
L’AMICIS ou Cercle Gaulliste de réflexion politique et sociale, communique :
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Il y a 30 ans, en 1988, jour pour jour, disparaissait l’un de nos amis, proches, compagnons : Nicolas Pachkevitch, Comte Roumiantzoff, « Pierre » pour certains de ses intimes, surnommé « le roum » par de Gaulle, valeureux soldat de l’armée française avec plus de 20 citations gagnées au champ d’honneur.
Nicolas voit le jour en Ukraine. Son père et plusieurs membres de sa famille sont sauvagement massacrés par les Rouges lors de la Révolution de 1917. Il n’a pas encore 12 ans.
On réussit à lui faire quitter cette Russie devenue le pays de la Terreur, on l’emmène en France et il est recueilli par sa grand mère maternelle, modeste aristocrate bretonne de petite noblesse. Il passe son adolescence au château de Kernévez, dans le Finistère, la demeure familiale des Guébriant qui donnèrent un maréchal à la France en 1602. Il apprend à ses nombreux cousins français, l’anglais, le russe, et leur fait découvrir la littérature et la musique de son pays natal. Ses cousins en échange l’aident à se perfectionner en français, lui font découvrir les philosophes, les penseurs et surtout les poètes français. Il écrira tout au long de sa vie, par divertissement, des poèmes en français. Il apprend même à parler couramment le breton. Il barre son petit voilier avec beaucoup d’habilité mais aussi d’intrépidité et monte son cheval comme un cosaque risquant plusieurs fois de se rompre le cou.
Brillant élève, à 20 ans il est admis à St Cyr. Il en sort diplômé et intègre l’armée française mais sous le statut d’officier étranger. Lui qui rêvait de rejoindre un régiment de Cavalerie se retrouve sur le dos d’un chameau aux confins du Sahara. Ce qui n’entame en rien son engagement pour la France. Il assimile rapidement le dialecte et la coutume locale. Partout où il passera il estimera devoir respecter les us et coutumes, la culture, la langue du pays où il se trouve et ne jamais imposer la sienne. La réciproque étant vraie pour l’étranger qui met les pieds en France !
Car il devra attendre quelques années avant d’être naturalisé. Un droit qui n’était pas encore galvaudé et dévoyé comme de nos jours. La France à l’époque considère que pour devenir français il faut le mériter. Pour lui ce sera « par le sang versé ». Loin de l’image de cette formule, il sera d’ailleurs blessé à plusieurs reprises face à l’ennemi.
En 1940 il combat vaillamment les allemands jusqu’à ce que soit déclarée l’armistice. Il gagne alors l’Angleterre, rejoint le Général de Gaulle qui le fait entrer à son État Major. Il fera partie du premier cercle des fidèles inconditionnels autour de l’homme d’état. Et ce jusqu’à la fin de la vie du Général qui l’accueillera souvent dans sa propriété familiale de Colombey où il y passe à chaque fois plusieurs jours avec son épouse.
Sous la bannière de la France Libre, en 1943, il est à Bir Hakeim. En 1944, au sein de la 2ème DB il marche sur Paris à la tête de son régiment de spahis marocains qui le vénérent. Il sera l’un des premiers à entrer dans Paris. Le premier à arriver juché sur son char devant l’Arc de Triomphe. Il participe aux combats de la Libération de la capitale et sera l’un de ceux qui obtiendront la reddition des allemands.
Cette même année 1944, son cousin, le Vicomte Alain est fusillé par les Boches. Maire de Saint Pol de Léon, il se sacrifie en se substituant volontairement à un otage de ses administrés. Une famille pour laquelle l’honneur n’est pas un vain mot.
Mais la guerre n’est pas finie. Pour Nicolas, ce sera la libération de Strasbourg aux côtés du Général Leclerc, puis l’Allemagne jusqu’à la capitulation des nazis le 8 mai 45.
Il songe à quitter l’armée, se donne le temps de réfléchir, puis revient sur sa décision. Il repartira pour cinq années de combat en Indochine jusqu’à la chute de Dien Bien Phu. Puis ce sera encore plusieurs années en Algérie où il reste fidèle à de Gaulle mais lui demande la permission de se mettre en retrait, à l’approche de l’indépendance, car il est décontenancé devant le triste sort qu’il entrevoit pour les pieds noirs ou les harkis. Il devient alors le grand patron des Chasseurs Alpins. Il est basé à Chambéry, et il a le grade de Général lorsque l’heure de la retraite sonne.
Il refuse d’entrer en politique et renonce malgré de multiples sollicitations de se voir attribuer un quelconque poste honorifique ou réel, par favoritisme. De façon bénévole, il accepte lorsqu’on le sollicite, de prodigier ses conseils pour moderniser l’armée. Il aura ainsi l’écoute du Président Mitterrand avec lequel il ne partageait rien sauf une certaine idée de l’indépendance, de la sécurité, de la grandeur de la France. Une conception que pas un seul des successeurs de Mitterrand, dont certains osent se réclamer du Gaullisme, ne se montrera capable de perpétuer. Par incompétence, manque de courage ou volonté politique. Sa vision d’une armée bien organisée et au service de la nation étant toujours d’actualité chez nos généraux mais loin des préoccupations de nos politiques !
