Archive for juin 2018

Ce matin, une délégation de Cabestanyencs assistait à l’inauguration d’une stèle dédiée au Général de Gaulle, à Port Leucate. Une stèle dévoilée par le Président Nicolas Sarkozy.

18 juin 2018

Ce matin 18 juin, jour de commémoration, on inaugurait une stèle dédiée au Général de Gaulle, sur le front de mer, face au ponton en bois qui s’avance dans la mer, à Port Leucate.

On avait la bonne surprise d’y retrouver plusieurs de nos amis Cabestanyencs. Venus en force, en covoiturage à plusieurs véhicules, avec des amis de Perpignan, Canet, Saint Cyprien et sans doute d’ailleurs. A leur propre initiative, mais avec l’aide logistique des Républicains 66 qui leur avaient – semble t’il – fourni des badges pour être aux avant-postes. Ils avaient débarqués « à l’aube » et encore étaient ils passés en chemin par le Barcarès pour y prendre un solide casse croute. Une journée qui sentait le R.T.T. mais avec le plaisir de se retrouver ensemble pour la bonne cause.

La commémoration étant prévue à 10 heures du matin,  nos amis espéraient pouvoir ensuite assister à la dépose d’une gerbe à la Piscine Arlette Franco à Canet. Illusoire. La cérémonie à Port Leucate se terminait à plus de midi.

Il y avait foule pour venir à cette commémoration, sans doute un peu moins de 3 000 personnes, certains ayant même préféré dormir sur place de peur de ne pas être bien placés. Mais tout était bien organisé. Et il y avait de nombreuses chaises prévues pour les spectateurs. La tramontane était un peu forte mais elle se calmait en fin de matinée.

Le comité d’accueil pour recevoir le Président Sarkozy se composait de députés, sénateurs, conseillers régionaux, du Préfet de l’Aude, et de nombreux élus.

En arrivant, Nicolas Sarkozy, demandait qu’on lui accorde dix minutes pour serrer des mains. Il serrait la nôtre et discutait longuement avec une petite fille (pas à l’école?) qui était devant nous. Nos amis étaient ravis. Le Président se montrait chaleureux.

S’ensuivaient des discours, un peu longs. A son tour de prendre la parole, le Président Sarkozy, comme à son habitude savait de façon brève et concise, exprimer son plaisir d’être là. On sentait qu’il était sincère à sa mine enjouée. On n’oubliera pas que le Président Sarkozy fut le seul depuis la disparition du Général, à se rendre à Londres un 18 juin, durant son mandat, et il y prononcera un discours qui reste dans nos mémoires.

Un orchestre composé d’une douzaine de musiciens nous jouait une Marseillaise sur un ton symphonique. L’assistance reprenant en choeur. Le Président s’inclinait devant militaires et porte drapeaux. Le Président Sarkozy dévoilait la stèle installée dans la nuit. On laissait là nos amis Cabestanyencs, ravis et enjoués,  qui ne paraissaient pas pressés de rentrer au bercail et avaient prévu de déjeuner ensemble.

Personne ne peut anticiper sur l’avenir du parti des Républicains. La commémoration de Port Leucate démontre que ce parti a encore de nombreux sympathisants. Dans le département des Pyrénées Orientales, le parti est toujours bien structuré, et ses soutiens ont des convictions toujours bien ancrées. Cette commémoration le démontre, s’il en était besoin. Et cette référence à l’histoire nous satisfait.

Pour que la France reste aux Français ! entendait on dans les rangs derrière nous. Alors que l’assistance se dispersait. Un slogan crié très fort à l’improviste qui nous prenait par surprise à un moment où l’on s’y attendait le moins. Lancé par une spectatrice, et repris aussitôt et encore plus fort par des dizaines de bouches à l’unisson qui se l’appropriaient ! Comme un cri de ralliement ?

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le « miroir de l’eau » en front de mer à Port Leucate où est implantée la stèle

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Stéle non découverte

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la stèle découverte (en contre jour)

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les officiels arrivent

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le comité d’accueil en attente de l’arrivée du Président

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Militaires, porte drapeaux

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Le Président prend un bain de foule. Il est acclamé. Il nous serre la main. Plusieurs personnes lui crient « Nicolas revient » : il rit !

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Avec une fin de commémoration surprenante. Derrière nous une spectatrice crie : « Pour que la France reste aux Français ». Ce sont alors des dizaines de bouches qui reprennent en choeur ce slogan.

