Et que l’on ne nous fasse par dire que nous serions, par rapport à d’autres, davantage engagés dans cette campagne, même si en effet elle nous tient particulièrement à coeur.
Parce que pour Colette Appert et ses conseillers, ses co-listiers, ses sympathisants, il ne s’agit en aucun cas d’un combat Gauche – Droite à connotation politique. Et tous savent que nous ne revendiquons pas avoir le monopole du coeur. Qu’il ne s’agit en aucun cas de récupération politique. Que nous ne cherchons pas à nous montrer sous un jour meilleur par rapport à d’autres ! Immense serait notre vanité, si nous pensions être meilleurs !
Mais il s’agit d’un combat qui pour Colette, comme pour nous tous, revêt une importance capitale !
Plusieurs de nos lecteurs nous ont incité à préciser notre position. Telle était bien notre intention.
Et qu’il soit clair qu’il ne s’agit pas davantage d’un combat de femmes pour défendre d’autres femmes. Tous les hommes que nous connaissons sont autant engagés, concernés, sensibilisés que leurs épouses, leurs filles, et les autres femmes en général.
Colette Appert le rappelait récemment : il s’agit d’un « combat citoyen ! »
Et il ne nous viendrait pas à l’idée de penser ou de dire, que nous cherchons à nous différencier du reste des autres citoyens car nous en sommes certains, la plupart pensent comme nous.
Mais ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières. Et il ne s’agit plus, pour le citoyen de base, de se faire dicter ses idées par les politiques « d’en haut ». S’il faut contraindre, par la menace, par la force ou par la conviction, ceux qui dirigent notre pays, à prendre – enfin – des mesures : c’est le moment !
Car pour le moment nous nous retrouvons affublés d’une certaine secrétaire d’État à l’égalité hommes-femmes, douée pour l’immobilisme et l’inaction, donneuse de leçons, parfois un tantinet trop énervée. Une débutante insupportable qui pédale dans la rillette (du Mans), et qui nous agite un hochet du côté opposé de celui où elle a peur que l’on regarde. Lorsqu’on lui parle des violences faites aux femmes, elle évacue la question et elle répond sur le congé parental pour les pères. Lamentable !
Et un Président pour lequel les violences faites à d’autres citoyens, du moment qu’elles sont l’oeuvre de ses amis déguisés en flics comme à mardi gras, se montre prêt à tout, pour masquer la vérité. Où est la Justice ?
Le moment est venu – également – de faire que la politique devienne différente. Il faut que ce soient les idées des citoyens de base qui remontent vers le haut, qui déterminent comment nos gouvernants, ou nos chefs de partis politiques doivent agir. A nous de leur dicter leur conduite et pas le contraire.
Car ce n’est pas parce qu’il y a eu des élections récemment que la messe est dite. Ce n’est pas parce que les prochaines échéances, municipales, législatives, sont encore éloignées que le citoyen doit se taire, faire le gros dos. Il y a des élus municipaux, des associations de citoyens, des mouvements spontanés qui sont aussi des ferments de la démocratie.
Rien que les échanges entre les Cabestanyencs et leurs élus, les mails entre nos lecteurs et notre Blog, sont le signe qu’il existe une vie entre deux périodes électorales. Et que le citoyen de base est impliqué dans ce qui concerne sa vie de tous les jours.
Dans ce combat contre « les violences faites aux femmes », il s’agit de lutter contre un archaïsme social qui entrave la liberté, l’intégrité, la sécurité des femmes et nous devrions avoir honte de le laisser perdurer.
Car les violences envers les femmes s’exercent dans la sphère familiale, au sein du couple, mais aussi dans l’espace public ou dans l’univers professionnel. Elles peuvent prendre différentes formes : agressions sexuelles, viols, violences psychologiques, harcèlement physique ou moral, mutilations sexuelles, violences physiques, mariages forcés, enfermement, obligations faites aux femmes de porter des signes religieux contre leur gré.
Nier également de la part des hommes que le corps des femmes n’appartient qu’à elles mêmes et vouloir l’organiser par des règles, des traditions, des coutumes, ou encore des lois qui ne leur conviendraient pas, est en soi une violence.
Et ces violences touchent tous les milieux et tous les âges.
Continuez à nous écrire, à notre Blog, pour converser avec la rédaction ou à nous envoyer des messages pour que nous les fassions passer à Colette Appert et ses élus.
Mais, comme c’était récemment le cas, d’une personne qui voulait qu’on lui donne un conseil, ne perdez pas de temps. Contactez une association adéquate ou allez vous plaindre aux autorités si vous êtes une victime. Dites vous que le temps joue contre vous. Et que toute la compassion que nous pourrions montrer, même si elle apaise provisoirement, serait contre productive à moyen terme quand il faut au contraire prendre des décisions immédiates et énergiques.
Peut être que nous mêmes, les citoyens n’avons pas été suffisamment sensibilisés à ce problème, ou que nous préférions regarder ailleurs, mais le temps de réagir est venu au delà de tout clivage politique, de sexe, ou de religion. AGISSONS !
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Tags : Colette Appert, la Droite Municipale à Cabestany, Blog-Cabestany, Les Républicains
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