut être à juste tire, nous expliqueront que les exactions commises par les uns auront été plus importantes que celles perpétrées par les autres, et réciproquement. Nous respectons leurs convictions et leur légitime tristesse, et nous n’irons démentir ni les uns ni les autres.

Mais il fallait bien qu’un jour on honore ceux de nos soldats, nés en Alsace, comme en Aquitaine ou en Algérie. La plupart des appelés du contingent, sous l’uniforme et le drapeau national, qui sont morts ou été gravement blessés, parfois handicapés à vie, les armes à la main, sous commandement français ne faisant que leur devoir parce que la République leur avait ordonné. Ils sont « Morts pour la France » et méritaient qu’on leur reconnaisse le qualificatif d’ Anciens Combattants qu’on leur a trop longtemps contesté. Par les mêmes qui les avaient envoyé au « casse-pipe ».  D’autres, également sous l’uniforme de la patrie sont morts ou ont été blessés alors qu’ils ne combattaient pas, victimes de la folie des hommes. Et il ne s’agirait pas d’oublier les victimes civiles dans les deux camps, bien plus nombreuses que les militaires. Et tous les drames que cela a entrainé pour elles mais aussi pour leurs familles.

Dans la plupart de villes, du moins celles qui s’estiment encore appartenir tant soit peu  à la France, on commémore le 5 décembre de façon officielle. Qu’il n’y ait pas de drapeaux aux mats, qu’il n’y ait pas d’officiels nous paraîtra toujours tendancieux à Cabestany. Certains s’en étonnent. Pas nous. On connaît trop bien ceux dont il faut ne plus rien attendre. Jamais. Mais fort heureusement la Droite Municipale était quand même présente.

On honore tous ceux qui furent concernés par ces événements, leurs familles, leurs proches. Mais il en est encore qui ont vécu ces événements et qui vivent parmi nous. Des amis. Qu’on souhaite être encore à nos côtés pour longtemps. Mais qui s’inquiètent de savoir si dans quelques décennies on pensera encore à eux. On les respecte. Et puis tout comme chacun d’entre nous est attaché à la terre de sa naissance, qu’il soit Catalan ou Breton, on conçoit tout à fait leur attachement pour cette terre du sud de la Méditerranée où ils sont nés. Et on comprend la peine engendrée par un déracinement. On les aime et ils ne nous le rendent bien !

Ces faits pour nous appartiennent désormais à l’Histoire. Mais ce n’est pas en tournant simplement la page que l’on pourra les occulter. Il n’est d’ailleurs nullement question de les relativiser ou de les minimiser. Nous connaissons très exactement, très précisément, toute la chronologie de ce drame. Et aucun événement n’est pour nous un acte mineur qu’on pourrait qualifier de détail. Du 8 mai 45 à Sétif jusqu’à la Toussaint 54. L’assassinat de ce jeune couple d’instituteurs à Batna qui n’a pas la même couverture médiatique qu’un sympathisant communiste dont on ne nie pas qu’il fut torturé par l’armée.  En passant par les affrontements FLN-MNA, l’opération « Jumelles », Beni Oudjehane, Melouza, El Halia, la bataille d’Alger dans la Casbah, la fusillade de la rue d’Isly, jusqu’aux disparitions d’ Oran, Et pour ceux d’entre nous qui nous revendiquons du Gaullisme, l’abandon des hommes et de leurs familles appartenant aux Harkas, sur les jetées des ports d’Algérie, restera une tache indélébile que nous ne cherchons pas à passer sous silence. On doit regarder toutes les vérités en face. Cette Guerre d’Algérie, qu’on n’ose pas apprendre dans certaines écoles – par imbécillité – est autrement plus importante à nos yeux, pour comprendre la France d’aujourd’hui, que la Guerre de 100 ans ou le périple des éléphants d’Hannibal le Carthaginois.

L’un d’entre nous, qui a perdu son frère, appelé en Algérie, a estimé que cette disparition avait bousillé sa vie. Il est pourtant l’un de ceux qui estiment qu’il fallait bien un jour tourner la page et avancer. Et que l’entente entre citoyens passe avant toute autre considération.

Il est certain qu’il n’est pas de notre responsabilité si un « pauvre type » à l’Élysée parle de « crimes contre l’humanité ». Une posture qui le rabaisse encore davantage, et un peu plus chaque jour, mais il n’est plus à cela près. Il est dommage – pour eux – que certains des élus qui l’ont soutenu, le suivent encore. Leur problème. Quand son épouse, du prénom de notre idole Tropézienne, est fort heureusement bien plus mesurée, ne se répand pas dans une récupération grotesque, et considère qu’il s’agissait plutôt d’une tragédie pour les deux parties. Ce qui est notre vision des choses.

C’est toutes les victimes, de tous les camps, leurs familles, leurs descendants que nous commémorons aujourd’hui 5 décembre. Tous, par le sang versé, ont mérité qu’un jour on les honore. Tous étaient de bonne foi. Leurs actes ont été parfois moins excusables mais faut il tout remettre sans cesse sur le tapis et ce pour l’éternité ? L’Homme s’honore de se battre pour ce qu’il croit être juste. Ou plus prosaïquement, plus simplement pour défendre les siens ce qui n’est pas moins respectable.

Mais qu’il ne soit pas dit non plus que nous serions des gens mièvres, qui ne cherchons qu’à ménager la chèvre et le chou pour des raisons de basse politique. Qui nous retranchons derrière des propos populistes. Qui manquons de convictions.

Nous n’avons pas peur d’écrire ce que nous pensons. Nous n’avons pas peur d’écrire aujourd’hui, que si nous honorons les victimes des deux camps, nous condamnons sans restrictions ceux qui n’honorent que le 19 mars 62 de façon sélective. Par doctrine, par aveuglement, par hypocrisie, par calcul, pour de bien mauvaises raisons. Ils n’honorent en rien ceux qui sont tombés pour ce qu’ils croyaient être la vérité ou leur devoir. Les tambours, le barnum médiatique, la parade comme celle d’un cirque qui arrive en ville nous laissent de marbre. Cette façon déséquilibrée, partisane, tendancieuse qu’ont certains de réécrire l’Histoire nous donne envie de gerber. Surtout qu’elle n’obéit qu’a des considérations politiciennes méprisables. Cela nous n’avons pas peur de le dire haut et fort.

Et pour conclusion nous dirons que tout ce qui peut diviser la France et les Français est condamnable et haïssable. Seul le vivre-ensemble peut redonner à nos enfants de l’espoir pour exister dans un monde qui apparaît chaque jour de plus en plus sombre.

Mais ne sous estimons pas notre jeunesse. Ils sauront ce qu’il faut faire pour gagner à leur tour la paix. C’est du moins tout ce que nous leur souhaitons  et cherchons à leur enseigner !

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