 

TAGS : Droite Républicaine, Républicains 66, Port Leucate, Colette Appert, Droite Municipale à Cabestany, Nicolas Sarkozy, 18 juin 1940, Cercle Gaulliste de Réflexion Politique et Sociale, Blog-Cabestany

 

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Consternant…. la façon dont est gérée notre Tribune de l’Opposition par l’équipe du Cabes’Infos !

8 juin 2018

Ce à quoi devrait finir par ressembler les prochaines Tribunes de l’Opposition dans le Cabes’Infos !

il ne manque plus que les coloriages et un gadget dans le Cabes’infos « nouveau »

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L’Édito du collectif de rédaction de Blog-Cabestany (et si on s’y est mis à plusieurs pour l’écrire c’est que le sujet le valait bien)

Nos élus de l’opposition ont déjà eu droit à une censure de ce malheureux et tout petit encart qui leur est dévolu chichement et à regrets, et qui est dénommé « Tribune de l’opposition ». On sait comment la justice a récemment tranché devant ce non-respect de la loi par ceux qui devraient donner l’exemple et ne se privent guère de donner des leçons aux autres. Et combien ceux qui ont eu tort sont des petits bras, des mauvais joueurs et de bien mauvais perdants. Cette Tribune : imprimée selon la volonté de l’équipe du Cabes’infos, en tous petits caractères et sur un fond difficile à lire. Comme si s’opposer, ne pas être d’accord avec la Nomenklatura qui règne à la mairie de Cabestany était interdit. Coupable. Répréhensible. Mais vivons nous dans le même monde qu’eux ? On en doute fort !

La première des inventions de Lénine, en 1917, en Russie, aura été le goulag. Une marque de fabrique de ces grands démocrates que sont les communistes à travers les décennies, qui montrèrent leur talents de défenseurs de la Liberté, à l’aide de leurs blindés, de la Hongrie à la Tchécoslovaquie. Les communistes de tous les pays n’auront pas eu recours – et c’est heureux – à la déportation de leurs opposants. Mais dans leur esprit il est interdit de penser différemment d’eux. Et s’ils pouvaient museler leurs opposants, les faire taire. Comme ils le font d’ailleurs avec leurs propres amis à Cabestany qui commencent à comprendre où ils ont mis les pieds.

Heureusement, aussi longtemps que ceux qui sont à la Mairie de Cabestany auront recours à la même rhétorique, pauvre, indigente, insipide et sans intérêt, les citoyens intelligents ne s’y laisseront pas prendre même s’ils ne représentent peut être pas le plus grand nombre. Reste les moutons de Panurge toujours prêts à bêler pour rien. On aurait plutôt envie de s’apitoyer sur leur sort que de les condamner. Mais s’ils se sont tous retrouvés à Cabestany s’était pour s’agglutiner entre eux.

Cette fois ci dans le Cabes’ Infos, on aura eu droit à « une réponse dans la réponse ». Inédit. Et cocasse ! Pour certains burlesque pour ne pas dire grotesque ! Qui laisse présager « une réponse dans la réponse de la réponse à la réponse » et plus si affinités. Consternant !  Mais qui sont les indécrottables ? Que le Maire réponde à l’opposition est son droit. On n’y voit aucun inconvénient. Surtout que s’il estime devoir répondre c’est que les propos de cette opposition semblent faire mouche et le déranger. Un bon point pour nous. Un aveu de faiblesse pour lui. Et il a tout le journal pour le faire et en gros caractères comme chez l’oculiste. Où la dernière ligne c’est : Z U. Qu’il choisisse justement d’écrire ces pattes de mouches dans l’encart même de l’opposition démontre combien on est descendu au plus bas avec ce régime municipal qui nous fait penser à l’époque de ces fringants et jeunes dirigeants à l’esprit éveillé : les Brejnev, Andropov et cie. Et d’ailleurs est il légal d’écrire dans notre malheureux encart qui semble donner des boutons à la Majorité ?