Nicolas est redevenu depuis sa retraite, un simple citoyen qui veut simplement vivre dans le calme et la sérénité. Il aura passé quasiment toute sa vie loin de la métropole. Il est las. Il sera quand même un grand militant Gaulliste, particulièrement actif, porteur d’idées et d’un certain élan, avec une véritable vision d’avenir, un exemple pour la jeunesse. Il appartient à divers mouvements ou associations gaullistes. Jusqu’à son dernier souffle, il souhaite une France qui se comporte dans l’honneur et compte dans le concert des grandes Nations.
Il avait gardé un léger accent russe, l’âme slave, la nostalgie d’une Russie défigurée par les bolcheviques. Il maniait notre langue avec une grande élégance et parlait un français littéraire que d’aucuns trouvaient désuet. Il reconnaissait qu’il lui arrivait de penser en russe. Et de rêver en Breton. Très croyant, il disait par boutade faire quand même passer la Croix de Lorraine avant la croix orthodoxe !
Il était grand officier de la Légion d’Honneur et compagnon de la Libération. Grand patriote, il n’avait jamais craint la mort. Ses actes de bravoure en témoignent mais il avait toujours eu peur de n’être pas inhumé en France mais sur un théâtre d’opérations loin de sa patrie d’adoption.
Ayant une certaine liberté de parole, il disait avoir le plus profond mépris pour ces parasites qui disent qu’ils n’aiment pas la France, y vivent et mais n’ont pas le courage de la quitter. Il haïssait ce « droit du sol » accordé sans l’avoir demandé alors qu’il avait du réitérer ses demandes pour qu’on lui accorde la nationalité. Une hérésie qui fabrique des Français de pacotille qui ne pensent qu’à leurs droits et jamais leurs devoirs. Des pseudos Français aimant plus le pays de leurs parents que la France où ils vivent mais voudraient y imposer leurs moeurs.
Il avait le même dégout pour nos dirigeants ou politiques qui tolèrent le communautarisme et un multi culturisme qui dilue l’âme française. De tristes individus, abjects, indignes, lâches et misérables, moins français que lui même, l’exilé russe qui avait donné son cœur à la France. Lui qui avait voué sa vie à la patrie de son choix, acceptant même de sacrifier sa vie pour elle, quand d’autres – nés Français – sont prêts à se vendre comme des Judas à des idées, des cultures qui ne sont pas celles de leurs ancêtres.
Si c’est cela le Gaullisme, et s’il l’incarnait, nous sommes fiers de nous y référer.
Paris, le 15 avril 2018, au siège de l’AMICIS.

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Philippe Gleizes, conseiller municipal à Cabestany communique !
24 avril 2018Un « homme de terrain » qui sait aussi avoir de l’éloquence !
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Philippe Gleizes, conseiller municipal de l’opposition à Cabestany communique.
» Mes chers concitoyens, je suis l’un de vos Conseillers Municipaux à Cabestany. Je m’exprime rarement sur ce blog. Je pense être plutôt ce qu’on appelle : un homme de terrain. Mais après les déclarations de Monsieur le Maire, faisant suite à la censure dont nous avons été les victimes, je tiens à donner mon point de vue aux Cabestanyenques et aux Cabestanyencs. Je ne peux pas rester dans mon coin sans rien dire.
Tout d’abord, ce qu’il qualifie, très injustement d’énième attaque personnelle n’est simplement que notre droit à nous exprimer avec la liberté que nous confère notre qualité d’élu. Il est regrettable que nous ayons du faire appel à la justice pour faire valoir ce droit. Nous sommes au service des citoyens et c’est en pensant d’abord à eux que nous avons pris la décision courageuse de nous engager, à nos frais, dans une telle procédure. Mais il ne pouvait en être autrement.
Tout au long de l’année, nous nous opposons à certaines pratiques, à un système politique que nous dénonçons, mais n’en faisons jamais une affaire de personnes. Lorsqu’on entend Monsieur le Maire parler d’attaque personnelle, on peut se demander s’il a vraiment compris le message que lui a envoyé le Tribunal de Montpellier. Jamais, nous n’utiliserons notre statut d’élu pour nous livrer à des règlements de comptes. Telle n’est pas notre conception de la démocratie et la mission que nous a octroyé le suffrage universel.