Une mesquinerie de plus de cette équipe monozoïque du Cabes’infos qui nous fait hurler de rire. On ne va quand même pas pleurer ! Et le terme de « victimisation n’appartient pas à notre vocabulaire. Contrairement à nos adversaires qui, dès qu’on les traite de « communistes », sortent leur mouchoir. Mais comment les appeler autrement, à moins qu’ils se renient. Quelle étroitesse d’esprit, quelle médiocrité intellectuelle, quelle pauvreté des idées, quelle exiguïté de vision d’avenir dans cette façon de se comporter. Qui d’ailleurs fait le régal de nos lecteurs qui nous disent que désormais ils ouvriront ce journal à notre page avant de l’envoyer directos dans la poubelle jaune. Des lecteurs qui nous disent – aussi – que la démocratie est abimée lorsqu’on se livre à ces petits jeux.

Et pourtant, NOUS, on a pas envie de polémiquer. A deux ans ou plus des prochaines municipales, on a pas envie d’user notre salive, de dépenser notre énergie. Cela nous paraît superfétatoire, enfin superflu si vous préférez, pour vous éviter de sortir votre dictionnaire. Notre opposition s’oppose avec fermeté mais sans aucune agressivité. Mais dans ce monde Cabestanyenc, hors du temps, hors des réalités, c’est bien le monde à l’envers, et c’est la majorité qui croit nécessaire et indispensable de s’en prendre sans discontinuer à l’opposition. Et de quelle manière. Quelque chose doit les démanger. Bien fort. Et on préfère être à notre place qu’à la leur !

Pour nos internautes, on pourrait certes polémiquer et on aurait de quoi. Par exemple, sur la mauvaise foi qui transpire de l’éditorial de Monsieur le Maire dans ce dernier numéro du Cabes’Infos. Mais comme le dit ce dicton, revu et corrigé « A la Sainte Camille, inutile de faire aboyer tes chiens, car la caravane ne passe plus ! » Une référence à l’actualité communale du moment. Avec les idées de ce magazine municipal, nous voilà projetés vers le passé. Vers des idées qu’on ne rencontre plus nulle part. Avec les gens de la Mairie : « le passé vous appartient !»

Mais nous respectons les tempes grises, et nous respectons nos aînés, quoi qu’en disent certains esprits chagrins en carence d’arguments. Et qui se trompent. JAMAIS, nous ne ferons de la politique en nous attaquant à l’age d’un candidat ou d’un adversaire. Le Général de Gaulle avait un âge déjà avancé lorsqu’il est revenu au pouvoir pour faire de grandes choses. Churchill n’était pas un perdreau de l’année. Et Jospin a sans doute perdu l’opportunité de devenir Président en critiquant l’âge de son opposant : une erreur que nous nous gardons bien de faire. Tellement elle est improductive et même dangereuse et vous revient dans la tronche comme un boomerang. Alors que personne ne vienne nous faire de procès d’intention !

Mais pour nous, ce n’est pas l’age des artères qui importe. Car on peut être jeune et avoir des idées d’un autre age, d’une autre époque, d’un passé révolu, d’un autre régime aujourd’hui disparu…. d’un lointain pays très à l’Est. Au delà d’un certain mur. Et pour ceux qui ne savent pas lire entre nos lignes, on espère qu’ils auront compris que si on dit que la politique de la municipalité sent le renfermé et la naphtaline, on ne s’en prend nullement à des personnes ! On dénonce un système. Que les choses soient bien claires !

On fait de la politique comme ceux qui ne se soumettent pas. Qui ne renoncent pas. Qui ne pensent pas non plus que la victoire leur est due ou qu’elle leur est acquise. Nous faisons de la politique par respect du choix dans les urnes d’une partie des citoyens. Et quand bien même nous aurions des torts, mais qui n’en a pas, nous sommes – intellectuellement – des gens honnêtes, en phase avec nos idées. Nous ne désarmerons pas ! Plus virulentes seront les attaques contre l’opposition et plus nous y répondrons si telle est la stratégie de nos adversaires. Une stratégie qui a ses limites. Lorsqu’on a la Majorité, passer son temps à dénigrer ses opposants, de manière incessante et médiocre, finira par fatiguer l’électeur et le détourner des urnes, lui faisant préférer l’abstention. A moins que telle ne soit la stratégie de la Mairie pour se maintenir avec une toujours plus réduite poignée de ses fidèles. Des irréductibles coincés sur leur banquise… qui fond !

Et en ce qui nous concerne, qu’importe notre avenir, car le principal, pour nous, est le sentiment d’accomplir notre mission, chaque jour,  la tête haute ! Et nous ne sommes pas prêts de nous fatiguer. Au contraire, il est des attaques qui nous renforcent dans nos convictions et notre légitimité !!!

Signé : Le Collectif de Blog-Cabestany

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