Prétendre que nous ne faisons jamais de propositions n’est en rien la réalité des choses. Au Conseil Municipal, à partir de dossiers que nous avons étudié longuement, et lorsqu’il nous est demandé de voter sur telle ou telle proposition de l’ordre du jour, nous pourrions nous prononcer de façon systématique « contre » ou nous abstenir sans avoir à justifier notre choix. Le plus souvent nous explicitons notre décision et sommes opposés à ce qui pourrait être perçu comme de l’obstruction. Telle n’a jamais été notre ligne de conduite. Nous faisons régulièrement part à nos collègues de la Majorité municipale et à Monsieur le Maire de propositions alternatives. Il existe des compte-rendus des Conseils Municipaux dans lesquels chaque citoyen est à même de se faire sa propre opinion.
Sur le fond, le citoyen ne peut que constater que depuis 2014 les orientations budgétaires de la commune sont basés sur une hausse répétitive des impôts locaux. Une situation récurrente. Sur une baisse des subventions aux associations. Le citoyen doit savoir que la construction de la Maison des Jeunes dont le budget ne devait pas dépasser 2,5 millions d’euros pourrait être – vraisemblablement – plus proche des 4 millions.
Loin de vouloir stigmatiser, un jour les aînés, un autre jour les sportifs, ou encore les jeunes, comme la Mairie le sous entend de façon lassante et peu crédible, et il s’agit nous concernant d’une contre-vérité, nous estimons qu’une commune doit investir pour l’avenir de ses habitants, mais au travers de choix raisonnés, de dépenses réalistes et à coût maîtrisé. Et qu’il faut, au delà du coût de toute construction qui dépend du budget Investissements, réfléchir au coût de fonctionnement qu’il ne faut pas sous évaluer et qui vient se rajouter aux dépenses annuelles de la commune. Ne serait ce par exemple, le coût de fonctionnement de la Halle qui n’a rien à voir avec ce qui nous a été annoncé. Un coût prévisible que nous avions dénoncé sans avoir été entendus. Notre opposition, à Cabestany, est constructive et repose sur la confiance que nous donne nos concitoyens.
Des propositions, nous en faisons régulièrement, après concertation avec nos électeurs, à l’occasion des Commissions Municipales de préparation et de réflexion auxquelles nous participons, nous, avec une grande assiduité. Ce qui n’est pas l’apanage de tous. Et dont le travail nous accapare de nombreuses heures que nous ne consacrons pas à notre famille ou nos loisirs. En bénévoles que nous sommes. Regrettant de ne pas retrouver nos propositions dans l’ordre du jour des Conseils Municipaux. Constatant que le plus souvent on n’y retrouve pas davantage les propositions des membres de la Majorité ! Et que l’ordre du jour de ces Conseils restera toujours pour nous un insondable mystère.
A titre personnel, je ne suis pas avare de propositions. Je me suis entendu dire que Monsieur le Maire ne serait pas d’accord avec l’utilisation par la commune de voitures électriques. Mais la liste de nos propositions ne tiendrait pas dans les colonnes de Blog-Cabestany. J’ai proposé de remettre en place le Rapateill. Sans que l’on daigne ne serait ce que m’écouter.
Plutôt que de faire des propositions de bon sens, au jour le jour, Monsieur le Maire n’est il pas en train de nous inciter à les garder sous le coude pour un prochain programme électoral ? Lorsque nous serions en mesure de les mettre en application avec l’oreille attentive des électeurs. Sauf qu’entre deux élections, notre principale préoccupation n’est pas la prochaine échéance avec les urnes. Nous avons été élus pour représenter nos concitoyens chaque jour de l’année. Nous n’y avons jamais dérogé. Nous les respectons. Nous continuerons à nous investir, pour eux, avec le même engagement jusqu’au terme de notre mandat, et sans préjuger des rendez vous électoraux à venir.
En 2007, et alors que je n’étais pas encore l’un de vos élus, le Service Économique de la commune m’avait sollicité et m’avait demandé si je ne voudrais pas m’installer sur le nouveau projet du Mas Guérido 5, où 2 millions d’euros devaient être investis. J’avais alors répondu qu’avant de s’engager sur ce projet il aurait mieux valu consacrer 500 000. € sur le Mas Guérido existant, le n°4, qui était déjà en « décomposition avancée ». On m’avait alors répondu que justement la nouvelle zone allait être créée pour redynamiser l’ancienne ! Je vous laisse juge du résultat sur le Mas Guérido 4 mais j’interdis de dire maintenant que c ‘est la faute de l’agglo. Ne vous y trompez pas, tout ce qui marche ne le doit qu’à Monsieur le Maire. Tout ce qui va de travers, est de la faute de Nicolas Sarkozy, de la Bettencourt, de l’opposition, de la Droite et maintenant de l’Agglo. Et bientôt Macron.
Si d’aucuns ne veulent pas nous écouter, ou tout simplement nous entendre, jamais nous ne cesserons de nous exprimer.
Philippe Gleizes
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Tags : Démocratie, Liberté d’Expression, Le Futur vous appartient, La Droite Municipale à Cabestany, Suffrage universel
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